Fusion de Banco popolare et BPM

Le lancement de ce projet de fusion a pris plus longtemps que prévu en raison des exigences formulées par le superviseur bancaire européen (MES). Ce dernier réclame que la banque nouvellement créée soit « solide dès le début ».

Fusion de Banco popolare et BPMLe président de Banco Popolare, Carlo Fratta Pasini, a annoncé mercredi soir la fusion de son établissement financier et de Banca popolare di Milano (BPM), opération très attendue qui va donner naissance à la troisième banque italienne.

« Les réformes fonctionnent, les (banques) coopératives changent: plus grandes, plus fortes, plus transparentes », a écrit sur Twitter le ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan, au sujet de cette annonce.

Coup d’envoi de la consolidation d’un secteur bancaire éclaté

Cette fusion doit donner le coup d’envoi de la consolidation d’un secteur bancaire italien très éclaté avec plus de 700 établissements différents. Son retard, de même que l’importance des créances douteuses détenues par les banques italiennes, ont contribué à l’effondrement des valeurs bancaires à Milan en début d’année.

Le lancement de ce projet a pris plus longtemps que prévu en raison des exigences formulées par le superviseur bancaire européen (MES), notamment en terme de patrimoine. Le MES avait dit voir d’un bon œil cette fusion, mais avait indiqué travailler « très dur avec les collègues italiens pour être sûr de poser les conditions adéquates » à ce rapprochement. La banque nouvellement créée « devra être solide dès le début », avait insisté sa présidente Danièle Nouy.

Le livret A poursuit sa décollecte en février

La décollecte atteint à un demi-milliard d’euros en février. L’encours du livret A dépasse toutefois les 250 milliards d’euros.

Le livret A poursuit sa décollecte en févrierLes mois se suivent et se ressemblent pour le livret A. Les retraits d’argent ont dépassé les dépôts de ce produit d’épargne à hauteur de 510 millions d’euros en février, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts, mardi 22 mars. En janvier, la décollecte avait atteint les 810 millions d’euros.

Au total, l’encours du livret A atteint les 254,6 milliards d’euros à la fin du mois de février. Il grimpait encore à 261,2 milliards un an plus tôt.

Pour rappel, alors que le taux du Livret A devait reculer le 1er février, selon la formule qui s’applique (la formule fait appel au niveau de l’inflation (hors tabac), majoré de 0,25 point), il a été maintenu à 0,75% (taux fixé le 1er août 2015). « En l’absence de correctif, le taux du Livret A atteindrait seulement 0,50 % », expliquait mi-janvier Bercy dans un communiqué.

La désaffection des épargnants pour le livret A profite à l’assurance-vie. En janvier, elle a réalisé une collecte nette de 2,7 milliards d’euro.
Le Livret de développement durable également dans le rouge

La décollecte n’a pas épargné le Livret de développement durable (LDD), dont le taux est similaire à celui du livret A. La décollecte grimpe à 120 millions d’euros en février. L’encours pour ce produit d’épargne est de 100,8 milliards d’euros.

Nicolas Théry à la présidence de Crédit Mutuel

Nicolas Théry, qui prend la présidence de la Confédération, devra donc gérer la crise désormais ouverte entre le CM11-CIC et le Crédit mutuel Arkéa.

Nicolas Théry à la présidence de Crédit MutuelMichel Lucas, emblématique président de la Confédération nationale du Crédit mutuel, a passé le relais lundi, à 76 ans, lors d’une assemblée générale extraordinaire où Crédit mutuel Arkéa a réaffirmé son hostilité au projet de réforme de la gouvernance du groupe bancaire mutualiste.

Nicolas Théry, qui prend la présidence de la Confédération, l’organe central, devra donc gérer la crise désormais ouverte entre le CM11-CIC (qui regroupe 11 fédérations) et le Crédit mutuel Arkéa implanté en Bretagne et dans le Sud-Ouest, qui veut parfaire son autonomie.

Lors de l’AG extraordinaire, le Crédit mutuel Arkéa a voté contre le projet de réforme, adopté par 85,6%, et a fait savoir qu’il « se réserve le droit de prendre toutes les mesures qu’il jugera utiles et nécessaires en vue de défendre ses intérêts ».

Le contentieux suit son cours devant les tribunaux: la Confédération a fait appel au début du mois d’une décision de justice qui a donné gain de cause au Crédit mutuel Arkéa dans cette bataille et empêche la transformation de la Confédération, souhaitée par la Banque centrale européenne, en établissement de crédit en la faisant passer du statut associatif à celui de société coopérative.

Dans une interview diffusée sur le site du quotidien Les Echos, Nicolas Théry tend la main au Crédit mutuel Arkéa, tout en indiquant qu’il a « reçu le soutien de 16 fédérations sur 19 » et qu’Arkéa « représente environ 10% de nos résultats globaux ».

« Je souhaite qu’ils reviennent participer à la vie du Crédit mutuel dont ils font partie depuis l’origine, qu’ils viennent au conseil d’administration de la Confédération, que l’on échange, que l’on décide ensemble », dit-il.

Nicolas Théry est remplacé dans ses fonctions de directeur général de la Confédération par Pascal Durand, qui dirige actuellement le Crédit mutuel Maine-Anjou et Basse-Normandie.

Michel Lucas, ingénieur de formation, a fait ses débuts dans la banque en entrant en 1971 au Crédit mutuel de Strasbourg. Il présidait la Confédération du groupe mutualiste depuis 2010 et a aussi beaucoup contribué à la création du groupe de presse EBRA, champion français de la presse quotidienne régionale dont L’Est républicain est le fleuron, qu’il continuera à diriger

Baisse des dividendes de 2,2% dans le monde en 2015

Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde entier on baissé de 2,2% en 2015, pour atteindre 1 150 milliards de dollars, soit 1 034 milliards d’euros.

baisse des dividendes en 2015En s’établissant à 1 150 milliards de dollars en 2015, les dividendes versés aux actionnaires par les 1 200 plus grosses sociétés en termes de capitalisation boursière dans le monde enregistrent une baisse de 26,4 milliards par rapport à 2014. Cette baisse de 2,2% des dividendes dans le monde s’explique notamment par la solidité du dollar.

L’impact de la solidité du dollar a été le plus marqué en Europe, où les mesures d’assouplissement quantitatif ont conduit à une forte baisse de l’euro. L’Europe, hors Royaume-Uni, a ainsi vu ses dividendes chuter de 12,2% à 204,5 milliards d’euros. La France décroche toutefois le titre de plus gros payeur de dividendes en Europe hors Royaume-Uni, avec 47 milliards de dollars versés, et ce malgré une baisse de 15,8% par rapport à 2014.

Le Royaume-Uni reste le deuxième plus gros verseur de dividendes au monde ( 14% du total), mais enregistre tout de même une chute de 21,7% à 107,1 milliards. Les Etats restent quant à eux les premiers verseurs de dividendes ( 43% du total mondial), et enregistrent même une hausse de 12,1% à 440,4 milliards de dollars. La Chine a enregistré la première baisse annuelle de son histoire (-1,5% à 27,9 milliards) alors que le Japon a quant à lui enregistré une hausse notable (+5,2% à 51,9 milliards).

Dividendes des sociétés financières

Les dividendes des sociétés financières, qui représentent près de 25% de tous les dividendes versés, ont enregistré une hausse de 5,2% en 2015. D’après le cabinet Henderson Global Investors, les dividendes devraient cependant augmenter de 1,6% en 2016, pour atteindre 1.170 milliards de dollars.

Faillite des banques russes Interkommerts et Alta-Bank

La banque centrale russe vient d’annoncer la faillite des deux banques Interkommerts et Alta-Bank.

interkommerts et alta bank en failliteAprès l’annonce fin janvier de la faillite de la banque Vnechprombank, c’est désormais au tour des banques Interkommerts et Alta-Bank de mettre la clef sous la porte. D’après la banque centrale russe, Interkommerts a été placée en faillite à cause « de la qualité non satisfaisante de ses actifs . L’agence Interfax avait pourtant classé Interkommerts comme 67ème banque russe en termes d’actifs, sur un panel de plus de 700 banques.

Interkommerts avait été placée sous tutelle le 29 janvier, après avoir vu sa situation financière se dégrader gravement au cours des derniers mois et étant dans l’incapacité d’assurer les retraits de fonds de ses clients. La banque centrale russe a précisé qu’ « une évaluation correcte du risque de crédit a révélé la perte totale de fonds propres de la banque. En outre, celle-ci a été impliquée dans des opérations douteuses ».

La banque Alta-Bank, pourtant classée 186ème banque russe en termes d’actifs par Interfax, a également été placée en faillite par la banque centrale, notamment à cause de « pertes de liquidités ». Alta-Bank n’était tout simplement plus en mesure de remplir ses obligations envers ses créanciers.

Rappelons que Vnechprombank, placée en faillite fin janvier par la banque centrale russe suite à la découverte d’irrégularités massives dans ses comptes, était classée 40ème banque du pays en termes d’actifs. Le secteur bancaire russe compte des centaines de banques fragiles, parfois aux pratiques douteuses. Avec la chute du rouble, des dizaines d’établissements bancaires ont déjà fait faillite en Russie.

Vers une disparition du cash en Europe ?

Bien que le cash représente encore 70% des paiements en Europe, il pourrait rapidement disparaître au profit du paiement sans contact. Vers une société sans cash en Europe ?

Une société sans cash en europeEn effet, selon Visa, cette moyenne n’est pas représentative puisque de nombreux pays d’Europe ont déjà commencé à abandonner le cash, notamment grâce à la forte expansion du paiement sans contact. Mais cette tendance pourrait bien être l’un des signes de l’avènement de la disparition totale du cash en Europe.

Même si 70% des paiements sont toujours effectués en espèce en Europe, en moyenne, il est fort probable que le cash soit amené à disparaître d’ici la prochaine décennie, entièrement remplacé par le paiement via smartphone ou carte bancaire. Au total, 1,7 milliard de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015 en Europe, où l’on recense désormais près de 3 millions de terminaux de paiement compatibles avec cette technologie, soit la moitié du parc total ( 6 millions de terminaux).

Ce mode de paiement s’est déjà largement démocratisé au Royaume-Uni, où 1 transaction sur 7 réalisée par carte Visa se fait sans contact, alors que le rapport était encore de 1 sur 25 seulement l’année dernière ! Cette rapide hausse s’explique notamment par à la démocratisation du paiement sans contact dans les transports en commun de Londres. Désormais, seulement 40% des paiements sont effectués en cash au Royaume-Uni. Même constat en Pologne et en République tchèque, où les paiements sans contact représentent désormais 40 à 50% des transactions. Dans ces pays, certaines enseignes n’acceptent même plus les paiements en espèces. Les pays d’Europe du nord sont donc les premiers à s’orienter vers une société sans cash, avec un très fort et rapide développement du paiement sans contact.

En France, pas moins de 100 millions de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015, soit 5 fois plus que l’année précédente. On compte désormais 500 000 terminaux compatibles avec la technologie sans contact dans l’hexagone, soit plus du tiers du parc total. D’ici à 2020, 100% du parc français devrait être « paiement sans contact friendly ». Et avec le développement du paiement sans contact, la probable disparition du cash en France et en Europe.

 

1 million de Chinois escroqués via une chaîne de Ponzi

Près d’1 million de Chinois ont été escroqués via une chaîne de Ponzi sur une plateforme de prêts entre particuliers. Une escroquerie qui s’élève à 7,6 milliards de dollars.

La plus grande escroquerie au monde via une chaîne de PonziEnviron 1 million de chinois ont été victimes d’une escroquerie financière sur une plateforme de prêts entre particuliers qui utilisait un système de Ponzi. Ezubao, une des principales plateformes de prêts entre particuliers en Chine, avait mis en place une chaîne de Ponzi d’un montant total de 7,6 milliards de dollars. 900 000 Chinois ont ainsi été escroqués sur la plateforme Ezubao, qui promettait des offres très attractives avec des taux d’intérêt grimpant jusqu’à 15%. Au total, 21 personnes ont été impliquées dans cette affaire d’escroquerie et ont été arrêtées par la police chinoise.

La plus grande escroquerie au monde via une chaîne de Ponzi

La police chinoise avait ouvert une enquête sur Ezubao en décembre dernier et avait gelé les avoirs de la société. Cette gigantesque escroquerie pourrait bien être la plus grande arnaque au monde ayant utilisé une chaîne de Ponzi. Le gouvernement s’inquiète d’ailleurs des dérives liées aux plateformes de prêts entre particuliers sur Internet, peu ou pas réglementées, qui pourraient menacer la stabilité financière du système. Les escroqueries financières ont en effet coûté pas moins de 24 milliards de dollars à la Chine en 2015.

Le comparateur des tarifs bancaires est en ligne

Bercy vient de lancer officiellement son comparateur en ligne et gratuit des tarifs bancaires en France.

comparateur public des tarifs bancairesMichel Sapin a présenté hier le comparateur en ligne de tarifs bancaires du ministère des Finances ( voir Un comparateur public et en ligne des tarifs bancaires ). Sur le site www.tarifs-bancaires.gouv.fr, il est donc désormais possible de comparer gratuitement les principaux tarifs et frais bancaires de près de 150 banques. Ce site répertorie en toute transparence les tarifs de 98% marché bancaire français est sera actualisé toutes les semaines.

Contrairement aux comparateurs en lignes de frais bancaires déjà existants, qui sont privés, celui-ci est « anonyme, déconnecté de toute mise en valeur ou de sollicitation commerciale », explique le ministre des Finances Michel Sapin. Avec le lancement de son comparateur en ligne, Bercy souhaite mettre en concurrence les banques afin de faciliter la mobilité bancaire. La loi permettra en effet de changer de banque sans aucune autre démarche administrative qu’un mandat de changement de domiciliation à partir de février 2017.

Le comparateur public tarifs-bancaires.gouv.fr recense notamment les frais pour tenue de compte, qui seront généralisés cette année sur les grands réseaux bancaires ( BNP Paribas, Société Générale, BNP Paribas, LCL, etc..) alors qu’ils étaient encore gratuits jusqu’ici. Avec le contexte des taux bas et leurs besoins en investissements dans le numérique ( voir L’ évolution des banques vers le digital), les banques cherchent de nouvelles sources de revenus et vont donc désormais imposer à leurs clients des frais pour tenue de compte. Une « nécessité » confirmée et appuyée par le ministre des Finances, qui indique toutefois qu’il faudra bien « vérifier que le service de tenue de compte est bien rendu » . Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a d’ailleurs pour rôle de vérifier ce que signifie la « tenue de compte », afin d’éviter les abus et que les consommateurs se retrouvent à payer deux fois pour une même prestation.

Mais à peine en ligne, le comparateur public des tarifs bancaires est déjà la cible des critiques. Le Monde relève en effet l’impossibilité d’estimer le total des frais payés par un client dans sa banque. Il n’est donc tout simplement pas possible de comparer la totalité des frais bancaires entre une banque et une autre. De plus, il n’est possible de comparer que 6 tarifs en même temps sur la quinzaine proposée. Selon Mathieu Escot, responsable des études à l’UFC-Que Choisir, « Tout ce qui contribue à améliorer l’information du consommateur est évidemment une bonne chose, mais cet outil est nettement insuffisant face aux 250 lignes de frais des plaquettes tarifaires des banques. Ce site ne prend pas non plus en compte les packages – ces formules tout compris souscrites par 60 % des Français […] Finalement ce n’est pas un comparateur […] Ce n’est pas ce site qui va améliorer la mobilité bancaire », conclut-il.

JPMorgan va utiliser la technologie Blockchain pour réduire ses coûts

Afin de réduire ses coûts, JP Morgan, première banque américaine en termes d’actifs, va utiliser la technologie Blockchain qui est derrière le bitcoin ( voir La technologie Blockchain, c’ est quoi ?).

JPMorgan se lance dans le BlockchainDepuis plusieurs mois, les banques et autres établissements financiers étudient de très près les possibilités d’application de la technologie Blockchain, qui est pour le moment utilisée pour la monnaie virtuelle bitcoin ( voir aussi Les banques se mettent au Bitcoin). Et alors que la CDC planche toujours sur le sujet ( voir La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain), la banque américaine JP Morgan vient d’annoncer son association avec Digital Asset Holdings, start-up spécialisée dans le Blockchain, pour utiliser cette technologie dans une optique de réduction des coûts.

JPMorgan et Digital Asset Holding vont ainsi lancer un projet pilote d’utilisation du Blockchain dans le but de réduire le coût et la durée des transactions. Digital Asset Holding, véritable référence du Blockchain, est dirigée par Blythe Masters, qui n’est autre que l’ancienne patronne des matières premières chez JPMorgan.

La première banque américaine étudie toujours les autres possibilités d’application du Blockchain, notamment pour les problèmes de liquidité sur son portefeuille de prêts. En étant l’une des premières banques à se lancer dans la technologie Blockchain, JPMorgan compte bien s’imposer en leader de l’industrie bancaire.

Vers une nouvelle crise financière sans précédent

D’après Patrick Artus, les banques centrales préparent le terrain de la prochaine crise financière, qui sera bien pire que la crise de 2008.

la prochaine crise financiere sera pire qu en 2008Dans son dernier livre « La folie des banques centrales », Patrick Artus critique la politique actuelle des banques centrales. Le chef économiste de Natixis estime que les banques centrales sont des pousse-au-crime et qu’elles préparent la prochaine crise financière en continuant aveuglément à faire marcher la planche à billets. Une crise financière sans précédent qui sera bien plus grave que la crise des subprimes de 2008 selon lui ( voir aussi La crise de 2008 pour les nuls). L’opinion de Patrick Artus sur les politiques des banques centrales est régulièrement partagée par Olivier Delamarche sur BFMTV ( voir Bilan du QE de la BCE).

Patrick Artus revient sur la bulle Internet à la fin des années 90, sur la crise de l’immobilier en 2007-2008, sur la crise qui a touché les pays émergents en 2013, et analyse la situation actuelle. Avec 5500 milliard d’euros de dettes souveraines à taux négatif aujourd’hui, il est légitime de se demander ce qui peut se passer, si comme le fait la Fed, les taux remontent graduellement. Pour Patrick Artus, « du moment que vous amenez les taux d’intérêt à long terme à un niveau extrêmement bas, vous êtes dans une énorme irréversibilité. »

 

Patrick Artus pointe notamment du doigt les politiques actuelles des banques centrales en matière de création monétaire. Ces politiques, sans effets sur l’économie réelle, pourraient avoir de graves conséquences à l’avenir. Il souligne toutefois les « comportements très favorables » des banques centrales lors de la crise de 2008, mais critique avant tout leur immobilise actuel.

Voir la vidéo de Patrick Artus qui prévoit une nouvelle crise financière sans précédent