Norme IAS 8

Voici en détail la présentation de la norme IAS 8 sur les Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs.

Norme IAS 8Objectif de la norme IAS 8 sur les Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs

L’objectif de la norme IAS 8 est d’établir les critères de sélection et de changement de méthodes comptables, ainsi que le traitement comptable et l’information à fournir relative aux changements de méthodes comptables, aux changements d’estimations comptables et aux corrections d’erreur.

Les informations à fournir sur les méthodes comptables, sauf celles qui se rapportent aux changements de méthodes comptables, sont énoncées dans IAS 1 « Présentation des états financiers ».

Définition de la norme IAS 8 sur les Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs

Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles et pratiques spécifiques appliqués par une entité lors de l’établissement et de la présentation de ses états financiers.

Un changement d’estimation comptable est un ajustement de la valeur comptable d’un actif ou d’un passif, ou du montant de la consommation périodique d’un actif, résultant de l’évaluation de la situation actuelle des éléments d’actif et de passif et des avantages et obligations futurs attendus qui y sont associés. Les changements d’estimations comptables résultent d’informations nouvelles ou de nouveaux développements et, par conséquent, ne sont pas des corrections d’erreurs.

Une erreur d’une période antérieure est une omission ou une inexactitude des états financiers de l’entité portant sur une ou plusieurs périodes antérieures et qui résulte de la non-utilisation ou de l’utilisation abusive d’informations fiables :

  •      qui étaient disponibles lorsque la publication des états financiers de ces périodes a été autorisée ;     et
  •      dont on pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’elles aient été obtenues et prises en considération pour la préparation et la présentation de ces états financiers.

Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreur de calcul, les erreurs dans l’application des méthodes comptables, des négligences, des mauvaises interprétations des faits et des fraudes.

Evaluer si une omission ou une inexactitude peut influencer les décisions économiques des utilisateurs, et donc s’avérer significative, impose de considérer les caractéristiques de ces utilisateurs.

Norme IAS 8: sélection et application des méthodes comptables

Lorsqu’une norme ou une interprétation s’applique spécifiquement à une transaction, un autre événement ou une condition, la ou les méthodes comptables appliquée(s) à cet élément sera (seront) déterminée(s) en appliquant la norme ou l’interprétation et en prenant en considération tout guide d’application approprié publié par l’IASB concernant cette norme ou cette interprétation.

En l’absence d’une norme ou d’une interprétation spécifiquement applicable à une transaction, un autre événement ou condition, la direction devra faire usage de jugement pour développer et appliquer une méthode comptable permettant d’obtenir des informations :

  •      pertinentes pour les utilisateurs ayant des décisions économiques à prendre ;     et
  •      fiables, en ce sens que les états financiers :
  •          présentent une image fidèle de la situation financière, de la performance financière et des flux de trésorerie de l’entité ;
  •          traduisent la réalité économique des transactions, des autres événements et des conditions et non pas simplement leur forme juridique ;
  •          sont neutres, c’est-à-dire sans parti pris ;
  •          sont prudentes ;         et
  •          sont complètes dans tous leurs aspects significatifs.

Pour exercer le jugement décrit au paragraphe précédent, la direction doit faire référence aux sources suivantes, énumérées par ordre décroissant, et considérer leur possibilité d’application :

  •      les dispositions et les commentaires figurant dans les normes et interprétations traitant de questions similaires et liées ;     et
  •      les définitions, les critères de comptabilisation et d’évaluation des actifs, des passifs, des produits et des charges énoncés dans le cadre conceptuel.

Norme IAS 8: cohérence des méthodes comptables

Une entité doit sélectionner et appliquer ses méthodes comptables avec cohérence pour des transactions, autres événements et conditions similaires, sauf dans le cas où une norme ou une interprétation impose ou permet spécifiquement de classer par catégories des éléments auxquels l’application de méthodes comptables différentes peut être appropriée. Si une norme ou une interprétation impose ou permet un tel classement par catégories, il faut choisir la méthode comptable la plus appropriée et l’appliquer de manière cohérente et permanente à chaque catégorie.

Norme IAS 8: changements de méthodes comptables

Une entité ne doit changer de méthodes comptables que si le changement :

  •      est imposé par une norme ou une interprétation ;     ou
  •      a pour résultat que les états financiers fournissent des informations fiables et plus pertinentes sur les effets des transactions, autres événements ou conditions sur la situation financière, la performance financière ou les flux de trésorerie de l’entité.

Lorsqu’une entité change de méthodes comptables lors de la première application d’une norme ou d’une interprétation qui ne prévoit pas de dispositions transitoires spécifiques applicables à ce changement, ou décide de changer de méthodes comptables, elle doit appliquer ce changement de manière rétrospective.

Lorsqu’un changement de méthodes comptables est appliqué de manière rétrospective, l’entité doit ajuster le solde d’ouverture de chaque élément affecté des capitaux propres pour la première période antérieure présentée, ainsi que les autres montants comparatifs fournis pour chaque période antérieure présentée comme si la nouvelle méthode avait toujours été appliquée.

Norme IAS 8: informations à fournir dans le cas d’un changement de méthodes comptables

Lorsque la première application d’une norme ou d’une interprétation a une incidence sur la période en cours ou sur toute période antérieure, l’entité doit notamment fournir les informations suivantes :

  •      le nom de la norme ou de l’interprétation ;
  •      le cas échéant, le fait que le changement de méthodes comptables est mis en oeuvre selon ses dispositions transitoires ;
  •      la nature du changement de méthode comptable ;
  •      pour la période en cours et pour chaque période antérieure présentée, dans la mesure du possible, le montant de l’ajustement pour chaque poste affecté des états financiers.

Norme IAS 8: changements d’estimations comptables

Par exemple, des estimations des éléments suivants peuvent être requises :

  •      les créances douteuses ;
  •      l’obsolescence du stock ;
  •      la juste valeur d’actifs ou de passifs financiers ;
  •      les durées d’utilité ou le rythme attendu de consommation des avantages économiques futurs procurés par un actif amortissable ;     et
  •      les obligations de garantie.

L’effet d’un changement d’estimation comptable doit être comptabilisé de manière prospective et inclus dans la détermination du résultat :

  •      de la période du changement, si le changement n’affecte que cette période ;    ou
  •      de la période du changement et des périodes ultérieures, si celles-ci sont également concernées par ce changement.

Une entité doit notamment fournir des informations sur la nature et le montant de tout changement d’estimation comptable ayant une incidence sur la période en cours ou dont il est prévu qu’il aura une incidence sur des périodes ultérieures, à l’exception de l’incidence sur des périodes futures lorsqu’il est impraticable d’estimer cette incidence.

Norme IAS 8: erreurs

L’entité doit corriger de manière rétrospective les erreurs significatives d’une période antérieure dans le premier jeu d’états financiers dont la publication est autorisée après leur découverte, comme suit :

  •      par retraitement des montants comparatifs de la ou des périodes antérieures présentées au cours desquelles l’erreur est intervenue ;     ou
  •      si l’erreur est intervenue avant la première période antérieure présentée, par retraitement des soldes d’ouverture des actifs, passifs et capitaux propres de la première période antérieure présentée.

Une entité doit notamment fournir les informations suivantes :

  •      la nature de l’erreur d’une période antérieure ;
  •      pour chaque période antérieure présentée, dans la mesure du possible, le montant de la correction pour chaque poste affecté des états financiers ;
  •      le montant de la correction au début de la première période présentée.

Norme IAS 8: caractère impraticable de l’application rétrospective et du retraitement rétrospectif

La norme IAS 8 prescrit le traitement comptable à opérer et les informations à fournir lors d’un changement de méthodes comptables ou d’une correction d’erreur, lorsqu’il n’est pas possible de déterminer les effets qu’ils produisent sur les périodes précédentes.

Norme IAS 7

Voici en détail la présentation de la norme IAS 7 sur l’état des flux de trésorerie.

Norme IAS 7Objectif de la norme IAS 7 sur l’état des flux de trésorerie

L’objectif de la norme IAS 7 est d’imposer la fourniture d’une information sur l’historique des évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d’une entité au moyen d’un état des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de la période en activités opérationnelles, d’investissement et de financement.

Champ d’application de la norme IAS 7 sur l’état des flux de trésorerie

Une entreprise doit établir un état des flux de trésorerie selon les dispositions d’ IAS 7 et doit le présenter comme partie intégrante de ses états financiers pour chaque période donnant lieu à présentation d’états financiers.

Définition de la norme IAS 7 sur l’état des flux de trésorerie

La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Ils sont détenus dans le but de faire face aux engagements de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d’autres finalités. Pour qu’un placement puisse être considéré comme un équivalent de trésorerie, il doit être facilement convertible en un montant de trésorerie connu et être soumis à un risque négligeable de changement de valeur.

Les activités opérationnelles sont les principales activités génératrices de produits de l’entité et toutes les autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement ou de financement.

Les activités d’investissement sont l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et les autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie.

Les activités de financement sont les activités qui résultent des changements dans l’importance et la composition du capital apporté et des emprunts de l’entité.

Présentation de l’état des flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de la période classés en activités opérationnelles, d’investissement et de financement.

Exemples de flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :

  •     les entrées de trésorerie provenant de la vente de biens et de la prestation de services ;
  •     les entrées de trésorerie provenant de redevances, d’honoraires, de commissions et d’autres produits ;
  •     les sorties de trésorerie à des fournisseurs de biens et services ;
  •     les sorties de trésorerie aux membres du personnel ou pour leur compte ;
  •     les entrées et sorties de trésorerie d’une entité d’assurance relatives aux primes et aux sinistres, aux annuités et autres prestations liées aux polices d’assurance ;
  •     les sorties de trésorerie ou remboursements d’impôts sur le résultat, à moins qu’ils ne puissent être spécifiquement associés aux activités de financement et d’investissement ;    et
  •     les entrées et sorties de trésorerie provenant de contrats détenus à des fins de négoce ou de transaction.

Exemples de flux de trésorerie provenant des activités d’investissement :

  •     sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisations corporelles, incorporelles et d’autres actifs à long terme. Ces sorties comprennent les frais de développement inscrits à l’actif et les dépenses liées aux immobilisations corporelles produites par l’entreprise pour elle-même ;
  •     entrées de trésorerie découlant de la vente d’immobilisations corporelles, incorporelles et d’autres actifs à long terme ;
  •     sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’instruments de capitaux propres ou d’emprunts d’autres entités et de participations dans des coentreprises (autres que les sorties effectuées pour les instruments considérés comme des équivalents de trésorerie ou détenus à des fins de négoce ou de transaction) ;
  •     entrées de trésorerie relatives à la vente d’instruments de capitaux propres ou d’emprunt d’autres entités, et de participations dans des coentreprises (autres que les entrées relatives aux instruments considérés comme équivalents de trésorerie et à ceux détenus à des fins de négoce ou de transaction) ;
  •     avances de trésorerie et prêts faits à des tiers (autres que les avances et les prêts consentis par une institution financière) ;
  •     entrées de trésorerie découlant du remboursement d’avances et de prêts consentis à d’autres parties (autres que les avances et les prêts consentis par une institution financière) ;
  •     sorties de trésorerie au titre de contrats à terme, de contrats d’option ou de contrats de swap , sauf lorsque ces contrats sont détenus à des fins de négoce ou de transaction ou que ces sorties sont classées parmi les activités de financement ;  et
  •     entrées de trésorerie au titre des contrats à terme sur des marchés organisés et de gré à gré, de contrats d’options ou de contrats de swap , sauf lorsque ces contrats sont détenus à des fins de négociation ou de transaction ou que ces entrées sont classées parmi les activités de financement.

Lorsqu’un contrat est comptabilisé en tant que couverture d’une position identifiable, les flux de trésorerie relatifs à ce contrat sont classés de la même façon que les flux de trésorerie de la position ainsi couverte.

Exemples de flux de trésorerie provenant des activités de financement :

  •     entrées de trésorerie (provenant) de l’émission d’actions ou d’autres instruments de capitaux propres ;
  •     sorties de trésorerie faites aux actionnaires pour acquérir ou racheter les actions de l’entité ;
  •     produits de l’émission d’emprunts obligataires, ordinaires, de billets de trésorerie, d’emprunt hypothécaire et autres emprunts à court ou à long terme ;
  •     sorties de trésorerie (pour rembourser) des montants empruntés ;    et
  •     sorties de trésorerie effectuées par un preneur de bail dans le cadre de la réduction du solde de la dette relative à un contrat de location-financement.

Présentation des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles

Une entité doit présenter les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, en utilisant :

  •     soit la méthode directe, suivant laquelle les principales catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes sont présentées ;
  •     soit la méthode indirecte, suivant laquelle le résultat est ajusté des effets des transactions sans effet de trésorerie, des décalages ou régularisations d’entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelle passées ou futures liés à l’exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.

Les entités sont encouragées à présenter les informations des flux de trésorerie des activités opérationnelles en utilisant la méthode directe.

Présentation des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement et de financement

Une entreprise doit présenter séparément les principales catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes provenant des activités d’investissement et de financement, sauf si les flux de trésorerie sont présentés pour leur montant net (cf. ci-dessous).

Présentation des flux de trésorerie pour leur montant net

Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, d’investissement ou de financement suivantes peuvent être présentés pour leur montant net :

  •     entrées et sorties de trésorerie pour le compte de clients lorsque les flux de trésorerie découlent des activités du client et non de celles de l’entité ;   et
  •     entrées et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un rythme de rotation rapide, des montants élevés et des échéances courtes.

Flux de trésorerie en monnaie étrangère

Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère doivent être enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entité par application au montant en monnaie étrangère du cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date des flux de trésorerie.

Les flux de trésorerie d’une filiale étrangère doivent être convertis au cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère aux dates des flux de trésorerie.

Intérêts et dividendes

Les flux de trésorerie provenant des intérêts et dividendes perçus ou versés doivent être tous présentés séparément. Chacun doit être classé de façon permanente d’une période à l’autre dans les activités opérationnelles, d’investissement ou de financement.

Impôts sur le résultat

Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat doivent être présentés séparément et classés comme des flux opérationnels de trésorerie, à moins qu’ils ne puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et d’investissement.

Acquisitions et cessions de filiales et autres unités opérationnelles

L’ensemble des flux de trésorerie provenant des acquisitions et cessions de filiales et autres unités opérationnelles doivent être présentés séparément et classés dans les activités d’investissement.

Une entité doit indiquer, de façon globale pour les acquisitions et cessions de filiales ou d’autres unités opérationnelles effectuées au cours de la période, chacun des éléments suivants :

  •     le prix total d’achat ou de cession ;
  •     la portion du prix d’achat ou de cession payée en trésorerie et en équivalents de trésorerie ;
  •     le montant de trésorerie et d’équivalents de trésorerie dont dispose la filiale ou l’unité opérationnelle acquise ou cédée ;  et
  •     le montant des actifs et passifs, autres que la trésorerie et les équivalents de trésorerie, de la filiale ou de l’unité opérationnelle acquise ou cédée, regroupés par grandes catégories.

Composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

Une entité doit indiquer les éléments qui composent sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie et doit présenter un rapprochement entre les montants de son état des flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l’état de situation financière.

Autres informations à fournir

L’entité doit indiquer le montant des soldes importants de trésorerie et d’équivalents de trésorerie qu’elle détient et qui ne sont pas disponibles pour le groupe et l’accompagner d’un commentaire de la direction.

VaR: définition de la Value at Risk

Qu’est-ce que la Value at Risk, ou VaR ? Définition financière.

VaR: définition de la Value at RiskLa VaR, Value at Risk ou valeur en risque en français, est l’estimation des pertes maximales anticipées par un établissement au cours d’une période déterminée ( sur une journée, par exemple) pour un niveau de confiance donné (95 %, par exemple).

Pour plus d’information sur la VaR, ou Value at Risk, voir notre formation Notion de VaR : fondamentaux de la Value at Risk

Les intérêts de la vente à découvert

Qu’est-ce que la vente à découvert ( short sale) ? Définition.

Intérêts de la vente à découvertLa vente à découvert, également appelée ( prise de) position courte, est la vente de titres que le vendeur n’a pas en sa possession et qu’il lui faut donc couvrir d’ici à la livraison.

Quels sont les intérêts de la vente à découvert ?

La vente à découvert permet :

– de tirer profit d’une baisse anticipée du cours

ou

– de protéger les bénéfices dégagés sur une position longue.

Pour plus d’informations sur la vente à découvert, voir notre formation Gestion alternatives et Hedge Funds

Traite bancaire, définition

Qu’est-ce que la traite bancaire ? Définition financière.

Traite bancaire définitionEn Europe, le terme traite bancaire désigne généralement une traite tirée par une banque sur elle-même. La traite est acquise par le débiteur et adressée au créancier, qui la présente à sa banque pour paiement ; celle-ci la remet à son tour au banquier du débiteur pour remboursement.

Aux États-Unis, le terme traite bancaire désigne généralement une traite ou un chèque tiré par une banque sur elle-même, ou sur des fonds déposés auprès d’une autre banque.

Dans le cas du chèque de banque ( cashier’s cheque), la banque est en même temps tireur et tiré ; dans le cas du teller’s cheque, le tireur et le tiré sont des banques différentes.

Les traites bancaires peuvent être émises par une banque pour ses propres besoins ou acquises par un client pour être adressées à un créancier afin d’éteindre une obligation.

Pour plus d’informations sur la traite bancaire, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

TARGET, définition financière

Qu’est-ce que le TARGET, transfert express automatisé transeuropéen à règlement brut en temps réel ( Trans-European Automated Real-Time Gross settlement Express Transfer) ? Définition.

TARGET définition financièreTARGET est un système de paiement composé d’un système à règlement brut en temps réel ( RBTR) dans chacun des États membres participant à la zone euro au début de la phase III de l’Union économique et monétaire et du mécanisme de paiement de la Banque centrale européenne ( BCE). Les systèmes RBTR nationaux sont interconnectés selon des procédures communes, de manière à permettre les transferts transfrontières dans toute la zone euro. Les systèmes RBTR ( systèmes à règlement brut en temps réel) des États membres ne participant pas à la zone euro peuvent aussi être connectés à TARGET, à condition qu’ils soient en mesure de traiter l’euro parallèlement à leur monnaie nationale.

Voir aussi notre formation Circuits Titres, vers le Target II Securities

Système de règlement de titres, définition

Qu’est-ce qu’un système de règlement de titres ? Définition financière.

Système de règlement de titres définitionUn système de règlement de titres est un système permettant le transfert de titres, franco de paiement – pour une remise de sûreté, par exemple – ou contre paiement.

Le règlement s’effectue sur des comptes de dépôt de titres auprès d’un DCT ( établissement privé ou banque centrale nationale faisant fonction de DCT) ou auprès de la banque centrale ( comptes de dépôt). Dans ce dernier cas, la banque centrale agit en qualité de conservateur intermédiaire, un DCT étant, en principe, conservateur final.

Le règlement du volet espèces s’opère dans le cadre d’un système interbancaire de transfert de fonds, par l’intermédiaire d’un agent de règlement.

Pour plus d’informations sur le système de règlement de titres, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

Système de détention indirecte, définition

Qu’est-ce qu’un système de détention indirecte ? Définition financière.

Système de détention indirecte, définitionUn système de détention indirecte est un système de détention de titres dans lequel :

– un mandataire apparaît comme le propriétaire légitime sur le registre officiel de l’émetteur et le propriétaire effectif ( ou l’intermédiaire par lequel ce dernier détient le titre) comme le propriétaire des titres sur les registres du mandataire

ou

– les titres au porteur sont déposés auprès d’un intermédiaire qui gère un compte reflétant les droits du propriétaire effectif sur ce titre. Les droits du propriétaire effectif sont transférés par écritures comptables sur les registres du mandataire ou de l’intermédiaire pertinent.

Pour plus d’information sur le système de détention indirecte, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

Système de détention directe, définition

Qu’est-ce qu’un système de détention directe ? Définition financière.

Système de détention directe, définitionUn système de détention directe est un système de détention de titres dans lequel le propriétaire effectif :

– apparaît comme propriétaire légitime sur le(s) registre(s) officiel(s) de l’émetteur (et, s’ils doivent faire l’objet d’un certificat, les titres sont émis au nom du propriétaire)

– ou est en possession des titres émis au porteur.

L’émetteur, le système de conservation centralisée, les participants et les requérants tiers sont tenus de reconnaître les droits du propriétaire, sur la base du registre ou de la possession du titre.

Pour plus d’information sur le système de détention directe, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

Système à règlement net

Qu’est-ce qu’un système à règlement net ? Définition financière.

Systèmes à règlement netUn système à règlement net est un système de transfert dans lequel le règlement se fait sur la base des positions nettes ( titres ou espèces) des contreparties, après consolidation et compensation des diverses transactions. Dans un système à règlement net, les opérations de règlement sont effectuées sur une base bilatérale ou multilatérale nette.

Système à règlement multilatéral net, définition.

Une système à règlement multilatéral net est un système de règlement dans lequel chaque participant règle ( en émettant ou en recevant un paiement unique) sa position multilatérale nette ( voir Position multilatérale nette de règlement, définition) résultant des transferts émis et reçus par lui, pour son propre compte comme pour celui de ses clients ou des sous-participants au nom desquels il agit.

Système à règlement bilatéral net, définition.

Un système à règlement bilatéral net est un système de règlement dans lequel les positions bilatérales des participants sont réglées entre chaque couple de participants.

Pour plus d’informations sur les systèmes à règlement net, voir notre formation Systèmes de règlement CASH