Le prochain sommet du G20 se tiendra le 2 avril à Londres et abordera entre autres le sujet de la réglementation financière. La Fédération Bancaire Française (FBF) a préparé une liste de propositions destinées à renforcer la supervision des banques et éviter les effets pervers de certaines pratiques.
Parmi les pistes proposées est celle de « valoriser au prix de marché que lorsqu’il y a un marché » et « dans les cas où il n’y a plus de marché, admettre un concept de valeur d’usage et traiter les actifs concernés comme des crédits ».
La comptabilisation à la valeur de marché selon les fameuses normes IFRS a provoqué les premières difficultés liées aux marchés de produits dérivés devenus « illiquides ». Cette fâcheuse situation a fait plonger non seulement les bilans des banques, mais également les actifs des assureurs et les valeurs liquidatives des OPCVM.
Or, ces derniers sont soumis à la valorisation quotidienne au prix du marché, dans l’objectif d’assurer la liquidité des actifs.
2 questions se posent :
1/ Va-t-on donner 2 prix différents pour le même produit, en fonction de la nature du détenteur ?
2/ Va-t-on interdire les produits structurés aux OPCVM et qui alors va définir la liste et en fonction de quels critères ?
Plus que jamais, il faut que les différents acteurs se mettent d’abord d’accord sur les mêmes métriques et donc définitions.
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