Malgré la crise et le pessimisme ambiant, les valeurs du CAC40 continuent de performer de manière incroyable.
Malgré la conjoncture internationale et ses incertitudes ou le risque de sortie de l’Euro, la bourse et le CAC40 persistent dans les hausses.
Les fantastiques avancées de la technologie, les coûts de développement et de fabrication divisés de manière incroyable n’y sont pas pour rien.
Avec le peu de rendement des placements sécurisés habituels, investir en bourse est intéressant, mais dans quoi et comment ?
Voyons voir ce qui peut être fait en 2017.
Les entreprises du CAC 40 sont les locomotives de l’économie française et on oublie trop souvent que celle-ci est la 5ème du monde malgré la petite taille de notre petit et notre petit nombre d’habitants, comparativement à des pays plus grands, plus peuplés et pourtant derrière nous économiquement.
Certaines entreprises du CAC40 sont des placements intéressants car elles versent des dividendes. D’autres sont intéressantes car elles ont un potentiel de hausse (ou de baisse si l’on st joueur et que l’on maitrise les instruments financiers permettant de parier sur ceci).
Vue l’atonie du marché local français, il vaut tout d’abord sélectionner des entreprises qui réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires à l’étranger.
Les grands groupes traditionnels français comme Renault, LVMH, AXA, Bouygues, Danone, Engie, Saint-Gobain, Sanofi, Safran ou Total sont des valeurs sûres. Ces sociétés n’ont pas raté les changements technologiques et ont su s’adapter pour privilégier une certaine souplesse, plus utile et plus performante en ce moment que la traditionnelle force financière pure des multinationales.
Avec ces entreprises, on peut investir traditionnellement ou « jouer » un peu plus, selon la conjoncture et l’évolution du marché d’une matière première liée à la valeur, comme naturellement avec les sociétés d’énergie, à l’instar de notre champion national puisqu’on peut trader l’action total en ligne !
D’autres champions du CAC40 sont plus des paris à long terme car ils sont positionnés sur des métiers en pleine transformation. Citons Accor, Publicis, Cap Gemini ou Vivendi. Plus que les premières citées, ces entreprises dépendent de leurs dirigeants et on doit alors parier sur la capacité de ces derniers à prendre de bonnes décisions, à savoir s’adapter aux nouvelles règles du 21ème siècle mais pas avant le marché et les concurrents sous peine d’avoir eu raison trop tôt.
Le cas des grandes banques françaises est spécifique car encore plus que la catégorie précédente de nos multinationales, elles sont face à de nouveaux concurrents dont des mastodontes high-tech (les Gafa) qui pourraient bien très rapidement décider de les concurrencer.
De plus, elles sont plus dépendantes que les autres entreprises de la législation et de la volonté politique, qui est actuellement très influencée par le populisme. Mieux vaut donc s’abstenir dans ce domaine non ?