Caractéristiques des Hedge Funds

Voici les caractéristiques des Hedge Funds d’après la Commission européenne.

Caractéristiques des Hedge FundsLa caractéristique principale des hedge funds est qu’ils sont plus flexibles en termes de choix d’investissement et de stratégie que les organismes de placement collectif traditionnels.

Rôle utile des Hedge Funds sur les marchés financiers

L’absence de définition légale pourrait légitimement conduire à une certaine méfiance de la part des autorités politiques. Il faut cependant souligner qu’aucune des recommandations que propose le groupe d’experts ne dépend de l’adoption d’une définition légale des hedge funds ( voir aussi Hedge Funds définition).

Les hedge funds jouent un rôle particulièrement utile sur les marchés financiers : ils permettent de diversifier les portefeuilles. Une étude de la Banque centrale européenne a montré que les coefficients de corrélation entre les indices représentatifs des grandes familles de hedge funds et les indices des grandes Bourses internationales étaient faibles et même parfois négatifs.

Les hedge funds obtiennent des rendements positifs et décorrélés des évolutions des marchés « actions » et « obligations », ce qui réduit l’impact des cycles économiques et la nécessité du market timing.

Les hedge funds réalisent des rendements moins volatils que les organismes de placement collectif traditionnels qui investissent sur des valeurs de croissance, des valeurs technologiques et sur des marchés émergents.

Enfin, les hedge funds contribuent à l’innovation financière et ils en bénéficient. L’impact des hedge funds sur la gestion traditionnelle peut ainsi être comparé à celui des téléphones mobiles sur la téléphonie fixe ou à celui des compagnies aériennes à bas coût sur les grandes compagnies aériennes nationales.

Pour plus d’informations sur les Hedge Funds, voir notre formation: Gestion alternatives et Hedge Funds

Hedge Funds définition

Définition des Hedge Funds. Les Hedge Funds sont des fonds d’investissement spéculatifs non cotés. Le terme Hedge Funds vient de l’anglais et signifie « fonds de couverture ».

Hedge Funds définitionD’après la définition de l’ AMF, les Hedge Funds sont des organismes de placement collectif qui ne subissent pas les restrictions généralement appliquées aux fonds d’investissement grand public, notamment en matière de diversification et de négociabilité des actifs financiers. Les Hedge Funds ont donc la possibilité d’acquérir des actifs illiquides et/ou complexes.

Les Hedge Funds peuvent faire une utilisation illimitée des produits dérivés et peuvent pratiquer des ventes à découvert. Ils utilisent les effets de levier grâce aux financements
qu’ils obtiennent de leurs courtiers.

Les Hedge Funds appliquent des politiques de rémunération des gérants liées à la performance – frais de gestion : 2 % des actifs sous gestion, honoraires : 20 % de l’augmentation de ces actifs –, ce qui constitue une motivation puissante pour prendre des
risques de marché importants.

Les Hedge Funds recherchent des opportunités d’investissement non seulement sur les marchés financiers traditionnels (actions et obligations) et leurs dérivés, mais aussi sur les matières premières, et des opportunités d’investissement plus « ésotériques » :  œuvres d’art, financement d’œuvres cinématographiques et toutes sortes d’investissements inhabituels ;

Les Hedge Funds préfèrent réduire la liquidité offerte aux actionnaires : les investisseurs ne peuvent récupérer leur mise qu’à certaines dates précises, les parts étant bloquées pendant des durées minimales spécifiques à chaque fonds.

Pour plus d’informations sur les Hedge Funds, voir notre formation: Gestion alternatives et Hedge Funds

Cadre juridique des covered bonds français

Le cadre juridique des covered bonds en France a récemment été évalué par l’agence de notation Moody’s.

Cadre juridique des covered bonds françaisPour évaluer ce cadre juridique, Moody’s a publié un rapport faisant état des nombreux avantages du nouveau dispositif actuel. Moody’s considère comme positif le fait que les émetteurs de covered bonds en France sont des institutions spécialistes du crédit avec des activités commerciales restreintes légalement, bénéficiant d’une autonomie suffisante pour continuer à fonctionner en cas de défaut de paiement de leurs sociétés mères.

Autre avantage du nouveau cadre juridique des covered bonds français, les prêts adossés à de l’immobilier commercial ( affichant un risque de crédit plus important) ne sont pas admissibles pour les émetteurs de Sociétés de Financement de l’ Habitat.

Moody’s relève également l’indépendance de la surveillance du Contrôleur Spécifique pour les fonds de covered bonds, que ce soit avant ou après le défaut de paiement.

Les émetteurs sont contraints à maintenir une couverture de liquidité de 180 jours et une provision afin de laisser aux émetteurs la possibilité de passer des accords de rachat avec la Banque de France ( équivalent à 10% de leurs covered bonds).

L’agence de notation estime cependant que le cadre juridique des convered bond présente certains désavantages et regrette qu’il n’existe légalement aucun mécanisme spécifique pour la gestion du risque de change.

Pour plus d’informations sur le cadre juridique des covered bonds français, voir notre formation: Covered Bonds: principe et utilisation

Norme IFRS 5

Voici en détail la présentation de la norme IFRS 5 sur les activités abandonnées.

norme IFRS 5•Comptabilisation des actifs détenus en vue de la vente

•Présentation des activités abandonnées

•Périmètre d’application :
– Actifs non courants
– Groupe : actifs (courants et non courants) destinés à être cédés dans une transaction unique et passifs liés à ces actifs, y compris le goodwill s’il s’agit d’une UGT
– Sauf : impôt différé (IAS 12), avantages du personnel (IAS 19), financiers (IAS 39), immeubles de placement (IAS 40), produits agricoles (IAS 41) et produits d’assurance (IFRS 4)

•Détention en vue de la vente : valeur recouvrée par la cession et non par l’exploitation
– Vente immédiate en l’état doit être possible
– Vente doit être hautement probable

  • Engagement de la direction
  • Recherche active d’un acheteur
  • Vente dans un délai d’un an de la classification, sauf événements particuliers (App. B)

– Ne peut être destiné à être abandonné

•Evaluation de l’actif détenu en vue de la vente :
– Au plus bas de la valeur comptable et de la JV nette des frais de cession
– Si vente doit intervenir au delà d’un an, les frais de cession doivent être actualisés

•Comptabilisation des variations de valeur postérieures :
– Enregistrement des pertes
– Enregistrement des gains, dans la limite des pertes précédemment comptabilisées
– Au sein d’un groupe, affectation des pertes :

  • Aux ANC
  • En commençant par le GW
  • Puis au prorata des valeurs nettes

•Les actifs détenues en vue de la vente ne doivent plus être amortis

•Si la vente n’est plus envisagée, sortie au plus bas de :
– La valeur comptable avant classification comme destiné à être vendu
– La valeur recouvrable à la date de l’abandon de la vente

•Une composante de l’entité est formée d’activités et des flux de trésorerie :
– Pouvant être clairement distingués
– Du point de vue opérationnel et de la communication financière
– Du reste de l’entité

•Une activité abandonnée est une composante de l’entité :
– Dont l’entité s’est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente
– Qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte
– Fait partie d’un plan unique et coordonné pour s’en séparer
– Est une filiale acquise en vue de la revente

•Une entité doit fournir les informations suivantes sur les activités abandonnées :
– Résultat après impôt, augmenté ou diminué de l’effet de la réévaluation ou du produit de cession des actifs concernés
– En en scindant les composantes (résultat avant impôt et effet de la réévaluation ou de la cession, détail de l’impôt pour ces deux postes)
– Doit figurer au compte de résultat ou dans les notes
– Flux de trésorerie des activités abandonnées

•Variations de valeur des actifs détenus en vue de la vente non classés comme des activités abandonnées sont maintenues dans les activités poursuivies

•Les actifs et passifs détenus en vue de la vente doivent être présentés séparément dans le bilan, sans compensation

•Pas de reclassement de ces actifs sur les exercices de comparaison

•Alors que ce reclassement doit être fait pour les activités abandonnées

Norme IAS 17

Voici en détail la présentation de la norme IAS 17 sur les contrats de location.

Norme IAS 17•Crédit-bail en normes françaises (§331-7) :
-Le titulaire d’un contrat de crédit-bail comptabilise en charges les sommes dues au titre de la période de location
– A la levée de l’option d’achat : inscription à l’actif conformément aux règles générales

•Actifs exclus du périmètre IAS 17 :
– Actifs biologiques (IAS 41)
– Immeubles de placement loué (IAS 40)
– Ressources minérales
– Films, vidéos, théâtre…

•Distinction essentielle :
– Location financement
– Location simple : n’est pas une location financement

Location financière :
– Transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques inhérents à la propriété
– En échange d’un ou d’une série de paiements.
– Transfert de propriété en fin de contrat possible mais non requis.

•Définition des avantages et des risques :
– Risques :

  • Sous-utilisation
  • Obsolescence technologique
  • Variations de rentabilité dues à la conjoncture

– Avantages :

  • Exploitation rentable sur la durée de vie économique
  • Appréciation de la JV du bien
  • Valeur résiduelle

Autres définitions :
– Paiements minimaux :

  • Paiements effectués par le preneur, garantis par lui
  • A l’exclusion des loyers conditionnels, des taxes et du coût des services

– Investissement brut : paiements minimaux à recevoir par le bailleur, y compris les valeurs résiduelles non garanties
– Investissement net : investissement brut actualisé au taux implicite du contrat
– Produits financiers non acquis : investissement brut – investissement net
– Taux d’intérêt implicite : taux d’actualisation donnant égalité entre :

  • Paiements minimaux et valeur résiduelle non garantie
  • Juste valeur de l’actif et coûts directs initiaux du bailleur

-Taux marginal d’endettement : taux à payer par le preneur pour un contrat de location similaire
-Loyers conditionnels : loyers dont le montant n’est pas fixe et varie en fonction d’un critère autre que le temps

Critères d’identification d’une location-financement :

– Transfert de la propriété au terme du contrat
– Option d’achat à un prix inférieur à la juste valeur (exercice probable connu dès le début du contrat)
– Durée du contrat couvre l’essentiel de la vie économique
– Valeur actualisée des paiements minimaux ≈ JV de l’actif
– Actif spécifique au preneur

•Autres critères (non cumulatifs) :

– En cas de résiliation par le preneur, les pertes du bailleur sont à sa charge
– Les variations de la JV de l’actif sont à la charge du preneur

  • Diminution du loyer à hauteur du prix de cession par exemple

– Poursuite de la location pour une deuxième période < prix de marché

Critères pouvant exclure la location-financement :

– Transfert de propriété au terme contre paiement de la JV du bien
– Loyers conditionnels induisant un non-transfert de la quasi totalité des risques.

•Location d’un terrain est une location simple, sauf si transfert de la propriété au terme du contrat

– Si le contrat comporte terrain et constructions :

  • Analyse séparée des deux éléments, même si contrat unique
  • Si transfert de propriété au terme du contrat, classement en location financière
  • Sinon location simple pour le terrain, et application des critères pour les constructions.
  • Si l’affectation des paiements entre les éléments n’est pas possible :

–Classement en location-financement
–Sauf s’il est clair qu’il s’agit d’une location simple.

1. Traitement comptable chez le preneur

•Aux inventaires suivants :

– Ventilation des loyers minimaux : intérêts et remboursement de la dette

  • Au taux actuariel si cela est significatif

– Loyers conditionnels sont des charges de la période concernée

  • Pour les ensembles terrain et constructions, les loyers sont répartis au prorata de la juste valeur des biens constitutifs du contrat

– Amortissement du bien inscrit à l’actif sur la durée de vie économique

  • Si transfert n’est pas raisonnablement certain à l’issue du contrat : durée la plus courte entre celle du contrat et vie économique

•Location simple :
-En charges
-Sur une base linéaire
-Sur la durée du contrat

•Location financement
– Le bailleur a une créance, à hauteur de l’investissement net dans le contrat de location :

  • Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir au titre du contrat
  • Augmentée de la valeur résiduelle revenant au bailleur.

– Les coûts initiaux encourus sont déduits de la créance :

  • Et donc inclus dans le calcul du coût actuariel
  • Frais généraux (vente, marketing)

•Aux inventaires suivants :

– Les loyers sont analysés comme formés d’intérêts et de remboursement de la créance

  • Au taux d’intérêt effectif sur le contrat

– Révision régulière de la valeur résiduelle, et prise en compte immédiate de réductions éventuelles.

•Location simple :

– Actif figure au bilan et est amorti selon IAS 16 ou IAS 38
– Produits de la location comptabilisés prorata temporis
– Pas de comptabilisation d’une vente pour les bailleurs fabricants ou distributeurs

•Les bailleurs fabricants ou distributeurs constituent un cas particulier pour la location-financement :
– Comptabilisation d’une vente :

  • Pour la juste valeur du bien loué
  • Ou la valeur actualisée des paiements minimaux si elle est inférieure

–Calculée à un taux d’intérêt commercial
– Coût des ventes égal à

  • Le coût du bien
  • Ou sa valeur comptable si elle est inférieure
  • Diminuée de la valeur résiduelle non garantie

– Si le taux d’intérêt consenti est artificiellement bas, utilisation d’un taux commercial

  • Pour ne pas majorer le produit de la vente

Locations – IAS 17 : Informations en annexe

•Contrats de location financement :

– Pour le preneur :

  • Valeur nette comptable par catégorie d’actif
  • Rapprochement entre le total des paiements minimaux futurs et leur valeur actualisée
  • Répartition des paiements minimaux par échéance (< 1 an, 1-5 ans, > 5 ans)
  • Loyers conditionnels de la période
  • Paiements minimaux à recevoir des sous-locations
  • Description générale des dispositions des contrats : loyers conditionnels, options de renouvellement, d’achat, restrictions imposées…

– Pour le bailleur :

  • Rapprochement entre investissement brut et valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir
  • Répartition des paiements minimaux actualisés par échéance (< 1 an, 1-5 ans, > 5 ans)
  • Produits financiers non acquis, valeurs résiduelles et loyers conditionnels perçus au cours de la période
  • Description générale des dispositions des contrats
  • Investissement brut – produits non acquis pour les nouveaux contrats

•Contrats de location simple :

– Pour le preneur :

  • Total des paiements minimaux futurs pour les contrats non résiliables, par échéance (< 1 an, 1-5 ans, > 5 ans)
  • Total des paiements à recevoir des contrats de sous locations non résiliables
  • Paiements effectués en distinguant paiements minimaux et loyers conditionnels
  • Description des principales dispositions des contrats de location : loyers conditionnels, options de renouvellement, d’achat, restrictions imposées…

– Pour le bailleur :

  • Total des loyers minimaux futurs pour les contrats non résiliables, par échéance (< 1 an, 1-5 ans, > 5 ans)
  • Loyers conditionnels de la période
  • Description des principales dispositions des contrats

Locations – IAS 17 : Cessions – bail

•Cession d’un actif et reprise sous forme de location

•Si la location est une location financement :

– Il s’agit d’une opération de financement
– Etalement de la plus-value de cession sur la durée du contrat

•Si la location est une location simple :

–  Si le prix de vente est égal à la juste valeur :

  • Comptabilisation immédiate du résultat de cession

– Si le prix de vente est inférieur à la juste valeur

  • Comptabilisation immédiate de la perte, sauf si compensée par des loyers futurs

– Si le prix de vente est supérieur à la juste valeur :

  • Etalement de la plus value sur la durée d’utilisation attendue de l’actif

Les normes IFRS sont obligatoires dans plus de 115 pays

Avec une large utilisation dans plus de 115 pays, les normes IFRS sont en train de devenir les normes mondiales de comptabilité.

Les normes IFRS sont obligatoires dans plus de 115 paysD’après une étude publiée par la Fondation IFRS portant sur 122 pays, 115 se sont engagés publiquement à soutenir un ensemble unique de normes comptables de haute qualité et 101 pays exigent l’utilisation des normes IFRS sur leurs marchés financiers pour quasiment toutes les sociétés cotées et institutions financières. Une dizaine d’autres pays ( Inde, Japon, Suisse, Singapour, etc…) autorisent les normes IFRS sans toutefois les exiger ( voir IFRS et instruments financiers : principes et application).

Les normes IFRS sont même devenues des normes comptables nationales en Australie, Nouvelle Zélande et à Hong-Kong. La Thailande et l’ Indonésie sont également en train de suivre cette voie. L’ Arabie Saoudite et l’Ouzbékistan imposent les normes IFRS seulement aux institutions financières.

Dans plus de 90% des 101 pays qui exigent les normes IFRS pour les sociétés cotées, les normes IFRS sont également exigées ou permises pour la plupart des sociétés non cotées. 57 pays sur 122 exigent ou permettent les normes IFRS pour les PME ( voir IFRS et instruments financiers : principes et application pour les entreprises).

Quelques pays ou régions ont différé les dates de mise en application de certaines normes IFRS, en particulier sur le récent « pack consolidation » (IFRS 10, 11et 12).

14 pays du G20 ont adopté les normes IFRS pour quasiment toutes les sociétés cotées sur leurs marchés réglementés. 13 pays du G20 permettent aussi l’emploi des normes IFRS pour tout ou partie des sociétés non cotées.