Ces pôles de liquidité sur lesquels peuvent s’échanger des titres sans avoir à être déclarés au reste du marché semble revoir le jour. En effet, après le BLX aux Etats-Unis, le britanique Icap a annoncé qu’il allait en faire de même en Europe avec BlockCross.
Le but de ces « pools » de liquidité est de donner la possibilité de croiser des flux de taille importante sur différents titres sans avoir un impact sur le marché puisque personne, hormis les 2 acteurs concernés, l’acheteur et le vendeur, ne doit pouvoir voir cet échange.
La SEC et la commission Européenne ont cependant indiqué qu’elles avaient l’intention de surveiller de prêt ces sujets notamment en Europe avec une révision de la directive MIF, afin d’éviter tout abus.
Jean-François Théodore, le numero 2 de Nyse-Euronext milite en ce moment pour une clarification des statuts des « dark pools » et pour une révision des exemptions de l’obligation de transparence avant négociation dont bénéficient ces « pools ». Cependant la London Investment Banking Association (LIBA) a répondu « obliger les activités de confrontation des ordres des intermédiaires à remplir le rôle et les obligations des marchés règlementés (…) compromettrait une ressource clé à disposition des investisseurs ».