Performances des ETF européens en août

Le marché des ETF se porte bien, et les ETF européens continuent leur tendance positive. Voici les dernières tendances sur le marché des ETF en août.

Performances des ETF européens en août

Beaucoup de volumes ont été enregistrés sur le marché des ETF au mois d’août. Lundi 24 aout, 2ème plus grosse journée de trading sur le new york stock exxchange de tous les temps, 40% des volumes étaient sur des ETF, alors qu’ils représentent généralement 3,5% des encours actions.

ETF: cumul des flux nets dans le monde

236,1 milliards de dollars en 2013
262,6 milliards de dollars en 2012
329,6 milliards de dollars en 2014
202,2 milliards de dollars en 2015

ETF: cumul des flux nets en Europe

19,5 milliards de dollars en 2013
32,7 milliards de dollars en 2012
61,8 milliards de dollars en 2014
58,4 milliards de dollars en 2015

ETF: ralentissement de la collecte en août. Voici la collecte globale au niveau mondial:

49,1 milliards de dollars en février
35,6 milliards de dollars en mars
8,5 milliards de dollars en avril
18,1 milliards de dollars en mai
21,7 milliards de dollars en juin
39,9 milliards de dollars en juillet
17,2 milliards de dollars en aout, le meilleur mois d’août en 5 ans.

Sur les ETF actions européennes: 8 milliards de dollars au mois d’août, dont 3,5 milliards sur la dernière semaine. Il s’agit d’un repositionnement tactique: le marché a décroché, on revient sur les ETF.

ETF: comparatif des flux mondiaux ( sur les actions)

Aux Etats-Unis 15 en juillet 2015, 2 en août 2015
Europe: 7,7 milliards de dollars en juillet, 7,8 milliards de dollars en août.
Japon: 7,1 milliards de dollars en juillet, 5 milliards de dollars en août.
Autres pays développés: 4,4 milliards de dollars en juillet, -1 milliards de dollars en août.
émergents: -3,2 milliards de dollars en juillet , -7,4 milliards de dollars en août.

Les banques se mettent au Bitcoin

Les banques commencent à s’intéresser de près au Bitcoin. Barclays va en effet accepter les échanges en bitcoin à partir de cette année.

Les banques se mettent au Bitcoin

C’est une petite révolution qui se prépare. La banque britannique Barclays a annoncé qu’elle allait autoriser dès cette année les échanges en bitcoin, devenant ainsi la première banque à accepter la monnaie virtuelle. Si dans un premier temps, seuls les dons aux organismes de charité pourront être effectués en bitcoin, l’utilisation de cette monnaie virtuelle pourrait être généralisée dans les mois à venir. Actuellement, une unité de bitcoin s’échange pour 204,86 euros. Mais c’est surtout la technologie utilisée pour le bitcoin qui intéresse les banques, qui voient là un outil à fort potentiel pour le Forex ( marché des changes).

Pour se mettre au bitcoin, Barclays a mobilisé 75 personnes dans 2 laboratoires de recherche et a également investi dans des startups du secteur des Fintechs, notamment dans la plateforme suédoise d’échange Safello, qui pourrait gérer les flux de bitcoin entre les comptes Barclays et les donateurs. Le bitcoin pourrait être utilisé par plus de 5 millions de personnes à l’horizon 2019.

Si l’utilisation du bitcoin est désormais considéré légale dans la plupart des pays d’Europe occidentale et du Nord, le CESE voudrait tout de même mettre en place « un cadre légal international de régulation ».

Le bitcoin va-t-il révolutionner le système bancaire et le Forex ?

Les banques sont surtout intéressées par le logiciel Blockchain, qui génère les échanges de bitcoin grâce à des algorithmes. Cette technologie pourrait bien révolutionner le Forex et le marché des changes grâce à ses vitesses de transferts quasi instantanés et son coût peu élevé comparé aux méthodes actuelles.

Après Barclays, UBS ainsi que BNP Paribas envisageraient également d’utiliser le bitcoin et travaillent actuellement à son développement.

La BCE modifie les règles du QE

Pour faire face au ralentissement économique ( voir Début de panique sur les marchés financiers ?), Mario Draghi vient d’annoncer que la BCE allait modifier les règles de son QE.

La BCE modifie les règles du QE
Le président de la BCE a annoncé la modification des règles du programme d’achats de titres publics. Avec ces nouveaux changements effectués par Mario Draghi, la BCE pourra racheter jusqu’à 33 % d’une émission de titres, contre 25 % jusqu’à présent ( si elle ne dispose pas d’une minorité de blocage). La BCE pourra ainsi cibler plus précisément son action sur certaines parties de la courbe des taux des Etats membres.

Le plafond mensuel des rachats reste quant à lui inchangé. Cependant, Mario Draghi envisage désormais d’allonger la durée du QE. Le programme d’achats de titres publics de la BCE doit normalement se terminer en septembre 2016, mais il pourrait finalement durer plus longtemps que prévu, « si cela est nécessaire et dans tous les cas jusqu’à ce que nous voyons un ajustement soutenu dans le tracé de l’inflation vers notre objectif d’un taux inférieur, mais proche de 2 % » a ainsi précisé le président de la BCE.

Les effets du QE de la BCE restent encore limités ( voir Quel bilan pour le QE de la BCE ?). S’il a bien permis de contribuer à la baisse de l’euro, et donc de donner un coup de pouce à la croissance de l’Irlande, de l’Espagne ou de l’Allemagne, il n’a eu aucun impact sur l’inflation. Le taux d’inflation de la zone euro est en effet resté à 0,2 % sur un an entre juin et août et la BCE ne prévoit que 0,1% pour cette année et 1,1% en 2016. Les prévisions de croissance de la BCE ont quant à elles été revues à la baisse par l’institution: 1,4 % en 2015, 1,7 % en 2016 et 1,8 % en 2017… Le QE est loin d’être la solution miracle pour espérer une reprise en Europe.

La fraude bancaire toujours en hausse

La fraude à la carte bancaire explose en France. Entre 2011 et 2014, plus de 840 000 ménages ont été victimes d’escroqueries bancaires.

La fraude bancaire toujours en hausse

La hausse de la fraude à la carte bancaire en France a de quoi inquiéter. D’après une étude menée par l’ONDRP ( Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), pas moins de 840 000 ménages en ont fais les frais entre 2011 et 2014. Pour la moitié d’entre eux, le montant de l’escroquerie était toutefois inférieur à 240 euros. Depuis 2010, le nombre de fraudes à la carte bancaire augmente chaque année.

La plupart des victimes de fraude bancaire ne comprennent pas comment elles ont pu être escroquées de la sorte. Seulement 30% des victimes d’escroquerie bancaire ont en effet réussi à identifier le mode opératoire de la fraude. Dans 34% des cas, la fraude a pu être effectuée via un virus installé sur l’ordinateur de la victime, entraînant ainsi le vol de ses informations bancaires lors d’un achat sur internet. Dans 17% des cas, il s’agit d’une fraude au terminal lors d’achats dans le commerce, et dans 12% des cas, d’une fraude lors retrait d’argent dans un distributeur piraté. Environ 75% des victimes de fraude à la carte bancaire ont été remboursées par leur banque.

Comment éviter la fraude à la carte bancaire ?

Pour réduire les risques d’être victime d’une escroquerie bancaire, pensez à mettre régulièrement à jour l’antivirus de votre ordinateur. Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires afin de pouvoir signaler tout mouvement suspect à votre banque dans les plus brefs délais. Enfin , pour vos achats sur internet, vérifiez bien que vous êtes sur un site sécurisé ( un symbole de cadenas doit être présent sur la page).

Voir le reportage vidéo d’Envoyé Spécial sur la fraude à la carte bancaire