Bâle III mauvais pour le commerce international ?

Il y a comme une révolte en ce moment contre les nouvelles règles de solvabilité de Bâle III notamment en ce qui concerne le financement d’opérations d’import-export.

Certains experts estiment que Bâle III pourrait coûter 0,5% à la croissance mondiale et 2% au commerce international (Banque Standard Chartered).

L’ Institue of international Finance (IIF), qui regroupe 400 banques, et le National Foreign Trade Council (qui regroupe des entreprises américaines) ont ainsi envoyé une lettre au G20 pour se plaindre.

Certaines banques comme HSBC et Standard Chartered se sont même mises activement à faire du lobby, à l’instar de la fédération bancaire française qui considère certaines dispositions de Bâle III « exagérées ».

Il faut rappeler que Bâle III (normes applicables d’ici 2019 de manière progressive) demande à ce que les banques détiennent 5 fois plus de capital qu’auparavant pour s’engager dans des opérations de financement commerce international.

Certes, le coût de financement augmenterait pour les entreprises mais ne serait-ce pas par ailleurs une manière de refroidir un peu l’emballement de la mondialisation ?

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