Plan d’ urgence pour la Grèce

L’ Union européenne réfléchit actuellement à un plan d’ urgence en cas de sortie de la Grèce de la zone euro.

Plan d' urgence pour la GrèceSelon le commissaire européen au commerce Karel De Gucht, la Grèce restera dans la zone euro; il estime que « la Grèce doit mettre en œvre les accords conclus. C’est la seule option rationnelle qu’a le pays. Mais cela n’est possible que si le peuple grec est en état de juger rationnellement via des élections. Seulement, ce sont des gens désespérés« .

Le commissaire européen estime que « la confusion serait énorme en Grèce » si elle quittait l’euro. « Le déficit budgétaire ne disparaîtrait pas non plus. Actuellement, les Grecs peuvent encore le financer, avec beaucoup de problèmes, via le FMI et l’Europe. Mais il n’y a plus personne qui leur prête encore un sou« .

La Commission européenne a cependant démenti tout plan d’urgence concernant une possible sortie de la Grèce de la zone euro ( voir La Grèce bientôt sortie de l’ euro ?) « La Commission européenne dément fermement étudier un scénario de sortie de la zone euro pour la Grèce. La Commission souhaite le maintien de la Grèce dans l’euro« .

Or, certains membres de la Commission européenne ont déjà fait allusion à un plan d’ urgence en cas de sortie de la Grèce de la zone euro.

Le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait même déclaré « Si le membre d’un club n’en respecte pas les règles, il est préférable qu’il le quitte ».

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source: lemonde.fr

Coût de la Grèce pour les banques françaises

Quel serait le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro pour les banques françaises ?

Coût de la Grèce pour les banques françaisesEn cas de sortie de la zone euro de la Grèce, les banques françaises essuieraient de nombreuses pertes. Si les pertes liées à la sortie de la Grèce de la zone euro seraient importantes pour les banques françaises, elles ne les mettraient cependant pas en difficulté selon Christian Noyer.

Si la Grèce sortait de l’ euro et retournait à la drachme, la nouvelle monnaie serait dévaluée de 50% minimum. Certains économistes évaluent même cette dévaluation à 75%.

Les pertes des banques françaises liées à la sortie de la Grèce de la zone euro porteraient d’abord sur leur exposition à la dette souveraine grecque. Les économistes estiment cependant que ces pertes seraient marginales.

Exposition des banques françaises à la dette grecque

Crédit Agricole est exposé à la dette grecque à hauteur de 418 millions d’euros. Société Générale et BNP Paribas sont exposées à la dette grecque à hauteur de 200 millions d’euros, et BPCE à 98 millions d’euros.

Ce sont les banques de plein exercice détenues par Société Générale et Crédit Agricole, Geniki et Emporiki qui essuieraient les pertes les plus importantes en cas de sortie de la Grèce de la zone euro.

La Grèce a amputé les résultats trimestriels du Crédit Agricole de 940 millions d’euros, dont 567 millions d’euros liés à sa filiale Emporiki. Le directeur général de Crédit Agricole SA Jean-Paul Chifflet a ainsi déclaré : « Nous spéculons sur le fait que la Grèce restera dans la zone euro« . Mais en cas de sortie de la Grèce de la zone euro, Chifflet explique « nous pensons supporter cette difficulté si elle survient« . Il estime également que les ressources financières internes du groupe suffiront à compenser les pertes liées à la sortie de la Grèce de la zone euro.

En cas de sortie de la Grèce de la zone euro, si la nouvelle monnaie est dévaluée à 50%, les pertes se chiffreraient à 2.3 milliards d’euros pour Crédit Agricole.

Les analystes de JP Morgan estiment qu’en cas de dévaluation de la nouvelle monnaie de 70% et de retraits de 20% des capitaux, les pertes pour Crédit Agricole s’élèveraient à 8 milliards d’euros.

Dans le cas d’une poursuite des activités en Grèce malgré une sortie de la zone euro, Crédit Agricole et Société Générale devront évaluer pendant combien de temps ils pourront enregistrer des pertes sur leurs portefeuilles de prêts en cours dans une situation de récession.

Crédit Agricole poursuit une stratégie de réduction de son exposition à la Grèce, mais sa filiale Emporiki totalisait encore un encours de crédits de 23 milliards d’euros fin 2011.

Quant à la filiale Geniki de Société Générale, elle n’a nécessité que 168 millions d’euros de financement à fin décembre 2011 et comptait 2,6 milliards d’euros d’encours de crédits.

BNP Paribas détient un portefeuille de crédits de 3 milliards d’euros, et en cas de dévaluation de la drachme de 50%, ses pertes devraient s’élever à 1,5 milliard d’euros.

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source: latribune.fr

Conditions de crédit des banques américaines

Les conditions de crédit des banques américaines se sont tellement durcies que de nombreux acheteurs solvables ne peuvent plus accéder au marché immobilier américain.

Conditions de crédit des banques américainesLe président de la Fed Ben Bernanke lui-même reconnaît que les conditions de crédit des banques américaines empêchent de nombreux acheteurs solvables américains d’accéder au marché immobilier.

Pourtant, les banques américaines sont en meilleure santé que lors de la crise de 2008, mais les problèmes de disponibilité du financement hypothécaire persistent aux Etats-Unis.

A propos des conditions de crédit des banques américaines, le président de la Fed a déclaré « Il est Continuer la lecture de Conditions de crédit des banques américaines

La France emprunte 7,813 milliards

La France a emprunté 7,813 milliards d’euros à court terme lors d’une adjudication de bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés ( BTF).

La France emprunte à court termeL’ Agence France Trésor a ainsi emprunté 3,706 milliards d’euros à 12 semaines au taux moyen pondéré de 0,084%, contre 0,086% lors de la dernière adjudication comparable le 2 avril.

L’ Agence France Trésor a également emprunté 2,104 milliards d’euros à 25 semaines au taux moyen pondéré de 0,119%, contre 0,110% le 26 mars.

Enfin, l’ Agence France Trésor a emprunté 2,003 milliards d’euros à 51 semaines au taux moyen pondéré de 0,249% contre 0,265%, le 2 avril.

Mais la France a également levé 8,883 milliards d’euros d’ obligations assimilables du Trésor ( OAT) ce jeudi.

Sur la ligne d’ obligations assimilables du Trésor ( OAT) à 4,25% à échéance le 25 octobre 2017, aucune offre non compétitive n’a été enregistrée laissant inchangé le montant de l »adjudication à 1,310 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 1,96% contre 1,91% lors de la dernière adjudication comparable le 1er mars.

Sur la ligne d’obligations assimilables du Trésor ( OAT) à 3,00% à échéance le 25 avril 2022, les offres non compétitives se sont établies à 350 millions d’euros portant le montant total de l’adjudication à 4,669 milliards d’euros au taux moyen pondéré de 2,98% contre 2,91% lors de la dernière adjudication comparable également le 1er mars.

Sur la ligne à 3,50% à échéance le 25 avril 2026, les offres non compétitives se sont établies à 94 millions d’euros portant le montant total de l’adjudication à 1, 669 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 3,46% contre 3,30% lors de la dernière adjudication comparable le 1er mars.

Enfin, sur la ligne à 4,50% à échéance le 25 avril 2041, aucune offre non compétitive n’a été enregistrée laissant inchangé le montant de l »adjudication à 1,235 milliard d’euros au taux moyen pondéré de 3,79% contre 3,97% pour la dernière adjudication comparable le 5 janvier.

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source: les Echos

Le FESF lève 1,979 milliard

Le FESF a levé 1,979 milliard d’euros à 3 mois sur les marchés.

Le FESF lève 1,979 milliardLe FESF a placé 1,979 milliard d’euros à 3 mois à un taux de 0,1119%, en hausse par rapport à la dernière à 3 mois qui s’était établie au taux de 0,0516%.

Le FESF a reçu au total 4,657 milliards d’euros d’offres ce mardi pour ces obligations à 3 mois arrivant à maturité au 5 juillet.

Le FESF emprunte sur les marchés de l’argent à des taux faibles grâce à des garanties apportées par les Etats de l’UE et le reverse aux gouvernements qui ne peuvent plus emprunter seuls à des taux raisonnables en raison de leurs difficultés budgétaires, comme la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

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source: les Echos

La France emprunte à court terme

La France a emprunté 7,411 milliards d’euros à court-terme lors d’une adjudication de bons du Trésor à taux fixe et intérêts précomptés ( BTF).

France emprunt court termeL’ Agence France Trésor prévoyait d’emprunter entre 6,2 et 7,4 milliards d’euros lors de cette émission.

L’ Agence France Trésor a emprunté 4,005 milliards d’euros à 13 semaines, au taux moyen pondéré de 0,086%.

L’ Agence France Trésor a levé 1,403 milliard d’euros à 20 semaines au taux moyen pondéré de 0,122%.

L’ Agence France Trésor a également levé 2,003 milliards d’euros à 52 semaines au taux moyen pondéré de 0,265% contre 0,233% lors de la dernière adjudication le 26 mars.

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source: les Echos

L’ Italie emprunte sur le marché obligataire

Le Trésor italien a emprunté 20 milliards d’euros sur le marché obligataire, avec un rendement de 5,24% sur les obligations à 10 ans.

Emprunt Italie marché obligataireLe Trésor italien a émis 8 milliards d’euros d’obligations à moyen et long termes ce jeudi, dont 3,25 milliards d’obligations à 10 ans, avec un rendement tombant à 5,24%.

Mercredi, le Trésor italien avait emprunté 8,5 milliards d’euros d’obligations à 6 mois, à un taux de 1,1%.

Le Trésor italien avait émis 3,8 milliards d’euros d’ obligations à court terme, à un taux de 2,3% contre un plus de 3% lors de la précédente opération similaire de février, signe que les investisseurs reprennent confiance.

La dette publique italienne est actuellement à son maximum, au-delà de 1 900 milliards d’euros en valeur absolue et à plus de 120% du PIB.

Le Trésor italien a prévu de lever 450 milliards d’euros en 2012.

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source: les Echos

Aide à l’ Espagne ?

L’ Espagne, qui vient de rentrer en récession, devra probablement recourir à une aide internationale de la Troika cette année.

Aide à l' Espagne Selon Willem Buiter, chef économiste de la banque Citi, l’ Espagne aura besoin d’ un programme d’ aide de la Troika cette année: « L’Espagne devra probablement entrer dans un programme de type Troïka cette année, comme condition pour obtenir plus de soutien de la BCE à la dette souveraine espagnole et/ou aux banques espagnoles« .

Le gouvernement espagnol table sur un recul du PIB de 1,7% en 2012, mais Willem Buiter estime que le recul sera de 2,7%.

Le gouvernement espagnol, qui doit réduire le déficit de plus de 3 points en un an, a déjà programmé 8,9 milliards d’euros de coupes budgétaires et 6,3 milliards et hausses d’impôts, alors que les économistes estiment que 50 milliards d’euros de coupes budgétaires sont nécessaires pour atteindre l’objectif sur l’année.

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source: les Echos

Emprunt de la Russie sur le marché obligataire

La Russie a emprunté 7 milliards de dollars sur le marché obligataire, une émission record.

Emprunt Russie marché obligataireLa Russie a émis 2 milliards de dollars d’ obligations à 5 ans et 2 milliards d’ obligations à 10 ans. La Russie a également émis 3 milliard de dollars d’ obligations à 30 ans. Un montant record pour la Russie.

La Russie avait levé 5,5 milliards de dollars en 2010 pour sa première émission obligataire depuis 1998, lorsque la Russie avait fait défaut sur sa dette.

La Russie envisageait d’emprunter 7 milliards de dollars en 2012, selon les conditions du marché, pour financer son déficit budgétaire qui devrait atteindre 1,5% du PIB russe.

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source: lesechos.fr

Le Trésor espagnol émet moins de dette

A cause de la récession en Espagne, le Trésor espagnol ralentit ses émissions de dette.

Trésor espagnol émission detteLe Trésor espagnol a émis 2,58 milliards d’euros d’ obligations à 3 et 6 mois ce mardi. Le Trésor espagnol tablait pourtant sur un objectif maximum de 3 milliards d’euros d’obligations. Et ce malgré une demande soutenue qui a représenté 3,5 fois l’offre pour l’ obligation à 3 mois et 5,5 fois pour l’ obligation 6 mois.

En un trimestre, le Trésor espagnol a couvert 44% de son programme de financement à moyen et long-terme prévu pour 2012, soit 37,8 milliards d’euros sur 86 milliards.

Le Trésor espagnol a placé sa dette à des rendements stables, avec un taux d’intérêt moyen à 0,381%, contre 0,396% le mois dernier sur les obligations à 3 mois, et à 0,836%  contre 0,764% sur les obligations à 6 mois.

La semaine dernière, les taux d’intérêt à 10 ans avaient franchi la barre des 5,5% sur le marché secondaire, sous le coup des incertitudes entourant l’assainissement des finances publiques espagnoles.

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