Le risque systémique de la gestion d’actifs

Les régulateurs accordent aujourd’hui une attention toute particulière au caractère systémique des risques liés à la gestion d’actifs.

Le risque systémique de la gestion d'actifsCertaines autorités de contrôle et de régulation étudient désormais la possibilité de renforcer la surveillance et la régulation des acteurs de la gestion d’actifs pour faire face au risque systémique.

Contrairement aux banques et aux compagnies d’assurance, les gérants d’actifs ne portent pas directement les risques liés à l’investissement dans leur bilan car ils agissent pour le compte de clients. Mais en déléguant la gestion, des problèmes d’incitation entre investisseurs finaux et gestionnaires peuvent apparaître et encourager des comportements déstabilisateurs.

« Certaines activités des gérants d’actifs comportent néanmoins des similitudes avec les activités bancaires. Les gérants d’actifs peuvent en effet créer des fonds qui sont de proches substituts des passifs monétaires des banques. Via la création de véhicules d’investissement collectifs, ils sont engagés dans différentes activités de transformation de la liquidité, et de fourniture de liquidité aux clients et aux marchés » ( source: Revue-Banque).

La vulnérabilité de l’industrie face aux chocs financiers peut être multipliée par différents phénomènes. Dans un contexte de taux bas et de faible volatilité, les investisseurs cherchent du rendement dans des investissements plus risqués ( voir aussi Impact des taux longs bas sur les fonds en euros). « Ce phénomène a pour conséquence une utilisation généralisée de certaines stratégies d’investissement. Les véhicules d’investissement collectifs qui offrent des possibilités de rachats journaliers font également face à un risque de ventes en catastrophe lorsque les conditions de marché se détériorent. Ces mécanismes sont amplifiés par l’utilisation du levier obtenu dans certains fonds via l’utilisation de dérivés (futures, options et swaps) ou les activités de prêts de titre ».

Dans ce contexte, quels types d’indicateurs de risque les régulateurs peuvent-ils créer pour surveiller les fonds d’investissement ? Comment comptent-ils mettre en place des outils qui pourraient permettre d’empêcher les investisseurs à retirer leurs fonds en même temps ? Quels pourraient être ces types d’outils ? ( mécanismes d’ajustement des valeurs liquidatives, commissions de rachat, etc…). Les régulateurs vont désormais s’atteler au problème du risque systémique lié à la gestion d’actifs

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Des hackers ont réussi à dérober les données de 80 millions de clients de JPMorgan, à manipuler le cours de la Bourse, à blanchir de l’argent et a effectuer des fraudes à la carte bancaire.

Des hackers volent les données des clients de JPMorgan

Trois hackers, Gery Shalon, Ziv Orenstein et Joshua Aaron, ont en effet volé des informations sur plus de 100 millions de clients dans le monde, manipulé des dizaines de cours de la Bourse, blanchi de l’argent, réalisé des fraudes à la carte bancaire et mené des activités illégales de casinos en ligne, leur permettant ainsi de récupérer des centaines de millions de dollars.

Gery Shalon et Ziv Orenstein ont été arrêtés en Israël au mois de juillet 2015, alors que Joshua Aaron est toujours en fuite, traqué par le FBI, selon les fiches « Wanted » de l’organisation . Une quatrième personne est également impliquée, Anthony Murgio, à la tête d’une plate-forme illégale d’échange de bitcoin ( voir aussi Le cours du bitcoin s’ envole), mais pour une inculpation différente.

Ces hackers, aidés par une centaines de complices, ont réussi à manipuler le cours de Bourse de dizaines de sociétés cotées entre 2012 et 2015. Ils utilisaient la méthode du « pump and dump » pour promouvoir des actions afin de faire monter les prix avant de revendre les titres en réalisant une forte plus-value. Ils envoyaient de fausses informations sur des sociétés à des clients de banques et de courtiers dont ils avaient au préalable subtilisé les adresses électroniques. Gery Shalon aurait ainsi réussi à cacher au moins 100 millions de dollars en Suisse et dans des banques d’autres pays.

Par ailleurs, Shalon et Orenstein auraient généré des centaines de millions de dollars de revenus en menant activité illégale de casinos aux Etats-Unis et à l’étranger entre 2007 et 2015. Ils ont également mené des cyberattaques contre leurs concurrents afin de voler des informations sur les clients d’autres plate-formes de jeux en ligne et pour avoir accès aux mails des dirigeants des sociétés concurrentes.

La banque JPMorgan est l’une des principales victimes de ces hackers. Les données de 80 millions de ses clients ont en effet été dérobées par les hackers en juillet 2014.

Le cours de l’ or continue sa chute

Le cours de l’or continue sa dégringolade pour atteindre son plus bas niveau depuis février 2010.

Le cours de l' or continue sa chuteJeudi dernier, le cours de l’or est en effet passé sous la barre des 1075 dollars l’once, soit environ 1000 euros l’once, son plus bas niveau depuis février 2010 ( voir aussi Le cours de l’ or en pleine chute depuis 3 ans). Le cours de l’or pourrait même continue sa chute avec la hausse prochaine des taux d’intérêt de la Fed.

Les investisseurs revendent massivement les fonds adossés à l’or, un phénomène qui impacte fortement le marché des matières premières, déjà très chahuté. Et l’annonce attendue de la Fed du relèvement de ses taux d’intérêt ne devrait pas arranger les choses. En revoyant à la hausse ses taux d’intérêt, la Réserve fédérale mettra fin à une politique qui était en place depuis une dizaine d’années et qui était très favorable au cours de l’or. Le cours de l’or étant fortement lié à l’évolution des taux d’intérêt, l’annonce probable de la hausse des taux, attendue aux alentours du mois de décembre, rendra l’or évidemment beaucoup moins attractif pour les investisseurs, qui ont donc déjà commencé à anticiper en revendant en masse les fonds adossés au métal précieux. Depuis janvier 2015, ce ne sont pas moins de 9 milliards qui ont été retirés. Pour la 3ème année consécutive, le cours de l’or va donc continuer à chuter.

Les banques centrales, elles, continuent à acheter de l’or. Le demande s’est envolée entre juillet et septembre pour atteindre son plus haut niveau en 2 ans selon le Conseil mondial de l’or. La demande de lingots et de pièces d’or s’est envolée de plus de 200 % aux Etats-Unis. Les inquiétudes liées à la crise grecque ont également permis de porter les demandes d’achat d’or en Europe. En juillet, la Chine a quant à elle profité du très faible cours de l’or pour investir. Au 3ème trimestre 2015, les banques centrales ont accumulé 175 tonnes d’or, soit le 2ème plus important volume jamais enregistré.

Comment BNP Paribas finance la transition énergétique

Le marché des énergies renouvelables est en forte progression chez BNP Paribas, tout comme sa part de financement de la transition énergétique.

Comment BNP Paribas finance la transition énergétique

Le groupe BNP Paribas a en effet conseillé le financement de plus de 135 projets d’énergies renouvelables dans le monde à fin septembre 2015, dont 96 projets dans l’éolien. Au total, cela représente 22 000 mégawatts de capacités installées et des millions de personnes alimentées en électricité. BNP Paribas a participé au plus important projet de ferme éolienne en mer du Nord, à 85 km des côtes des Pays-Bas, avec un financement de 2,1 milliards d’euros. Cette ferme va procurer de l’électricité à 785 000 foyers et permettre d’économiser 1,25 million de tonnes de CO2 chaque année. BNP Paribas finance également des projets d’efficacité énergétique, comme un projet de voitures hybrides au Japon financé cette année par le biais d’une titrisation, via un ABS.

Au niveau mondial, les énergies fossiles, charbon en tête, représentent 68 % des sources de production d’électricité, et les énergies renouvelables 21 %, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Chez BNP Paribas, à fin 2014, le montant financé pour l’énergie fossile représente 59,5 % du financement de la production d’électricité, et les renouvelables, 23 %. BNP Paribas se situe donc en avance sur le mix mondial, notamment grâce à ses politiques RSE concernant le charbon ( voir aussi BNP Paribas s’ éloigne du charbon), ainsi que par son positionnement sur le financement des énergies renouvelables via le financement de projets.

source; revue-banque

La finance islamique à la française

Le petit écosystème français de la finance islamique a adopté une approche bien spécifique et innovante. Quelles sont les spécificités de la finance islamique à la française ?

La finance islamique à la françaiseLa finance islamique française se démarque de la finance islamique traditionnelle par son innovation, à l’image du contrat d’assurance vie Salam Epargne et Placement de Swiss Life ou de l’offre de financement immobilier  Murabaha ( crédit- vendeur) de 570easi en partenariat avec différentes banques dont la Chaabi Bank.

La finance islamique française se développe donc vers l’accession à la propriété. L’achat d’un bien immobilier selon les principes de la finance islamique passe par la Murabaha, qui consiste en l’achat du bien par la banque qui le revend ensuite à l’acquéreur suivant un échéancier de paiement. Le marché cible est actuellement estimé à 300 000 foyers en français, qui pourraient ainsi bénéficier de la finance islamique pour accéder à la propriété. Une tendance confirmée par l’accélération des projets déposés en ligne.

L’autre facette de la finance islamique française est une innovation qui emprunte à de nouveaux usages et business models. A l’heure de la nouvelle économie numérique, cette remise en cause de l’approche classique du métier des services de financement vise à créer un cercle vertueux autour de l’accession participative à la propriété. C’est le cas avec HomEasi, un projet soumis au concours de l’innovation numérique piloté par Bpifrance et labellisé par le pôle de compétitivité mondiale France Innnovation. Ce projet consiste à inventer le covoiturage de l’accession à la propriété, grâce aux nouvelles plateformes de financement et d’épargne participatifs ( crowdfunding). Une manière de moderniser un PEL vieillissant et sacrifié au profit d’autres produits bancaires. Les emprunteurs pourront ainsi augmenter leur capacité d’achat par le crowdfunding pour collecter des fonds.

Manipuler le cours de la Bourse avec Twitter

Un trader aurait utilisé de faux comptes Twitter pour manipuler le cours de la Bourse.

Manipuler le cours de la Bourse avec TwitterUne plainte a été déposé par la SEC contre un trader qui se serait servis de faux comptes Twitter pour manipuler le cours de certaines valeurs boursières. Le gendarme de la Bourse américaine vient de déposer plainte contre ce trader écossais qui aurait réussi à faire chuter le cours de certaines actions en publiant de fausses informations sur Twitter à l’aide des plusieurs faux compte. James Alan Craig, trader de 62 ans, a été immédiatement inculpé par le Département américain de la Justice.

Comment ce trader a-t-il réussi à manipuler le cours de la Bourse avec Twitter ?

Il a tout d’abord créé un faux compte Twitter en utilisant le nom et l’image d’une société d’analyse financière influente sur les marchés. Le nom de ce faux compte n’était pas exactement identique à celui de cette société mais y ressemblait à s’y méprendre. Le trader a ensuite utilisé ce compte pour diffuser de fausses informations sur Twitter, en faisant croire que la société Audience, dont il cherchait à manipuler le cours, était sous le coup de poursuites judiciaires. Suite à ces fausses informations, le cours de la firme Audience a chuté de 28% à la Bourse.

Mais le trader ne s’est pas arrêté là. Il a ensuite utilisé le même procédé pour faire chuter le cours de l’action Sarepta, une firme de médicaments. En publiant des informations erronées sur Twitter, il a ainsi réussi a faire chuter de 16% le cours de l’action avant que la fraude ne soit révélée. Il aurait ensuite utilisé le compte de sa petite-amie auprès de la société de courtage TradeMonster pour acheter les actions au plus bas avant de les revendre quand le cours remonte. Pour avoir manipulé le cours de la Bourse avec Twitter, ce trader écossais risque une peine de prison de 25 ans et une amende de 250 000 dollars.

Conséquences de la dématérialisation des bureaux de banque

La dématérialisation des bureaux de banque s’accélère encore un peu plus avec l’annonce de la suppression de 400 agences de la Société Générale d’ici à 2020. Une phénomène qui va continuer à s’amplifier dans les années à venir. Mais quelles seront les conséquences de la dématérialisation des bureaux de banque et quelles sont les raisons de ce phénomène ?

Conséquences de la dématérialisation des bureaux de banqueSelon l’Agefi, le banquier de demain ne travaillera plus en agence mais depuis chez lui, en autonomie totale. Il gérera ses rendez-vous clients en visioconférence et communiquera avec ses collègues sur le réseau social de sa banque. Une vision validée par l’annonce de la fermeture de 400 agences Société Générale d’ici à 2020, soit 20% de son réseau. Crédit agricole et BNP Paribas prévoient également de réduire le nombre de leurs agences.

Les banques justifient ces fermetures d’agences par la forte baisse de leur fréquentation. D’après la Fédération bancaire française (FBF), seulement 21 % des usagers déclarent se rendre à leur banque plusieurs fois par mois cette année, alors qu’il étaient plus de 60% en 2007. Les clients préfèrent désormais régler leurs opérations courantes ( consultation de comptes, commandes de chéquier, virements) en ligne ou par téléphone.

Les «fintechs» et les banques 100 % en ligne ont déjà intégré depuis longtemps ces changements. Ces nouveaux acteurs, qui misent sur des tarifs très attractifs et un service client minimal, menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de détail. Et c’est désormais aux opérateurs télécom de se lancer sur ce créneau, comme récemment Orange avec Orange Money ( voir Lancement d’ Orange Cash avant la banque en ligne). Mais pour le moment, les grands groupes bancaires gardent la main sur la banque en ligne, les principaux acteurs de la banque en ligne leur appertenant ( Boursorama filiale de Société Générale, Hello Bank ! filiale de BNP Paribas, Monabanq financé par le Crédit Mutuel, etc…).

Les banques en ligne se démarquent des banques traditionnelles par leur modèle ultra-minimaliste, à des années-lumière du modèle traditionnel qui impose au banquier de vendre des services à son client ( assurance-vie, location de voiture longue durée, crédit-bail, etc…). Les banques ont bien intégré cette évolution et ne misent désormais plus sur la multiplication des services pour attirer de nouveaux clients, mais sur le suivi personnalisé. Le banquier devient un conseiller en qui le client peut avoir confiance.

La baisse de la fréquentation des bureaux de banques s’explique également par la défiance envers l’établissement bancaire, notamment chez les petites entreprises ou auprès des populations modestes, qui ont le plus subi l’augmentation des frais bancaires et la logique plus globale de donner la priorité aux marchés financiers et au trading, plutôt qu’au financement de l’économie. La banque de détail a peu à peu perdu la confiance des consommateurs.

Le cours du bitcoin s’ envole

Le cours du bitcoin s’est envolé, pour atteindre 400 dollars hier. Cette nouvelle bulle financière place désormais le bitcoin sous la menace d’une chaîne de Ponzi.

Le cours du bitcoin s' envoleLa bulle du bitcoin

La valeur du bitcoin a quasiment doublé depuis le milieu du mois d’octobre. Le cours du bitcoin est en effet passé de 230/240 dollars mi-octobre à 490 dollars, son record annuel. Le cours du bitcoin s’établissait hier à 400 dollars, dans des mouvements de forte amplitude, avec près de 80 dollars entre son plus haut et plus bas en cours de journée. Une chaîne de Ponzi serait à l’origine de l’envolée artificielle du cours du bitcoin.

Le réseau social financier MMM assure 30% de rendement par mois à ceux qui voudraient le rejoindre. Ils doivent pour cela apporter des bitcoins, qui seront ensuite injectés dans le système. Cette entreprise est une multinationale des chaines de Ponzi opérant dans de nombreux pays en Asie. Son instigateur Sergey Mavrodi a déjà été condamné en 1997 pour avoir opéré la plus grande chaîne de Ponzi de l’histoire en Russie. 10 ans plus tard, il est encore condamné pour fraude et de nouvelles escroqueries.

La bulle du bitcoin est également due à d’autres facteurs. Les particuliers chinois peuvent investir sur le bitcoin car c’est un moyen de contourner le contrôle des changes et de placer une partie de leur argent hors des frontières du pays. Le bitcoin est également devenu un actif alternatif à l’or qui ne joue pas son rôle de valeur refuge. Le bitcoin a une volatilité importante à court terme et une espérance de rendement à long terme élevée compte tenu de sa dimension spéculative.

L’ AMF attaque le trading haute fréquence

L’ AMF a décidé de s’attaquer au trading haute fréquence en requérant de fortes amendes contre Virtu et Euronext.

L' AMF attaque le trading haute fréquenceVirtu, une des principales sociétés de trading haute fréquence, pourrait bien se voire infliger de lourdes amendes par l’AMF. L’Autorité des marchés financiers soupçonne Virtu de manipulation des valeurs du CAC 40. Le trading haute fréquence est un trading ultra rapide basé sur des algorithmes. L’ AMF, qui soupçonne donc Virtu d’avoir manipulé les valeurs du CAC 40 entre juillet et septembre 2009, a requis une amende de 5 millions d’euros contre la firme de trading haute fréquence.

Euronext est également dans le viseur de l’AMF. Euronext aurait en effet manqué à ses obligations de neutralité et impartialité à l’égard des autres intervenants. L’Autorité des marchés financiers lui réclame ainsi 4 millions d’euros. Le fait que les bourses privilégient certains intervenants, et notamment les firmes de trading haute fréquence, qui assurent une grande part des volumes et de la liquidité, est un reproche récurrent adressé aux marchés et à leur manque de transparence.

Les banquiers les mieux payés de la City

Selon le site Emolument.com, 1500 banquiers de la City de Londres touchent une rémunération annuelle totale supérieure à 425 000 euros.

Les banquiers les mieux payés de la CityCes 1500 banquiers de la City touchant une rémunération supérieure à 425 000 euros par an ne représentent que 3 % des effectifs du secteur bancaire londonien. Le salaire moyen d’un banquier n’a rien à voir avec ces chiffres, comme le confirme Alice Leguay, cofondatrice d’Emolument.

Les mieux payés des managing directors sont ceux qui travaillent sur les produits structurés. Ils seraient environ 60 à la City sur ce métier très spécialisé. Le salaire de base moyen de ces professionnels s’élève à 368 000 euros par an. Mais 60% de leur rémunération provient de leur bonus, qui atteint 549 000 euros en moyenne, portant leur gain total annuel à 917 000 euros.

Les traders de la City ne sont pas loin derrière, avec une rémunération totale atteignant 850 000 euros par an. Le bonus représente encore ici 60 % du salaire. Parmi les métiers les mieux payés, on retrouve le conseil en fusions et acquisitions, les professionnels spécialisés dans la levée de fonds pour les hedge funds ( voir aussi Gros coup de mou pour les hedge funds ?), les vendeurs aux investisseurs institutionnels ou encore les gestionnaires des plus gros fonds.

Un banquier travaillant sur les produits structurés touche en moyenne plus du double d’un gestionnaire de fonds. L’écart est encore plus prononcé entre les jeunes et les seniors. Un trader débutant gagne en moyenne 11 fois moins qu’un managing director dans le même métier.

Voici les banquiers les mieux payés de la City

les banquiers les mieux payés de la City