Quelles rémunérations pour les distributeurs de produits d’assurance ?
Peut-on intéresser un distributeur à la distribution d’un produit plutôt qu’un autre ?
Un conflit d’intérêt, c’est quoi dans ce domaine ?
Les obligations DDA ont justement pour but d’éclaircir ces sujets pour le client. Les coulisses se dévoilent.
On l’a bien compris, c’est l’intérêt du client qui prime, toutes les obligations en découlent. Le client doit être informé, non seulement des tarifications, mais surtout de ce qu’elles contiennent.
Combien touche le distributeur, un courtier par exemple, sur le produit conseillé au client. Il n’y a évidemment rien de malhonnête pour un courtier à être rémunéré sur les produits qu’il vend, mais encore faut-il que cette rémunération soit transparente pour le client parce qu’en fin de compte c’est lui qui finance l’ensemble de la chaîne.
Le fondamental déontologique est que la rémunération ne doit en aucun cas influer sur l’orientation du conseil donné au client. Si le courtier est, en fin d’année, un peu en retard sur ses prévisions de chiffre d’affaires, la tentation doit être grande d’oublier cette recommandation.
Si on considère les produits d’assurance hors assurance-vie, le courtier devra indiquer à son client, produit par produit, la source et la nature de sa rémunération. Tout sauf le montant !
Concernant les produits d’assurance vie, c’est encore plus transparent puisque le montant apparaît directement en % des frais.
On vous le disait, les coulisses se dévoilent, puisque le client connaîtra ainsi le niveau de lien capitalistique entre l’établissement d’assurance et le courtier.
Nous évoquions les possibles conflits d’intérêts. Ils sont précisément dans cet arbitrage : moi, courtier, dois-je privilégier mon intérêt ? ou celui du client ?
- Premier choix = va à l’encontre de DDA et crée le conflit d’intérêt
- Second choix = répond aux obligations de DDA ; à moi de revoir mon business plan…