BNP Paribas s’ éloigne du charbon

Même si BNP Paribas continue a financer le secteur du charbon, elle s’en éloigne de plus en plus.

BNP Paribas s' éloigne du charbon

Crédit Agricole avait annoncé en mai dernier l’arrêt de quasiment tous ses financements de projets dans le charbon. En octobre, c’était au tour de Natixis ( groupe BPCE) d’annoncer qu’elle abandonnait les financements de projets liés au secteur du charbon. Malgré cette tendance très verte, BNP Paribas continue quant à elle à financer ce secteur. Pour combien de temps ?

BNP Paribas explique en effet qu’elle évalue l’impact de chaque projet sur le mix énergétique du pays dans lequel il est implanté et qu’elle vérifie qu’il n’y a pas d’alternative possible pour permettre l’accès à l’énergie dans ce pays. Le groupe BNP Paribas précise que sa politique sectorielle sur le charbon vise aussi à s’assurer que les meilleures technologies disponibles sont déployées afin d’assurer une efficacité énergétique minimum des centrales à charbon.

Sur les bases de cette politique, BNP Paribas a refusé plus de 65% des centrales à charbon qui lui ont été proposées depuis 20111, notamment sur le critère de l’efficacité énergétique. BNP Paribas précise que le mix électrique financé par le groupe contient 22% de charbon, contre 41% dans le mix mondial d’après l’AIE ( Agence internationale de l’énergie).

source: revue-banque

 

Chute des marchés financiers chinois

Forte baisse des marchés financiers chinois ce vendredi. La bourse chinoise a en effet perdu plus de 5% à cause des différentes enquêtes des régulateurs sur les grandes maisons de courtage.

Chute des marchés financiers chinoisUn vent de panique souffle sur les marchés financiers chinois ce vendredi. Le Shanghai Stock Exchange Composite Index a en effet perdu 5,48 % ce vendredi, à 3.436,30 points. A la Bourse de Shenzen, l’indice a dévissé de 6,09%, à 2.184,11 points. A la Bourse de Hong-Kong, l’indice composite Hang Seng a perdu 1,87%.

Cette chute des marchés financiers chinois s’explique notamment par les enquêtes de régulateurs visant plusieurs grands courtiers chinois. Ces enquêtes ont entrainé des ventes massives d’actions.

Guosen Securities vient en effet d’annoncer qu’il faisait l’objet d’une enquête de la part des régulateurs pour « infractions réglementaires ». Le titre a chuté de 10 % à la Bourse de Shenzhen ce vendredi. Après la clôture, Haitong Securities a aussi fait savoir qu’il était sous le coup d’une enquête.

La veille, c’était Citic, premier courtier en Chine, qui expliquait que la Commission de régulation des marchés financiers avait ouvert une enquête à son encontre, en raison de « violations présumées des règlements sur la supervision et la gestion des activités de courtage ». Citic aurait gonflé par erreur son activité de produits dérivés à hauteur de 150 milliards d’euros.

L’autre facteur pouvant expliquer la chute de 5% de la bourse chinoise est la baisse de 4,6 % des bénéfices des entreprises industrielles chinoises au mois d’octobre, contre 0,1 % le mois précédent.

Baisse de 9,1% du prix du gaz en 2015

Le prix du gaz va baisser de 9,1% en moyenne en 2015.

Baisse de 9,1% du prix du gaz en 2015

Dans un communiqué publié ce jeudi, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que les tarifs réglementés du gaz ( hors taxes) baisseront de 9,1% en moyenne en France en 2015. Il s’agit des tarifs réglementés du gaz appliqués par le groupe Engie ( ex- GDF-Suez). Cette baisse de 9,1% des tarifs du gaz en 2015 tient compte de la baisse de 1,26% prévue le 1er décembre prochain.

Comment expliquer cette baisse des tarifs du gaz en 2015 ?

Cette baisse de 9,1% des tarifs du gaz annoncée par la Commission de régulation de l’énergie est notamment due à la baisse des prix du gaz sur les marchés de gros et celui des cours du pétrole, qui servent de base pour calculer les tarifs réglementés du gaz.

130 000 nouveaux clients de Société Générale en 2015

Malgré la fermeture annoncée d’une quarantaine d’agences cette année, la Société Générale a enregistré 130 000 nouveaux clients en 2015.

130 000 nouveaux clients de Société Générale en 2015

Alors que la Société Générale va fermer près de 40 agences d’ici la fin de l’année ( voir Hausse des bénéfices et plan d’ économie pour Société Générale), la banque vient d’annoncer qu’elle avait enregistré 130 000 clients supplémentaires cette année. La Société Générale affiche d’ailleurs une belle perspective de développement puisqu’elle table une progression de 100 000 nouveaux clients par an d’ici à 2020. A titre comparatif, la Société Générale n’avait enregistré « que » 60 000 nouveaux clients en 2012, puis 70 0000 en 2014. La banque prévoit également de réduire de 20% son nombre d’agences à cet horizon.

La Société Générale prévoit en effet de fermer 20% de ses 2200 agences d’ici à 2020, afin de s’adapter à un mode de consommation qui passe de plus en plus par les services bancaires en ligne ou sur mobile, ainsi qu’à la baisse de fréquentation des agences. Plus grandes, ces agences seront également plus expertes, dans les domaines du crédit immobilier ou de la gestion de l’épargne, par exemple, puisque les clients privilégient désormais les canaux digitaux pour réaliser leurs opérations bancaires courantes.

Ces 130 000 nouveaux clients enregistrés par la Société Générale sont à mettre sur le compte de la bonne tenue de l’activité de crédit immobilier ainsi que de la politique commerciale de la banque en faveur des étudiants, et de son partenariat avec la Banque Française Mutualiste, à destination des agents du secteur public.

La Société Générale prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros dans le digital durant les 5 prochaines années. Il sera d’ailleurs bientôt possible de souscrire un crédit à la consommation de façon totalement digitalisée. A terme, 80% à 85% des crédits immobiliers pourraient également être dématérialisés. D’après la Société Générale, tous leurs produits pourront être souscrits via les canaux digitaux en 2020.

Réussirez-vous ce test sur la finance ?

Standard & Poor’s, Gallup, la banque mondiale et l’université George Washington aux Etats-Unis ont réalisé un petit test sur la finance, et les résultats sont éloquents. Réussirez-vous ce test sur la finance ?

Réussirez-vous ce test sur la finance ?Près de 150 000 personnes dans plus de 140 pays ont effectué ce test sur la finance, l’inflation, la compréhension du risque, les intérêts et les intérêts composés. Pour réussir ce test, les participants devaient répondre correctement à 3 des 4 sujets. Et pourtant, seulement 33% des personnes ayant participé à ce test ont réussi à le passer. A votre tour de passer le test sur la finance ( réponses à la fin de l’article).

Diversification des risques

Supposons que vous ayez de l’argent. Est-il plus sûr de place votre argent dans un seul business ( ou investissement) ou de le place dans plusieurs  ?

Inflation

Supposons qu’en 10 ans, les prix des choses que vous achetez doublent. Si vos revenus doublement également, pourrez-vous acheter moins que ce que vous achetez aujourd’hui, autant, ou plus ?

Simples calculs

Supposons que vous deviez emprunter 100 dollars. Quel est le plus faible montant à rembourser: 105 dollars ou 100 dollars + 3% ?

Intérêts composés 1

Supposons que vous mettiez de l’argent à la banque pendant 2 ans et que la banque accepte d’ajouter 15% par an sur votre compte.La banque va-t-elle ajouter plus d’argent sur votre compte durant la deuxième année que durant la première, ou le montant sera-t-il le même ?
Intérêts composés 2

Supposons que vous ayez 100 dollars sur un compte à la banque et que la banque ajoute 10% par an à ce compte. Combien d’argent aurez-vous sur votre compte au bout de 5 ans si vous n’avez pas touché à cet argent pendant ce temps là ? Plus de 150 dollars, exactement 150 dollars ou moins de 150 dollars ?

Réponses

Diversification des risques: plusieurs business

Inflation: autant

Simples calculs: 100 dollars + 3%

Intérêts composés 1: Plus d’argent

Intérêts composés 2: Plus de 150 dollars

Le CVV dynamique de plus en plus adopté sur les cartes bancaires

Après BPCE, c’est au tour de la Société Générale d’adopter le CVV dynamique pour ses cartes bancaires.

Le CVV dynamique de plus en plus adopté sur les cartes bancairesSociété Générale, cartes de paiement, moyens de paiement, cartes bancairesLes cartes de paiement à CVV dynamique ( cryptogramme visuel dynamique) ont été présentées pour la première fois lors du dernier salon Cartes Secure Connexion. C’est le groupe BPCE qui a décidé le premier d’adopter le CVV dynamique pour certaines de ses cartes bancaires en 2015. La Société Générale a également décidé d’adopter le CVV dynamique et vient d’annoncer un pilote d’un millier d’utilisateurs en interne.

La Société Générale devrait ensuite rapidement généraliser l’offre de carte de paiement à CVV dynamique à sa clientèle particulière, sous forme d’un option payante dans un premier temps. A terme, le CVV dynamique devrait donc être mis à disposition gratuitement pour tous les clients de la Société Générale.

La fabrication de cartes de paiement à CVV dynamique représentant un surcoût non négligeable, la Société Générale devra réaliser des économies d’échelle importante pour pouvoir offrir ce service gratuitement à ses clients.

Se basant sur le délai minimal préconisé par Oberthur pour permettre à la batterie incluse dans la carte de durer 30 mois, le cryptogramme visuel des cartes bancaires à CVV dynamique changera automatiquement toutes les 45 minutes.

Comment relancer la titrisation ?

Afin de faire face aux conséquences négatives pour le financement de l’économie de la nouvelle politique prudentielle, les régulateurs cherchent désormais à relancer la titrisation. Comment ? Quelle titrisation faut-il favoriser ?

Comment relancer la titrisation ?Les régulateurs souhaitent en effet relancer la titrisation mettant en relation des investisseurs et des emprunteurs sans peser sur les bilans des banques et sans faire courir de risques aux déposants. Toutefois, les autorités européennes ne favorisent cette évolution que dans un cadre strict, facilitant en premier lieu le refinancement bancaire via une titrisation simple, transparente et standardisée qui permettrait une meilleure négociabilité et la possibilité d’un marché organisé. Mais cette titrisation ne serait qu’un compartiment du marché interbancaire et monétaire, qui faciliterait le retrait progressif des interventions en liquidité des banques centrales sans réelle amélioration du financement de l’économie. Cela reviendrait à instaurer un marché où la confiance porterait sur des titres standardisés, et où la confiance en l’institution émettrice ne serait même plus recherchée.

Cette évolution, bien que permettant d’améliorer le bilan des banques, ne constitue pas véritablement un nouveau canal de financement de l’économie puisqu’elle reste prisonnière de l’intermédiation bancaire.

L’innovation reste le seul véritable moyen permettant de relancer le financement de l’économie. La titrisation doit être avant tout un mode d’intermédiation autonome et indépendant du secteur bancaire, qui ne fait courir aucun risques aux dépôts de la clientèle et aux finances publiques.

source: Revue-Banque

L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles

Suite aux attentats du 13 novembre, l’ UE souhaiterait renforcer le contrôle des monnaies virtuelles.

L' UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuellesLes ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE vont se réunir vendredi 20 novembre pour proposer de nouvelles mesures visant renforcer le contrôle des méthodes de financement du terrorisme. L’UE voudrait renforcer la lutte contre le financement du terrorisme par le biais des transactions en ligne, et envisage donc de mieux contrôler les monnaies virtuelles.

Les propositions des ministres de l’Intérieur et de la justice de l’UE auront pour objectif de renforcer les contrôles des méthodes de paiement non bancaires, comme les paiements anonymes et électroniques ainsi que les monnaies virtuelles. De même les transferts d’or et de métaux précieux par des cartes prépayées seront également surveillés de près.

Le GAFI – le groupe d’action financière intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – va élaborer de nouvelles règles permettant l’échange d’informations, notamment sur les petits mouvement d’argent, susceptibles de financer des attentats comme.

Les Anonymous avaient d’ailleurs évoqué la piste d’un financement des attentats de Paris par l’intermédiaire du Bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole). Le bitcoin permet en effet de transférer rapidement et anonymement de l’argent n’importe où dans le monde via internet et sans vérification d’une tierce partie. Outre le bitcoin, l’UE vise également tous les paiements anonymes pouvant être effectués par le biais de cartes de débit prépayées achetées en magasin, souvent utilisées pour le blanchiment d’argent ou pour des escroqueries.

Les principales mesures de DSP2

La directive DSP2 sur les moyens de paiement a été été adoptée par le Parlement européen le 8 octobre 2015. Quelles sont les principales mesures de DSP2 ?

Les principales mesures de DSP2Le principal objectif de DSP2 est de renforcer la sécurité des moyens de paiement, notamment via l’innovation. Voici les principales mesures de DSP2 pour renforcer la sécurité des moyens de paiement.

  • DSP2 généralise l’authentification renforcée du payeur pour les opérations de paiement électronique. Pour le paiement par carte bancaire sur internet, différentes solutions comme 3D Secure existent déjà et répondent à cette exigence. Mais 3D Secure pourrait également être utilisé pour les paiements par prélèvement sous la forme de principe de mandat électronique à valider par le créancier (e-mandate), telle que déployée dans des solutions comme MyBank de l’ABE. De nouvelles solutions CVV dynamique, solutions biométriques, e-mandat) répondent également aux exigences d’authentification fixées par DSP2.
  • DSP2 crée un cadre juridique pour de nouveaux acteurs qui interviennent entre la banque et le client. Ces acteurs initient des ordres de paiements ou agrègent les données bancaires provenant des différents comptes détenus par le client.

Reste qu’à l’heure actuelle, la directive DSP2 ne semble pas encore convenir au secteur bancaire, et notamment à Fédération bancaire française, qui estime que cette directive n’est pas à la hauteur des enjeux en matière de sécurité des moyens de paiement.

source: Revue-Banque

Impact des nouvelles exigences imposées aux assureurs systémiques

Quel va-t-être l’impact des nouvelles exigences désormais imposées aux assureurs systémiques ?

Impact des nouvelles exigences imposées aux assureurs systémiquesL’IAIS , le régulateur des assureurs à l’échelle mondiale, a précisé au début du mois d’octobre quel sera le traitement prudentiel réservé aux assureurs systémiques. Outre l’exigence en fonds propres de base ( BCR), les assureurs systémiques devront désormais être dotés du HLA, un matelas de sécurité supplémentaire. Quelles conséquences pour les assureurs systémiques avec les nouvelles exigences réglementaires imposées par l’ IAIS ?

D’après le régulateur, qui s’est appuyé sur les chiffres de 2014 et 2015, le ratio BCR + HLA pour les assureurs systémiques est de 260 % en moyenne. En d’autres termes, les fonds propres des assureurs systémiques ont représenté 260%, en moyenne, des exigences représentées par la somme du BCR et du HLA en 2014 et 2015. Les nouvelles exigences de l’IAIS en matière de fonds propres seraient donc largement remplies par les assureurs systémiques.

Cependant, ce chiffre de 260% est une moyenne, et il est encore probable que certains assureurs systémiques puissent devoir lever du capital pour répondre aux nouvelles exigences du régulateur. Des exigences qui peuvent encore être amenées à évoluer, les calibrations n’étant pas définitives puisque la coordination avec Solvabilité 2 n’a pas encore été définie. Reste qu’en plus de ces nouvelles exigences, les assureurs systémiques devront désormais se soumettre à une surveillance accrue des régulateurs.