La crise financière de 2008 pour les nuls

Vous n’avez encore rien compris à la crise des subprimes ? Les causes de la crise financière de 2008 restent un mystère ? Alors le film « The Big Short: le casse du siècle » est fait pour vous !

la crise des subprimes pour les nuls« The Big Short : Le Casse du siècle » est un film américain réalisé par Adam McKay, avec Brad Pitt, Christian Bale et Ryan Gosling. Ce documentaire/fiction revient sur la crise des subprimes et l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis en suivant le parcours de plusieurs traders et gérants de hedge funds qui ont anticipé la crise financière et ont donc décidé de miser contre les banques.

Ce film reste avant tout didactique et est traité sur le ton de l’humour. La plupart des concepts financiers tels que la titrisation, les CDO, CDS ( Credit default swaps) et autres abs ( asset backed securities) y sont expliqués de manière ludique pour faciliter la compréhension du profane tout en faisant sourire les habitués des salles de marchés. Le film revient également sur le rôle des agences de notation dans la crise de 2008 ainsi que sur la faillite de Lehman Brothers.

The Big Short: le casse du siècle est sorti dans les salles le 23 décembre 2015, et si vous ne l’avez pas encore vu, il est temps de vous rendre dans votre cinéma le plus proche. Voir la bande annonce de The Big Short

Les fonds d’ investissement peuvent prêter aux entreprises

Les fonds d’investissement professionnels français labellisés ELTIF sont désormais autorisés à accorder des prêts aux entreprises.

fonds investissement prêts entreprisesDepuis décembre dernier, un amendement adopté par les députés autorise les fonds professionnels français labellisés ELTIF à prêter aux entreprises. Encore une fois, le monopole bancaire du crédit se voit fragilisé.

Les fonds européens d’investissement de long terme ( FEILT ou ELTIF) ont pour vocation d’investir à long terme dans des sociétés non cotées, ou cotées s’il s’agit de PME, ou encore dans des projets d’infrastructure et autres actifs non liquides. Ouverts aussi bien aux investisseurs institutionnels qu’aux particuliers ( sous certaines conditions), les fonds ELTIF doivent investir au moins 70% de leur capital dans des actifs tels que des instruments de dette (prêts ou obligations) émis par des entreprises éligibles.

Cette capacité des fonds ELTIF à prêter directement aux sociétés s’inscrit dans la volonté de la Commission européenne de relancer la croissance en Europe, notamment en favorisant la diversification des sources de financement des entreprises. En effet, les PME européennes auront besoin de 2 700 milliards à 3 100 milliards d’euros, d’ici à la fin 2020, pour financer leur croissance et rembourser leurs emprunts. Mais l’économie européenne reste dépendante à plus de 60% du crédit bancaire.

Dans un contexte de taux bas, le financement de l’économie réelle procure aux investisseurs des rendements plus attractifs, plus réguliers et moins risqués. Mais en France, le monopole bancaire en matière de crédit interdit aux fonds d’investissement d’accorder directement des prêts. Les pouvoirs publics doivent donc plancher sur des aménagements réglementaires pour permettre aux fonds d’investissement français labellisés ELTIF de consentir des prêts aux entreprises, faute de quoi ils seront absents de ce nouveau marché du financement imaginé par Bruxelles. L’AMF avait ainsi lancé le 22 octobre dernier une consultation publique sur « la possibilité, pour un fonds d’investissement, d’octroyer des prêts. »

L’Assemblée nationale a adopté en décembre dernier un amendement permettant aux fonds professionnels spécialisés (FPS), aux fonds professionnels de capital-investissement (FPCI) et aux organismes de titrisation labellisés ELTIF de consentir des prêts aux entreprises.

source: lesechos.fr

Vers de nouvelles régulations sur le marché des crédits immobiliers ?

Le comité de Bâle envisagerait d’imposer aux banques françaises une meilleure sécurisation dans leur bilan des prêts immobiliers. Vers de nouvelles régulations sur le marché des crédits immobiliers ?

prêts à taux fixes et risque de taux pour les banquesLe régulateur souhaite en effet sécuriser davantage les bilans des banques qui accordent des prêts immobiliers, ce qui pourrait modifier les pratiques actuelles. Néanmoins, ces nouvelles régulations n’interviendraient pas avant la période 2019-2024. Les régulateurs internationaux ont déjà lancé un projet de révision des pondérations du risque crédit, qui pourrait avoir un impact très concret sur les banques françaises.

Les banques françaises détiennent plus de 860 milliards d’euros de crédits à l’habitat dans leur bilan aujourd’hui. Or, ces crédits à l’habitat sont toujours considérés comme des actifs plutôt sûrs. Les nouvelles régulations envisagées par le comité de Bâle pourraient bien dégrader la qualité de l’actif « crédit immobilier » et ainsi obliger les banques françaises à constituer davantage de fonds propres pour une quantité équivalente de crédits immobiliers accordés.

Les banques françaises, elles, sont plutôt dubitatives face aux préconisations du comité de Bâle. D’après le Crédit Foncier, les premiers touchés par ces nouvelles réglementations seraient les acquéreurs les plus pauvres, aux profils les plus risqués. De plus, le secteur bancaire français affiche depuis des années un des taux de défaut de ses crédits immobiliers résidentiels parmi les plus faibles du monde.

Risque de taux pour les banques françaises

On ne peut cependant pas nier qu’il existe actuellement un risque de taux qui pèse sur le secteur bancaire français, notamment en cas de hausse rapide des taux interbancaires de refinancement. Ces taux dépendent en partie des taux de la BCE, et représentent un risque de taux pour les banques françaises, qui octroient massivement des prêts à taux fixe aux ménages. Les encours de crédits immobiliers aux particuliers étaient constitués à environ 85 % de prêts à taux fixe en 2013, un niveau porté à 92% aujourd’hui. Avec le contexte actuel de taux bas, ce niveau devient risqué et fait donc peser un risque de taux sur les banques françaises.

Les établissements bancaires français pourraient donc bien devoir revoir leur façon de traiter le risque de taux dans leur bilan, notamment via l’augmentation de fonds propres pour les crédits immobiliers à taux fixe. Une autre solution, même si elle ne plait pas au secteur bancaire, pourrait être le retour aux prêts à taux variables afin de faire peser le risque de taux sur l’emprunteur. Face à ce risque de taux, les banques françaises ont également la possibilité de sortir les prêts de leur bilan via la titrisation.

Les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?

Y-a-t-il une crise de confiance sur les marchés financiers face à la stratégie de la Fed, au ralentissement chinois et même face aux entreprise ( avec l’exemple de Volkswagen) ?

Les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?Alors que le CAC 40 a ouvert en baisse en début de semaine après avoir gagné 1,2% la semaine derniere, les marchés vont-ils continuer à baisser ?

La zone de turbulence pourrait bien perdurer jusqu’à la fin de l’automne. Cette période de turbulence tient à la digestion des chocs estivaux et la mesure de leur impact sur la dynamique bénéficiaire des entreprises et donc sur les progressions boursières. Elle tient également au dégonflement de certaines bulles boursières liées à une action très volontaristes des banques centrales.

Dans ce contexte, quelle stratégie adopter sur les marchés financiers ?

Les obligations sont le seul actif protecteur depuis cet été: variations sur les dettes obligataires et sur la dette américaines qui sont vraiment ténues ( les taux américains ont très peu baissé cet été), le marché du crédit dans la tourmente, et le marché actions très volatile même si le marché américaine semble plus protecteur.

On annonce pourtant des chiffres optimistes: croissance américaine au 2ème trimestre révisée à la hausse à 3,9%, croissance de 0,7% en France au 2ème trimestre alors que l’on annonce 20 000 chômeurs supplémentaires de catégorie A…

D’après Olivier Delamarche, les chiffres de l’économie mondiale sont truqués ( voir Comment les chiffres de l’ économie mondiale sont manipulés). Volkswagen en est un exemple, mais les Etats font pareil: en Chine, aux Etats-Unis, en Europe, tous les chiffres officiels sont truqués et faussés. Selon lui, la croissance chinoise se situe autour de 2 à 3% et non pas au niveau annoncé ( voir Vers une récession en Chine ?).

La baisse du pétrole et la baisse de l’euro devaient apporter une croissance significative, or on ne constate toujours pas de reprise de la croissance ni de l’emploi… Aux Etats-Unis, les analystes prévoient 0% de croissance bénéficiaire sur 2015… « Comment peut avoir une croissance de 3,9% comme annoncé quand on prévoit une hausse nulle des bénéfices des entreprises ? », s’interroge Olivier Delamarche.

« Plein de choses aujourd’hui montrent que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être: sur les marchandises, sur le commerce, sur plein de chose, explique Olivier Delamarche… […] Les gens commencent à s’apercevoir que les chiffres que l’on nous donne à longueur de journée ne sont pas la réalité […] Un seul vrai truc aujourd’hui: vous achetez car vous avez une banque centrale derrière vous. Or, pourquoi les gens commencent-ils à avoir peur ? Car ils s’en sont aperçus, car madame Yellen a l’air de perdre les pédales ( voir Conséquences du maintien des taux bas de la Fed), et si elle perd les pédales, ce n’est pas bon du tout ».

Voir les vidéos les marchés financiers vont-ils continuer à baisser ?

Vers une récession en Chine ?

Selon Olivier Delamarche, la Chine se dirige tout droit vers une récession violente, voire une dépression similaire à celles des années 30 aux Etats-Unis.

Vers une récession en Chine ?Olivier Delamarche était l’invité de BFM Business pour analyser la situation économique en Chine. Et d’après lui, la Chine va devoir faire face à une grave récession.

« La banque centrale chinoise a perdu un peu le nord, explique Olivier Delamarche. Un coup elle monte, un coup elle baisse ses taux, un coup elle monte le montant des réserves obligatoires, un coup elle les baisse. On sent bien qu’elle n’est pas à l’aise… Elle n’est pas à l’aise pourquoi ? Parce qu’elle est coincée: elle fait face à un ralentissement de croissance et à une bulle de crédit. Il faudrait faire exactement l’inverse pour l’une et pour l’autre. Aujourd’hui elle fait face depuis le début de l’année a des sorties considérables de capitaux. La banque centrale chinoise n’est pas bien car elle ne sait pas quoi faire. Sa réponse en début d’année a été de mettre 1 trillion pour relancer l’investissement et les infrastructures. Pourtant, la Chine est en surcapacité et en surinvestissement. Que font les Chinois pour maintenir la croissance ? Ils réinvestissent: c’est toujours les mêmes recettes qui ne fonctionnent pas. Malheureusement, la Chine va faire face à une récession extrêmement violente, voire à une dépression, du type des années 30 aux Etats-Unis. S’il est vrai que quand la Chine aura réglé ses problèmes, dans 5 ou 10 ans, elle tirera à nouveau la croissance mondiale car elle aura changé de modèle. Mais un changement de modèle ne se fait jamais de façon linéaire, ça se fait avec des ruptures, qui peuvent extrêmement violentes. Or, on a abusé de tout en chine: croissance, investissement, crédit, etc…, et ce pendant des années. Or il va falloir payer tout cela, et cela risque d âtre assez difficile. »

 

Hausse des bénéfices des banques européennes

Les bénéfices des grandes banques européennes ont atteint leur plus haut niveau depuis 2011. Les 10 plus grandes banques européennes ont en effet enregistré un bénéfice net global de 11,4 milliards d’euros au 2ème trimestre 2015.

Hausse des bénéfices des banques européennesLes premiers effets du QE de la BCE ? Les bénéfices des grandes banques européennes n’ont jamais été si élevés depuis 2011 ( voir aussi Les excellents résultats de BNP Paribas). La Société Générale a même enregistré ses meilleurs résultats depuis 2007, avec un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros ( voir Hausse des bénéfices pour Société Générale). Les 10 plus grandes banques européennes ont toutes vu leurs résultats augmenter d’au moins 10% sur 1 an.

Ces bons résultats s’expliquent par les cessions d’actifs mais également par la baisse du coût du risque dans de nombreux, une baisse liée au début de reprise économique en zone euro. Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, prévoit une hausse de 1,2% du PIB en France cette année. Cette conjoncture favorable a également permis de relancer le marché des crédits, avec une hausse des crédits depuis le mois de mars, favorisée par la politique monétaire de la BCE, après de longs mois de baisses.

Hausse des crédits en France en 2015

Les encours de crédit des Banques Populaires et des Caisses d’épargne ont augmenté de 2,7% sur 1 an. Les encours de crédit du Crédit Agricole en France ont quant à eux augmenté de 2,2% sur 1 an, contre 1,3% pour les réseaux de la Société générale en France et 0,8% pour ceux de BNP Paribas.

On constate notamment une hausse du crédit à la consommation et du crédit immobilier. La faiblesse des taux a en effet entraîné de nombreuses renégociations de prêts à l’habitat. Si ces taux bas n’ont pas pesé sur leurs résultats du 2ème trimestre 2015, les banques redoutent néanmoins leurs conséquences à moyen terme. Ils pourraient en effet peser sur les bénéfices des banques dans les prochains mois. Mais la remontée des taux longs constatée depuis mai, synonyme de reprise économique, devrait permettre aux banques européennes d’augmenter leur marge d’intérêt.

La banque de financement et d’investissement (BFI) de ces établissements a également pu bénéficier de la volatilité sur les marchés avec la crise grecque. Mais pour parvenir à afficher une telle hausse de leur bénéfice net, les banques européennes ont également dû réduire leurs frais de gestion. Elles devraient continuer dans cette voie dans les années à venir, notamment pour faire face à la hausse des coûts liés aux nouvelles réglementations. Après Société Générale ( voir Plan d’ économie pour Société Générale), BNP Paribas envisage désormais un plan d’économie visant à réduire de 20% les coûts de sa banque de financement et d’investissement d’ici 2019.

Les actifs des ETF dépassent ceux des hedge funds

Les actifs des ETF, à 2 971 milliards de dollars fin juin, ont dépassé les actifs des hedge funds, à 2 969 milliards de dollars fin juin.

Les actifs des ETF dépassent ceux des hedge fundsC’est une première: les encours gérés par les hedge funds dans le monde ont été dépassés par les ETF. Les ETF sont des fonds cotés ayant pour objectif de répliquer les variations d’un indice, d’une matière première, etc… ( voir Les ETF, qu’ est-ce que c’est ?). Les ETF et les hedge funds représentent deux conceptions de gestion que tout oppose.

Quelles sont les différences entre les ETF et les hedge funds ?

Les ETF sont des fonds gérés de manière passive, car ils obéissent à une stratégie fixée à l’avance, qui va faire que le fonds va suivre la performance d’un indice choisi par la société de gestion (moins les frais). Cela peut être la performance de l’indice CAC40 tout simplement ou bien celle d’un indice plus complexe basé sur plusieurs actifs (actions et obligations) par exemple.

Les gérants de hedge funds peuvent quant à eux aussi bien acheter que vendre à découvert des titres en fonction de leurs anticipations et sortir totalement des indices. Les hedge funds existent depuis bien plus longtemps que les ETF, mais ces derniers ne cessent de gagner des parts de marché depuis quelques années. Ils ont davantage profité de la remontée des Bourses. Les hedge funds conservent une place relativement importante au sein des portefeuilles des investisseurs institutionnels, car ils leur apportent la décorrélation et la diversification nécessaires.

Les ETF, qu’ est-ce que c’est ?

Les ETF, c’est quoi ? Définition. Les ETF (Exchange Traded Fund), en français « fonds indiciel coté », sont des organismes de placement en valeurs mobilières indiciels cotés.

ETF, définitionLes ETF reproduisent un indice boursier, qui est soit un indice actions, un indice obligataire ou bien un indice de matières premières. La fiscalité applicable aux ETF est la même que pour les OPCVM.

Les ETF ont plusieurs avantages :

  • des frais de gestions moins élevés que des OPCVM classiques,
  • négociables à tout moment de la séance,
  • pour la plupart d’entre eux éligibles au plan d’épargne en actions (PEA).

Les ETF fonctionnent de la même manière que des actions ordinaires, se négocient aussi facilement, et reflètent très fidèlement le cours sur lequel ils sont indéxés.

Les ETF sont très répandus dans le monde, et fonctionnent sur tous les grands secteurs économiques. Ils semblent donc être un biais d’investissement très aisé d’usage et a coût modéré.

Le vrai coût de l’ annulation de la dette grecque

Combien coûterait l’ annulation de la dette grecque aux contribuables français ?

Le vrai coût de l' annulation de la dette grecqueSi certaines médias ont avancé un coût compris entre 650 et 731 euros par contribuable français pour l’annulation de la dette grecque, Les Echos estiment que ce coût serait en fait bien plus faible. D’après Les Echos, le coût de l’annulation des 2/3 de la dette grecque serait en effet de 10,50 euros par an et par contribuable français. Comment expliquer un tel écart ?

L’estimation comprise entre 650 euros et 731 euros par an se base en effet sur un remboursement total de la dette grecque par les contribuables français, soit un montant de 40 milliards d’euros ( voir La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo). Une estimation erronée d’après Les Echos puisqu’elle ne tient pas compte du fait que l’Etat ne rembourse jamais la dette publique. En effet, l’Etat rembourse les emprunts arrivant à échéance via l’Agence France Trésor en effectuant un nouvel emprunt. Le remboursement des emprunts n’est ainsi jamais inscrit dans le budget de l’Etat. La durée de vie de l’Etat étant censée être infinie, il peut s’endetter, et donc emprunter, éternellement.

Mais ce n’est pas le cas de l’Etat grec. Ne pouvant plus avoir accès aux marchés financiers pour emprunter et se refinancer, il est donc contraint de rembourser ses emprunts à ses créanciers. Les créanciers de la Grèce avait imposé des taux d’intérêts extrêmement élevés après avoir déclaré le pays comme insolvable en 2010.

Les 40 milliards d’euros empruntés par la Grèce à la France ont été déjà empruntés par l’Agence France Trésor et sont ainsi déjà intégrés dans la dette publique française. D’après Les Echos, le niveau de la dette publique française ne serait donc pas impactée par l’annulation du remboursement de la dette grecque, qui ne coûterait finalement que très peu aux contribuables français. Le coût de 10,50 euros par an et par contribuable français avancé par les Echos correspond à une perte de recettes annuelles de 400 millions d’euros ( en se basant sur des taux d’intérêt de 1,5% pour les emprunts grecs), qui serait ensuite compensée par les contribuables français via des hausses d’impôt.

Voir la vidéo sur le vrai coût de l’annulation de la dette grecque

source: latribune.fr

Baisse des taux de crédit immobilier à 2,29%

Les taux de crédit immobilier ont baissé à 2,29% en moyenne en janvier 2015, un record.

Baisse des taux de crédit immobilier à 2,29%D’après Crédit Logement/CSA, les taux de crédit immobilier ont enregistré une nouvelle baisse au mois de janvier, pour atteindre une moyenne de 2,29%.

Alors qu’ils s’élevaient encore à 2,38% en moyenne en décembre, les taux de crédit immobilier se sont établis à 2,29% en moyenne en janvier ( hors coût des assurances et des garanties). Les taux d’emprunt ont ainsi perdu 81 points de base ( 0,81 %) en seulement 1 an.

Dans l’ancien, la baisse des taux de crédit immobilier survenue depuis  fin 2011 (171 points de base) équivaut à un recul des prix de 15,8 % selon Crédit Logement/CSA. Et comme les banques se refinancent à très bon compte, elles peuvent continuer à améliorer leurs marges tout en proposant des taux de crédit immobilier très bas.

Actuellement, la part de nouveaux prêts immobiliers accordés sur plus de 20 ans est de 53,5 %, contre 43,7 % au 1er trimestre 2014.

source: lesechos.fr