Les régulateurs internationaux ont décidé d’un assouplissement des règles de Bâle III afin de faciliter l’octroi de crédit par les banques tout en limitant le risque dans leur bilan.
Les grands banquiers centraux ont ainsi décidé d’ assouplir le périmètre de définition du ratio de levier, dans le cadre des nouvelles normes de Bâle III qui entreront en vigueur en janvier 2018, et de le fixer à 3%.
Le ratio de levier ( fonds propres durs) a donc été fixé à 3%. Dès 2018, les banques devront détenir en capitaux 3% de leurs actifs ( voir Mesures de Bâle III).
Le ratio de fonds propres durs prévu pour les normes de Bâle III a donc été sérieusement revu à la baisse. Le Comité de Bâle prévoyait initialement un ratio de levier entre 7 et 9% ( voir Bâle: vers un nouveau renforcement des fonds propres des banques), mais les banques ont jugé ce ratio trop élevé, estimant que cela les obligerait à comptabiliser les dérivés sur la base des positions brutes, qui peuvent être bien plus importantes que les positions nettes.
A cette nouvelle norme s’ajoutera également la nouvelle règlementation s’appliquant au taux structurel. Cette nouvelle réglementation obligera les établissements de crédit à détenir suffisamment de liquidités pour couvrir leurs engagements financiers à long terme pour limiter leur dépendance vis-à-vis du financement à court terme.