De nos jours, pour emprunter de grandes quantités d’argent, les entreprises recourent de plus en plus à des émissions d’emprunts obligataires, c’est à dire qu’elles empruntent une somme d’argent à un investisseur : l’acheteur de l’obligation (le prêteur) est détenteur d’une obligation envers l’entreprise qui est vendeur de l’obligation (l’emprunteur).
L’emprunt obligataire fonctionne de la même manière qu’un prêt classique, de telle façon que l’émetteur (l’entreprise qui emprunte) verse des intérêts tout au long de l’emprunt à l’investisseur. Puis, à l’échéance, l’entreprise rembourse son prêt à l’investisseur.
Ce mode de financement – émission d’obligations -, souvent utilisé par les gouvernements, organismes municipaux et autres collectivités locales, est désormais de plus en plus utilisé par les entreprises, pour financer leurs besoins en fonds de roulement, s’implanter sur de nouveaux marchés, etc…
Mais en cette période de crise, il apparaît que ces emprunts obligataires sont surtout utilisés pour rembourser les dettes, et relancer l’activité par l’investissement.
Exemples d’entreprises ayant recouru à des émissions d’obligations ces derniers temps : CGG Veritas, EDF, Pernod Ricard, Arcelor Mittal, …