Certification AMF éligible au CPF

CPF imageDorénavant l’examen relatif aux connaissances professionnelles minimales des acteurs des marchés financiers certifié par l’autorité des marchés financiers (AMF) est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF).

Les cursus de préparation à cet examen (format présentiel et/ou distentiel) sont également éligibles au CPF.

Pour vous préparer au mieux à l’examen certifié AMF, vous pouvez donc sélectionner l’un de nos packages, en y ajoutant les journées de formation en présentiel sur les sujets des 12 chapitres AMF que vous souhaitez approfondir.

Nous pouvons vous proposer des formules personnalisées et très souples, en mixant l’apprentissage en ligne ainsi qu’en salle avec un formateur. De fait, vous optimiser vos chances de réussite à l’examen certifié AMF.

 

Liste de nos formations éligibles au CPF dans le cadre de la certification AMF

 

Pour trouver le code CPF correspondant à votre branche professionnelle : http://www.intercariforef.org/formations/certification-81431.html

La fiche de la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) décrivant l’examen certifié AMF : https://inventaire.cncp.gouv.fr/fiches/1451/

Formations Catalogue éligibles au CPF dans le cadre de la certification AMF

CPFListe de nos formations Catalogue éligibles au CPF dans le cadre de la certification AMF :

Finance pour les non–financiers

Les bases de la communication financière

Gestion des risques financiers : contrepartie, taux, change, liquidité

Risque opérationnel et systèmes d’ information

Gestion d’actifs : acteurs, produits, stratégies

Fondamentaux sur les OPCVM

Marché actions : fondamentaux et pratiques

Marché de taux : fondamentaux et pratiques

Introduction aux marchés financiers

Initiation aux produits dérivés : options, futures, swaps

La gestion de fortune et le secret bancaire

Fiscalité et organisation du patrimoine en assurance vie

Présentation d’Euroclear et les systèmes de règlement livraison

Analyse financière: fondamentaux et pratiques

Introduction aux marchés financiers

 

Vous pouvez également nous contacter pour des formations « Sur Mesure » dans le cadre de préparation à l’examen certifié AMF : certificationAMF@actions-finance.com

 

Pour trouver le code CPF correspondant à votre branche professionnelle : http://www.intercariforef.org/formations/certification-81431.html

La fiche de la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) décrivant l’examen certifié AMF : https://inventaire.cncp.gouv.fr/fiches/1451/

Investir sur les matières premières avec les CFD

Le pétrole, l’or, le coton, le riz sont autant de premières qui présentent des opportunités d’investissement, que ce soit pour diversifier ses actifs, trader sur le court terme ou le long terme. La relative stabilité du marché des matières premières par rapport à celui des actions en font un investissement largement prisé des investisseurs institutionnels et particuliers.

Investir sur les matières premières peut se faire par de nombreux moyens : un OPCVM qui permet de se positionner par le biais d’un fond d’investissement dont les actions sont indexées sur le cours de matières premières, avec les futures ou les options binaires ou encore par le biais des CFD. Les CFD se sont largement popularisés au cours de la dernière décennie, notamment grâce à la démocratisation du trading en ligne.

Les CFD (acronyme de Contrat For Difference) s’achètent auprès d’un courtier. A la différence des options ou des futures le contrat n’est pas défini dans le temps. L’investisseur peut ainsi choisir d’encaisser des pertes ou des gains à tout instant lorsqu’il décide de liquider sa position. Le prix des CFD est d’une grande souplesse, car l’investissement ne se fait pas directement sur l’actif sous-jacent. Ce système permet également de prendre position avec ou sans effet levier aussi bien à la hausse qu’à la baisse. Bien que présentant une opportunité de gain supérieure à une option par exemple, cette particularité expose toutefois l’investisseur au risque d’une perte supérieure à l’investissement.

Souvent considérées comme un placement stable, les matières premières ne bénéficient pas toutes de cette caractéristique. Le cours de chaque matière première a son comportement propre et il serait illusoire de toutes les ranger dans un seul et même unique secteur. On le voit par exemple de manière évidente avec le pétrole dont l’évolution des prix a surpris plus d’un investisseur au cours des derniers mois. C’est aussi le cas avec les matières premières agricoles, comme le jus d’orange dont le prix a évolué à la hausse de manière totalement imprévisible en raison de l’impact d’El Nino. Les matières premières sont donc loin d’être des investissements simples. Comme le souligne Nicolas Cheron 90% des analystes se sont ainsi trompés sur l’évolution du cours du pétrole en 2015.

L’année 2016 devrait aussi réserver son lot de surprises notamment sur le cuivre, le cacao, le café arabica, le gaz naturel ou encore l’or. En matière de placement “les conseilleurs ne sont pas les payeurs” il faut donc se défier de toute analyse facile car dans les faits il est totalement impossible de prévoir l’avenir avec certitude.

Fusion de Deutsche Börse et LSE

La transaction, confirmée mercredi par l’opérateur allemand, doit permettre de faire 450 millions d’euros d’économies grâce à des synergies entre les deux groupes. Les actionnaires de LSE détiendront 45,6% de la nouvelle entité et ceux de Deutsche Börse une majorité de 54,4%.

Fusion de Deutsche Börse et LSELa troisième fois aura été la bonne. Deutsche Börse et le London Stock Exchange (LSE) se sont entendus. L’Allemand  a annoncé mercredi 16 mars avoir conclu un accord pour une fusion avec le Britannique , avec qui il était en négociations pour créer un nouveau poids lourd dans l’univers des opérateurs boursiers. Les deux précédentes tentatives de rachat de LSE par l’opérateur boursier allemand avait échoué en 2000 et 2005.

« Après approbation du conseil de surveillance de Deutsche Börse, le directoire de Deutsche Börse a conclu un accord sur la mise en place d’une fusion avec LSE, sous la forme d’une holding » domiciliée au Royaume-Uni, a déclaré le groupe dans un communiqué.

Le LSE est notamment l’opérateur des Bourses de Londres et Milan et gère de surcroît la société d’investissement et d’indices américaine Russell Investments, tandis que Deutsche Börse possède la Bourse de Francfort, ainsi que la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream et la plateforme de produits dérivés Eurex.
Une fusion « entre égaux »

Cette fusion se fera « entre égaux », comme prévu entre les deux groupes, précise le document de Deutsche Börse. Les actionnaires de LSE détiendront 45,6% de la nouvelle entité et ceux de Deutsche Börse une majorité de 54,4%.

L’opération permettra de créer « un groupe leader d’infrastructures de marché mondiales basé en Europe ». La fusion doit permettre de faire 450 millions d’euros d’économies grâce à des synergies entre les deux groupes.

Installé à Eschborn (ouest de l’Allemagne), Deutsche Börse avait échoué dans le passé à fusionner avec NYSE Euronext, qui opère côté américain la Bourse de New York et côté européen les places de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne.

La BCE élargit sa politique de rachat à la dette privée

La BCE va élargir son programme de rachat d’actifs ( QE) à la dette privée. Elle va également élargir ses rachats de dette de 20 milliards d’euros par mois pour les porter à 80 milliards.

La BCE élargit sa politique de rachat à la dette privéeLa BCE vient de publier un communiqué dans lequel elle annonce plusieurs mesures visant à redresser les anticipations d’inflation: le taux de dépôt va passer de -0,3% à -0,4% ( après avoir été déjà abaissé de 10 points de base en décembre), le taux de refinancement passe de 0,05% à 0%, et le taux marginal passe de 0,3% à 0,25%.

La BCE a également annoncé qu’elle allait relever le plafond du QE de 20 milliards d’euros par mois à partir d’avril 2016, pour atteindre 80 milliards d’euros. La date de fin du QE étant toujours fixée à la fin mars 2017, ce sont 240 milliards d’euros au moins qui seront rachetés. Le QE sera en tout de 1 680 milliards d’euros. Pour combler le manque de titres à racheter, la BCE a décidé d’élargir son programme au rachat de dette privée d’entreprises non financières notée en catégorie investissement par les agences. La BCE se lance donc pour la toute première fois dans le rachat de dette privée et sort ainsi du canal habituel de transmission de sa politique monétaire par les banques. Pour les PME, une 3ème série de prêts à long terme ( 4 ans) pour les banques, les TLTRO, sera lancée. Le taux de ces prêts pourront être négatifs si les banques accordent davantage de prêts.

La BCE est déterminée à redresser l’inflation afin de restaurer la confiance des investisseurs et de redresser les anticipations d’inflation.

Vers un grand retour de la titrisation en Europe ?

Après avoir été à l’origine de la crise financière de 2008, la titrisation pourrait bien faire son grand retour en Europe avec l’appui de la Commission européenne.

retour de la titrisation en EuropeEn effet, le Parlement européen examine actuellement un texte de loi sur la titrisation soumis par la Commission européenne dans le cadre de son projet d’union des marchés de capitaux, dont la mise en place est prévue pour 2019. Ce projet de loi a pour objectif de diversifier les sources de financement des entreprises européennes, et donc de les rendre moins dépendantes du crédit bancaire, qui représente encore plus de 60% du financement de l’économie européenne, contrairement aux Etats-Unis, où les entreprises sont bien plus nombreuses à se financer sur les marchés. D’après la Commission européenne, le « paquet titrisation » pourrait permettre de relancer les investissements et la croissance en Europe.

La titrisation, qu’est-ce que c’est ?

La titrisation est un mécanisme financier qui permet de transférer des actifs financiers ( tels que des créances) à des investisseurs, en les transformant en titres émis sur les marchés.

En regroupant des crédits ( crédits auto par exemple) au sein d’instruments financiers ensuite vendus à des investisseurs, les banques libèrent de la place dans leurs bilans, ce qui leur permet de consentir de nouveaux prêts, aux PME notamment. D’après la Commission européenne, il serait ainsi possible de générer 100 à 150 milliards d’euros de financements supplémentaires pour l’économie européenne en ramenant le marché de la titrisation à son niveau d’avant la crise de 2008.

Alors que le marché de la titrisation a déjà redécollé aux Etats-Unis ( 1 240 milliards sur les 3 premiers trimestres 2015), il reste encore à un niveau très bas en Europe, avec des volumes d’émissions atteignant 141,3 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2015. En 2008, les volumes d’émissions avaient atteint 818,7 milliards d’euros sur toute l’année en Europe.

Pour éviter les dérives de la crise de 2008, lorsque le marché de la titrisation n’était pas encore régulé, la Commission européenne compte promouvoir une titrisation de qualité, transparente, simple et standardisée. Il ne sera donc désormais plus possible de mélanger des prêts immobiliers et des crédits automobiles…

De Bâle 3 vers Bâle 4 ?

Alors que les nouvelles normes de Bâle III sont progressivement en train d’être appliquées, le comité de Bâle vient de réviser certaines de ces réglementations. Vers Bâle 4 ?

vers bale 4Les régulateurs réfléchissent à l’évolution de Bâle 3 et souhaitent désormais modifier le mode de calcul du dénominateur du ratio de solvabilité, notamment concernant les actifs pondérés par les risques (RWA). Dans cette optique, le comité de Bâle a récemment publié un texte proposant une nouvelle version d’une consultation sur la mesure du risque de crédit en méthode standard, avec notamment le retrait de certains critères d’évaluation qui semblaient très éloignés de l’appréciation des risques, au profit de notes externes cumulées à une analyse en interne. Malgré tout, certains points tels que le risque immobilier résidentiel, les entreprises investment grade ainsi que les financements spécialisés semblent encore poser problème.

Les régulateurs ont également publié une révision du cadre concernant le risque de marché. Ils ont ainsi durci le processus de validation des modèles internes, et ont inclus le risque d’illiquidité ainsi que la meilleure prise en compte des risques extrêmes. Ils estiment ainsi que les fonds propres requis au titre du risque de marché pourraient augmenter de 40 % en moyenne pondérée.

C’est d’ailleurs ce point qui inquiète le plus les professionnels, et ce malgré les nombreuses tentatives de communication des régulateurs visant à assurer que ces normes permettront bien une meilleure comparabilité des modèles internes, et qu’il s’agit pas simplement d’augmenter substantiellement les exigences globales de capital.

Pour certains analystes indépendants, l’idéal serait d’arriver à faire davantage converger les modèles internes. Mais l’exercice reste compliqué et les banques doivent pouvoir garder un peu de souplesse. La question est donc de savoir où placer le curseur. Et c’est sur ce sujet que se porteront les réflexions entourant l’évolution des normes de Bâle 3vers Bâle 4 ?

Baisse des dividendes de 2,2% dans le monde en 2015

Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde entier on baissé de 2,2% en 2015, pour atteindre 1 150 milliards de dollars, soit 1 034 milliards d’euros.

baisse des dividendes en 2015En s’établissant à 1 150 milliards de dollars en 2015, les dividendes versés aux actionnaires par les 1 200 plus grosses sociétés en termes de capitalisation boursière dans le monde enregistrent une baisse de 26,4 milliards par rapport à 2014. Cette baisse de 2,2% des dividendes dans le monde s’explique notamment par la solidité du dollar.

L’impact de la solidité du dollar a été le plus marqué en Europe, où les mesures d’assouplissement quantitatif ont conduit à une forte baisse de l’euro. L’Europe, hors Royaume-Uni, a ainsi vu ses dividendes chuter de 12,2% à 204,5 milliards d’euros. La France décroche toutefois le titre de plus gros payeur de dividendes en Europe hors Royaume-Uni, avec 47 milliards de dollars versés, et ce malgré une baisse de 15,8% par rapport à 2014.

Le Royaume-Uni reste le deuxième plus gros verseur de dividendes au monde ( 14% du total), mais enregistre tout de même une chute de 21,7% à 107,1 milliards. Les Etats restent quant à eux les premiers verseurs de dividendes ( 43% du total mondial), et enregistrent même une hausse de 12,1% à 440,4 milliards de dollars. La Chine a enregistré la première baisse annuelle de son histoire (-1,5% à 27,9 milliards) alors que le Japon a quant à lui enregistré une hausse notable (+5,2% à 51,9 milliards).

Dividendes des sociétés financières

Les dividendes des sociétés financières, qui représentent près de 25% de tous les dividendes versés, ont enregistré une hausse de 5,2% en 2015. D’après le cabinet Henderson Global Investors, les dividendes devraient cependant augmenter de 1,6% en 2016, pour atteindre 1.170 milliards de dollars.

La crise financière de 2008 pour les nuls

Vous n’avez encore rien compris à la crise des subprimes ? Les causes de la crise financière de 2008 restent un mystère ? Alors le film « The Big Short: le casse du siècle » est fait pour vous !

la crise des subprimes pour les nuls« The Big Short : Le Casse du siècle » est un film américain réalisé par Adam McKay, avec Brad Pitt, Christian Bale et Ryan Gosling. Ce documentaire/fiction revient sur la crise des subprimes et l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis en suivant le parcours de plusieurs traders et gérants de hedge funds qui ont anticipé la crise financière et ont donc décidé de miser contre les banques.

Ce film reste avant tout didactique et est traité sur le ton de l’humour. La plupart des concepts financiers tels que la titrisation, les CDO, CDS ( Credit default swaps) et autres abs ( asset backed securities) y sont expliqués de manière ludique pour faciliter la compréhension du profane tout en faisant sourire les habitués des salles de marchés. Le film revient également sur le rôle des agences de notation dans la crise de 2008 ainsi que sur la faillite de Lehman Brothers.

The Big Short: le casse du siècle est sorti dans les salles le 23 décembre 2015, et si vous ne l’avez pas encore vu, il est temps de vous rendre dans votre cinéma le plus proche. Voir la bande annonce de The Big Short

Vers une nouvelle crise financière sans précédent

D’après Patrick Artus, les banques centrales préparent le terrain de la prochaine crise financière, qui sera bien pire que la crise de 2008.

la prochaine crise financiere sera pire qu en 2008Dans son dernier livre « La folie des banques centrales », Patrick Artus critique la politique actuelle des banques centrales. Le chef économiste de Natixis estime que les banques centrales sont des pousse-au-crime et qu’elles préparent la prochaine crise financière en continuant aveuglément à faire marcher la planche à billets. Une crise financière sans précédent qui sera bien plus grave que la crise des subprimes de 2008 selon lui ( voir aussi La crise de 2008 pour les nuls). L’opinion de Patrick Artus sur les politiques des banques centrales est régulièrement partagée par Olivier Delamarche sur BFMTV ( voir Bilan du QE de la BCE).

Patrick Artus revient sur la bulle Internet à la fin des années 90, sur la crise de l’immobilier en 2007-2008, sur la crise qui a touché les pays émergents en 2013, et analyse la situation actuelle. Avec 5500 milliard d’euros de dettes souveraines à taux négatif aujourd’hui, il est légitime de se demander ce qui peut se passer, si comme le fait la Fed, les taux remontent graduellement. Pour Patrick Artus, « du moment que vous amenez les taux d’intérêt à long terme à un niveau extrêmement bas, vous êtes dans une énorme irréversibilité. »

 

Patrick Artus pointe notamment du doigt les politiques actuelles des banques centrales en matière de création monétaire. Ces politiques, sans effets sur l’économie réelle, pourraient avoir de graves conséquences à l’avenir. Il souligne toutefois les « comportements très favorables » des banques centrales lors de la crise de 2008, mais critique avant tout leur immobilise actuel.

Voir la vidéo de Patrick Artus qui prévoit une nouvelle crise financière sans précédent