La Grèce ne remboursera pas sa dette – vidéo

D’après de nombreux économistes, la Grèce ne remboursera pas sa dette. Qui va payer pour la dette grecque ?

La Grèce ne remboursera pas sa dette Avec l’arrivée de Syriza et d’Alexis Tsipras au pouvoir, la Grèce compte renégocier sa dette avec ses créanciers, et souhaite obtenir au minima un échelonnement sur 30 ans. Pourtant, certains économistes estiment que la Grèce ne remboursera jamais sa dette. C’est le cas d’ Olivier Delamarche et de Marc Riez, qui se sont entretenus à ce sujet sur BFMTV.

Voir la vidéo La Grèce ne remboursera pas sa dette

Jacques Sapir et Laurent Berrebi ont quant à eux débattu, toujours sur BFMTV, sur les modalités de renégociation de la dette grecque. Voir vidéo

 

Fermeture de Business Direct en 2016

Business Direct, le service de banque en ligne de HSBC pour les petites entreprises, fermera en 2016.

Fermeture de Business Direct en 2016Face au coût élevé des nouvelles obligations juridiques des banques en matière de lutte contre le blanchiment, HSBC a décider de fermer sa structure Business Direct, qui comptait 7000 clients. Les exigences réglementaires des banques imposent en effet qu’elles aient une bonne connaissance de leurs clients, afin de pouvoir établir l’origine des fonds. Ce coût supplémentaire a finalement convaincu HSBC de fermer sa banque en ligne française Business Direct dès 2016.

HSBC proposera à certains clients de Business Direct de rester client chez eux: « Nous allons proposer à toute une partie de nos clients un transfert vers notre réseau physique. Mais certains clients devront fermer leurs comptes : les clients inactifs, car nous ne sommes alors pas en mesure de mettre à jour notre connaissance de ces clients, et les clients qui n’atteignent pas le seuil de rentabilité. Nous devons en effet couvrir nos frais de gestion et les règles de connaissance des clients ont un coût : la collecte des pièces, l’archivage et la nécessité de rencontrer en face à face tous nos clients », explique Alexandre Zibaut, directeur du marché entreprises PME.

Rappelons que HSBC avait accepté de régler une amende de 1,9 milliard de dollars aux autorités américaines afin d’échapper à des poursuites pour complicité de blanchiment ( voir aussi Amende de 7 milliards de dollars pour Citigroup).

source: lesechos.fr

Le QE de la BCE en détail

La BCE a annoncé un QE ( assouplissement quantitatif) de 60 milliards d’euros par mois d’ici à  septembre 2016. Voici dans le détail le QE de la BCE.

Le QE de la BCE en détailLe président de la BCE Mario Draghi a en effet annoncé un chiffre de 60 milliard d’euros mensuels jusqu’à septembre 2016 pour ce QE ( voir  Conséquences du quantitative easing de la BCE). Mais Mario Draghi pourrait décider de faire durer ce QE plus longtemps si l’inflation reste encore trop faible. La BCE achètera plus de 50 % des émissions annuelles, et plus de 200 % des montants émis annuellement en net.

Le QE de la BCE, d’un montant de 1 140 milliards d’euros sur toute la période, représente 12 % du PIB de la zone euro et 14 % du marché obligataire.

En plus des crédits titrisés (ABS) et obligations sécurisées émis par les banques, la BCE va acquérir dans le marché secondaire des obligations supranationales (dette émise par des institutions comme la Banque européenne d’investissement). La BCE va également acquérir pour 40 milliards d’euros mensuels d’emprunts d’Etats de la zone euro, et ciblera en priorité les dettes françaises et allemandes.

La BCE a annoncé qu’elle n’achètera pas plus de 33% de l’encours de dette d’un pays, et n’achètera que des emprunts d’Etat notés en catégorie investissement, sauf si le pays bénéficie d’un programme d’aide du FMI. La BCE, qui détient déjà 33% de l’encours de dette de la Grèce ( 27 milliards d’euros), ne pourra donc pas en racheter avant juillet et l’expiration d’une partie de son stock.

Le risque du QE de la BCE sera partagé entre les 19 Etats membres sur seulement 20 % du programme. Le risque est porté par chaque pays pour les 80% restants.

source: lesechos.fr

Conséquences du quantitative easing de la BCE

La BCE vient d’annoncer le lancement d’un programme de quantitative easing ( QE). Quelles seront les conséquences de cette mesure ?

Conséquences du quantitative easing de la BCEMario Draghi vient en effet d’annoncer la mise en place d’un programme d’assouplissement quantitatif ( quantitative easing). Alors que les marchés tablaient sur un QE d’au moins 1 000 milliards d’euros, Mario Draghi a annoncé un chiffre de 60 milliard d’euros mensuels jusqu’à septembre 2016, soient 10 milliards d’euros de rachats de crédits titrisés ( ABS) et d’obligations sécurisées déjà annoncées, et 50 milliards d’euros de rachats supplémentaires de dettes souveraines.

Pour pouvoir bénéficier du vote de la Bundesbank en faveur du quantitative easing, Mario Draghi a été obligé de réduire la mutualisation de la dette rachetée. Seulement 20 % des dettes rachetées seront mutualisées. Or, sur ces 20 %, 60 % de la dette mutualisée concernera la dette d’institutions européennes, donc de la dette déjà mutualisée. Au total, seulement 8 % de la dette souveraine rachetée sera mutualisée au sein de la BCE, soit la partie des pertes éventuelles que la BCE peut assumer avec son fonds de réserve ( 7,5 milliards d’euros en 2013).

Avec ce QE, les banques centrales des Etats membres les plus fragiles vont prendre des risques importants en rachetant leurs dettes souveraines. De plus, ce QE a fait gonfler les prix et pourrait bien entraîner remontée des taux lorsqu’il sera terminé. En cas de correction, et avec la bulle qui existe sur la dette portugaise, italienne, espagnole et même française, les banques centrales auront racheté au plus haut et devront donc assumer des pertes. Au final, si les pertes s’avèrent trop importantes, ce sont les contribuables de ces pays qui paieront la facture.

Voir la vidéo d’Olivier Delamarche sur les conséquences du QE de la BCE

Voir également la vidéo de Jacques Sapir et Laurent Berrebi sur les effets du quantitative easing de la BCE

Source: latribune.fr

Amende de 7 milliards de dollars pour Citigroup

Citigroup a accepté de régler une amende de 7 milliards de dollars aux autorités américaines pour avoir vendu des prêts immobiliers toxiques avant la crise des subprimes.

Amende de 7 milliards de dollars pour CitigroupLa banque américaine a finalement accepté de régler une amende de 7 milliards de dollars après 5 mois de négociations avec les autorités américaines. Washington reprochait à Citigroup d’avoir avoir commercialisé des placements adossés à des crédits immobiliers toxiques entre 2003 et 2008. Ces placements toxiques ont entrainé des milliards de dollars de pertes pour les investisseurs.

D’après la justice américaine, la banque Citigroup, ainsi que ses employés, avaient connaissance des défauts de paiement graves et généralisés des prêts toxiques qu’elle titrisait, et les ont sciemment cachés. Citigroup est la 2ème grande banque à avoir accepté de régler une importante amende aux autorités américaines pour échapper aux poursuites. JPMorgan Chase avait ainsi payé une amende de 13 milliards de dollars l’année dernière.

JPMorgan avait vendu pour 33 milliards de dollars de produits toxiques, contre 3,5 milliards pour Citigroup, et 57 milliards pour Bank of America (BofA). Bank of America devra également régler une forte amende aux autorités américaines, mais les négociations concernant son montant sont toujours en cours.

Depuis 2012, les autorités américaines ont récupéré plus de 80 milliards de dollars en pénalités financières diverses auprès d’une dizaine de banques. BNP Paribas avait notamment dû s’acquitter d’une amende de 8,9 milliards de dollars ( voir Baudouin Prot va-t-il quitter BNP Paribas ?).

source: latribune.fr

Lorenzo Bini Smaghi à la présidence de Société Générale

Lorenzo Bini Smaghi devrait prochainement occuper le poste de président de Société Générale.

Lorenzo Bini Smaghi à la présidence de Société GénéralePour se conformer eux normes européennes, Société Générale a annoncé que les fonctions de président et de directeur général seraient désormais dissociées. Frédéric Oudéa, actuel PDG de Société Générale, occupera donc le poste de directeur général, alors que la présidence devrait quant à elle être confiée à Lorenzo Bini SmaghiLorenzo Bini Smaghi, ancien membre du directoire de la BCE de juin 2005 à décembre 2011, occupait quant à lui un poste d’administrateur indépendant.

Société Générale a publié un communiqué expliquant l’évolution de son organigramme pour 2015: « Cette évolution de la gouvernance, préparée en 2014, répond aux exigences applicables aux banques européennes ».

L’assemblée générale des actionnaires de Société Générale se prononcera le 19 mai pour valider la nomination de Lorenzo Bini Smaghi à la présidence du groupe SocGen, et celle de Frédéric Oudéa à la direction générale. Lors de cette assemblée, Gérard Mestrallet et Barbara Dalibard seront proposés comme administrateurs pour remplacer Anthony Wyand, vice-président du conseil d’administration, et Jean-Martin Folz, tous deux sur le départ.

source: latribune.fr

Les grandes tendances des marchés financiers pour 2015

Goldman Sachs s’est appuyé sur les grandes tendances des marchés financiers en 2014 pour publier ses prévisions pour 2015.

Voici les grandes tendances des marchés en 2014 et les prévisions de Goldman Sachs pour 2015:

Les grandes tendances des marchés financiers en 2014

Pour ses prévisions 2015, Goldman Sachs s’est basé sur l’accélération de la croissance aux Etats-Unis en 2015, la politique de soutien de la BCE et ses effets sur les marchés, le nouvel ordre pétrolier mondial lié à la chute du cours du brent et la redistribution de la manne pétrolière.

Goldman Sachs prévoit que l’euro va continuer sa chute et qu’il s’établira autour de 1,15 dollar dans 1 an ( voir Quand la chute de l’ euro s’ arrêtera-t-elle ?).

L’établissement américain prévoit également la remontée du taux à 10 ans américain à 3 %. D’après la banque américaine, les Bourses turque et indienne devraient partir à la hausse. Au niveau du marché des matières premières, Goldman Sachs prévoit une baisse du cuivre par rapport au nickel.

Enfin, la hausse du dollar devrait encore pénaliser certaines devises émergentes fragiles et vulnérables ( rand sud-africain, forint hongrois, etc..) d’après les prévisions de Goldman Sachs pour 2015.

source: lesechos.fr