Les président de la république et chef de l’Etat Nicolas Sarkozy doit aujourd’hui passer son Grand Oral sur le Grand Emprunt National. De façon à éviter le pugilat qui avait eu lieu lors de sa dernière conférence de presse sur le sujet du Grand emprunt, cette fois ci, tout a été bien encadré: tous les journalistes économiques qui voudront être présents devront montrer patte blanche pour entrer àl’Elysées. On attend d’ailleurs pas de grandes surprises et un président qui devrait suivre les grandes lignes donnés par le rapport dela commission Juppe Rocard.
Nicolas Sarkozy prévoit donc de ne s’exprimer que sur la question du grand emprunt national, rebaptisé depuis quelques jours sous le nom de d' »investissements d’avenir ». Il insistera à ce titre sur la répartition des 60 milliards d’euros prévus pour relancer l’économie face à la crise persistante et en particulier sur les 35 milliards attribués à ce grand emprunt: il ne devrait pas y avoir de tour de passe-passe, mais un pari fait par la commission Juppe Rocard et le président de la république sur la contribution que le secteur privé apportera aux ressources publiques puisque les industriels soutenus via le grand emprunt devront mettre la main à la poche pour accompagner cet effort.
Nicolas Sarkozy reprendra donc les 7 axes de développement préconisés par le rapport de la commission Juppe Rocard qui font la part belle à l’université (éducation), la recherche et l’innovation. Mais Valerie Pecresse a deja déclaré que même si elle allait être à la tête des 2 tiers de ce grand emprunt et des budgets accordés, elle allait composer avec ses collègues et en collaboration avec tous les partenaires sociaux. C’est d’ailleurs sur ce seul point qu’il semble que le président Sarkozy semble s’écarter des recommandations du rapport de la commission Juppe Rocard: celui ci pronait la création de plusieurs agences chargées de sélectioner les bénéficiaires et d’attribuer les fonds, ce à quoi les députés s’étaient opposés en raison du mouvement contraire en cours puisque l’on cherche plutôt actuellement à réduire le nombre de structures au sein de l’Etat. Le président les a donc écouté.