L’activité économique mondiale qui donnait de sérieux signes de ralentissement s’est brutalement détériorée au cours des derniers mois de l’année, y compris en Asie. De part et d’autre de l’Atlantique, nous avons assisté à un repli des principales statistiques d’activité, une chute des indices de confiance et une remontée du chômage.
Alors qu’en début d’année les opérateurs redoutaient une aggravation de l’inflation, le fort reflux des prix énergétiques et des matières premières a finalement entrainé un mouvement de décélération.


Sur les marchés de taux, la faillite de la banque Lehman Brothers a provoqué une paralysie des marchés interbancaires et a propulsé les taux à très court terme vers des sommets. Le climat de défiance extrême a incité les investisseurs à se reporter vers les valeurs les plus sûres, provoquant un effondrement des rendements obligataires, en particulier ceux des emprunts d’Etat. Le marché du crédit a subi de très fortes tensions.