Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?

Combien la taxe sur les transactions financières ( TTF) rapportera-t-elle à l’Etat français ?

Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?Alors que la taxe sur les transactions financières, ou taxe Tobin, n’a toujours pas été mise en place en Europe, on ne sait toujours pas combien elle rapportera à la France. A l’heure actuelle, les estimations de recettes de la TTF varient de 700 millions d’euros jusqu’à 24 milliards d’euros par an.

La cabinet Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera entre 9,6 milliards et 24,4 milliards d’euros par an à l’Etat français. Pour arriver à cette estimation, Sia Partners s’est basé sur les volumes moyens sur plusieurs marchés (actions, obligations, dérivés, etc.). La fourchette haute, à 24,4 milliards d’euros de recettes par an, repose sur des volumes inchangés et semble donc peu réalisable étant donné que la taxe Tobin modifiera forcément le fonctionnement du marché.

En effet, d’après Bruxelles, la taxe Tobin entraînera une baisse de 15 % sur les marchés au comptant et de 75 % sur les dérivés. En tenant compte de cette baisse, Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera 15 milliards d’euros par an à l’Etat français. Dans l’hypothèse d’une baisse de 50 % des volumes actions, obligations et jusqu’à 90 % sur certains dérivés, les recettes de la taxe Tobin atteindraient 9,6 milliards d’euros.

La Commission européenne avait estimé en 2013 que la taxe Tobin rapporterait 34 milliards d’euros par an à l’ensemble des 11 pays l’ayant adoptée. En se basant sur ce montant, la France récupérerait ainsi 7,5 milliards d’euros par an de recettes via la taxe sur les transactions financières.

Les estimations de Sia Partners et de Bruxelles prennent en compte toutes les classes d’actifs ( hors marché monétaire), alors que la taxe sur les transactions financières ne devrait toucher que les actions et certains produits dérivés. Partant de ce constat, le montant des recettes de la taxe Tobin passe ainsi à 4,1 milliards d’euros par an pour la France.

D’après l’Amafi, association représentant le secteur financier, la taxe sur les transactions financières ne rapportera qu’environ 700 millions d’euros par an: «La taxe sur les dérivés ne rapportera quasiment rien, dans la mesure où toutes les opérations seront tuées ou délocalisées. Les dérivés sont des contrats commerciaux : il n’y a pas de base juridique pour les taxer s’ils sont conclus hors de la zone de la TTF. Il n’y en a pas non plus pour taxer les opérations intraday dans la mesure où il n’y pas de transfert de propriété ». D’après l’Amafi, la taxe sur les transactions financières pourrait même coûter plus qu’elle ne rapportera

Source: lesechos.fr

Qu’ est-ce qu’ un portefeuille équilibré ?

Un portefeuille équilibré est un portefeuille d’avoirs et un portefeuille d’exigibilités assortis des mêmes échéances.

Qu' est-ce qu' un portefeuille équilibré ?Le terme portefeuille équilibré sert le plus souvent à décrire des instruments et engagements du marché monétaire. S’agissant des prêts de titres, cela permet d’emprunter des titres puis de les reprêter pour une période équivalente, dans le but d’emprunter ou de prêter de l’argent à un taux ferme.

En revanche, avec un portefeuille déséquilibré, l’emprunt et le prêt des mêmes titres sur des échéances différentes se traduit par une position courte ou longue sur taux d’intérêt.

Pour plus d’informations sur Qu’ est-ce qu’ un portefeuille équilibré ?, votre notre formation Risques appliqués à la gestion de portefeuille

SICAV monétaires définition

Qu’est ce qu’une SICAV monétaire ? Les SICAV monétaires sont des SICAV ( voir Qu’ est ce qu’ une SICAV ?) permettant de rentabiliser des fonds sur des courtes périodes de 3 mois à 2 ans au maximum.

SICAV monétaires définitionAvantages des SICAV monétaires

Les SICAV monétaires offrent une grande stabilité car c’est un placement moins sujet aux variations des fluctuations de la bourse, contrairement aux SICAV actions. Les frais d’entrée et de sortie des SICAV monétaires sont moins élevés que pour les SICAV actions.

Les investissements en SICAV monétaires permettent de s’assurer des revenus fixes avec le moins de risques possibles.

Les SICAV monétaires font généralement référence à un ou plusieurs indicateurs du marché monétaire et sont principalement composées de titres de créances négociables à court terme, de bons du Trésor, d’obligations à taux fixe ou variable choisies à remboursement imminent, ainsi que d’obligations de rémunérés indexées sur les taux du marché monétaire.

Les différents types de SICAV monétaires et leurs caractéristiques

Les SICAV monétaires régulières se distinguent par une majorité de titres dont la durée de vie ne dépasse pas 3 mois.

Les SICAV monétaires dynamiques se distinguent par une majorité de titres dont la durée de vie peut aller jusqu’à 2 ans. Etant plus sujets aux variations des taux d’intérêt, les investissements en SICAV monétaires dynamiques sont plus risqués que ceux en SICAV monétaires régulières.

Fiscalité des SICAV monétaires

La fiscalité des SICAV monétaires est identique à la fiscalité des autres OPCVM ( voir OPCVM définition et caractéristiques).

Pour plus d’informations sur les SICAV monétaires, voir notre formation Fondamentaux sur les OPCVM

Assouplissement des règles de Bâle III

Les régulateurs internationaux ont décidé d’un assouplissement des règles de Bâle III afin de faciliter l’octroi de crédit par les banques tout en limitant le risque dans leur bilan.

Assouplissement des règles de Bâle IIILes grands banquiers centraux ont ainsi décidé d’ assouplir le périmètre de définition du ratio de levier, dans le cadre des nouvelles normes de Bâle III qui entreront en vigueur en janvier 2018, et de le fixer à 3%.

Le ratio de levier ( fonds propres  durs) a donc été fixé à 3%. Dès 2018, les banques devront détenir en capitaux 3% de leurs actifs ( voir Mesures de Bâle III).

Le ratio de fonds propres durs prévu pour les normes de Bâle III a donc été sérieusement revu à la baisse. Le Comité de Bâle prévoyait initialement un ratio de levier entre 7 et 9% ( voir Bâle: vers un nouveau renforcement des fonds propres des banques), mais les banques ont jugé ce ratio trop élevé, estimant que cela les obligerait à comptabiliser les dérivés sur la base des positions brutes, qui peuvent être bien plus importantes que les positions nettes.

A cette nouvelle norme s’ajoutera également la nouvelle règlementation s’appliquant au taux structurel. Cette nouvelle réglementation obligera les établissements de crédit à détenir suffisamment de liquidités pour couvrir leurs engagements financiers à long terme pour limiter leur dépendance vis-à-vis du financement à court terme.

Stress tests sur les obligations souveraines

Les prochains stress tests des banques porteront sur les obligations souveraines ( voir Formation Marché monétaire : fondamentaux et pratiques)

Stress tests sur les obligations souverainesL’Union bancaire avance doucement sur la question notamment du mécanisme de résolution des banques jugées trop faibles pour survivre. Un préalable essentiel repose chez la BCE dans la campagne d’analyse des bilans des grandes banques en Europe ( les stress tests des banques). L’exercice doit aboutir à un verdict chiffré à la fin octobre 2014, pour déterminer si une banque a besoin de fonds propres supplémentaires ou non.

Pour le membre du directoire de la BCE, Yves Mersch, une inconnue demeure la question de la pondération en capital à retenir sur les portefeuilles d’obligations souveraines dans les bilans des banques. Lors des précédents stress tests des banques européennes ( voir L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests et Stress tests de l’ ACP), ces titres n’ont pas du tout été soumis à un quota de capitaux censé couvrir des pertes.

Yves Mersch déclaré à Francfort que les obligations souveraines seront soumises aux stress tests ( voir Formation Marché monétaire : fondamentaux et pratiques).

source: les Echos

Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

Jens Weidmann, président de la Bundesbank, estime qu’un nouveau LTRO n’est pas nécessaire ( voir aussi L’ ABE n’a pas traité des LTRO dans ses stress tests).

Pas de nouveau LTRO pour Jens WeidmannEn effet, d’après le président de la Bundesbank, la hausse des taux d’intérêt de marché ne justifie pas un nouveau LTRO ( opération de prêts à long terme).

Jens Weidmann a ainsi expliqué son point de vue sur les LTRO « On ne peut induire une réaction automatique de la politique monétaire à partir d’un changement des taux du marché monétaire […] Un tel automatisme n’existe pas […] Les LTRO ne sont que l’un des nombreux instruments envisageables(…) Quant aux instruments que Continuer la lecture de Pas de nouveau LTRO pour Jens Weidmann

MES validé en Allemagne

Le MES vient d’être validé par la Cour constitutionnelle allemande. Le président allemand Joachim Gauck va enfin pouvoir signer les textes de loi sur le MES.

MES validé en Allemagne6 plaintes contre le principe du MES avaient en effet été déposées par des députés de la gauche radicale ( voir Le MES remplace le FESF en octobre). La Cour constitutionnelle allemande a finalement estimé que la loi approuvant le MES était « en grande partie en conformité avec l’exigence constitutionnelle que la souveraineté budgétaire demeure entre les mains du Bundestag« .

Selon la Cour constitutionnelle allemande, le MES n’est un moyen anticonstitutionnel de financement des déficits budgétaires des Etats de la zone euro au travers de la BCE.

Les juges suprêmes allemands ont également décidé de limiter à 190 milliards d’euros la participation de l’ Allemagne au MES ( sa part au capital du fonds). Une éventuelle augmentation de la participation de l’ Allemagne au MES ne se fera qu’avec l’approbation du Parlement allemand.

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Marché des changes – fondamentaux, outils et pratiques

Marché monétaire – fondamentaux et pratiques

Gestion du risque pays

Gestion des risques financiers

source: les Echos

Baisse du taux directeur de la BCE

La BCE envisage de baisser son taux directeur, actuellement à 1%.

Baisse du taux directeur de la BCELa BCE pourrait donc encore baisser son taux directeur sous la barre de 1% dès jeudi prochain ( voir Le taux directeur de la BCE reste inchangé). Peter Praet, chef économiste de la BCE, a déclaré « Il n’existe pas de doctrine qui dise que le taux directeur ne peut tomber sous 1%. Les baisses de taux sont autorisées quand elles contribuent à garantir la stabilité des prix à moyen terme« , confirmant ainsi le souhait de la BCE de baisser son taux directeur sous la barre de 1%, déjà à son plus bas historique.

Peter Praet a cependant déclaré qu’il fallait prendre en compte les risques et effets secondaires de taux trop longtemps très bas.

La baisse de l’inflation en Allemagne à 1,7% en juin devrait également plaider pour une baisse du taux directeur de la BCE.

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source: les Echos