Obligation d’information sur le DIF

obligation_information_difL’employeur a l’obligation d’informer chaque salarié, par écrit et annuellement, du total des droits qu’il a acquis au titre du DIF (droit individuel à la formation).

L’accord de branche est à disposition des salariés pour toute précision concernant l’application du DIF dans leur entreprise.

En cas de licenciement, l’employeur doit faire figurer dans la lettre de licenciement les droits au DIF acquis par le salarié et la possibilité de demander pour le salarié, pendant le préavis, à bénéficier d’une action de bilan de compétences, de VAE ou de formation dans le cadre de ces droits au DIF.

Comment calculer les droits au DIF ?

calculer_droits_au_difLe salarié peut accumuler annuellement 20 heures de DIF (droit individuel à la formation), durant 6 ans.

En cas de temps partiel ou CDD, les droits au DIF sont calculés au prorata du temps de travail, et ne sont pas limités à la période de 6 ans.

Au-delà de 120 heures, les droits au DIF ne sont plus accumulables. Les périodes d’absence du salarié (congé maternité, d’adoption, de présence parentale, ou congé parental d’éducation) sont prises en compte pour ce calcul.

Qui a droit au DIF ?

droit_au_difTous les salariés en CDI, à temps complet ou partiel, sont éligibles au DIF à partir d’un an d’ancienneté dans l’entreprise.

Les salariés en CDD peuvent bénéficier du DIF à condition d’avoir travaillé dans l’entreprise au moins quatre mois (consécutifs ou non), dans les douze derniers mois. Il n’est pas obligatoire que l’ancienneté ait été acquise au titre du même contrat.

Les apprentis et salariés en contrat de professionnalisation n’ont pas accès au DIF.

Comment utiliser le DIF en cas de licenciement ?

dif_licenciementEn cas de licenciement, le salarié peut demander à bénéficier de son DIF sous réserve de faire la demande avant la fin de son préavis. La formation peut être effectué après la fin de préavis.

Important : le salarié bénéficie des accords passés entre l’entreprise et les organismes de formation, notamment concernant le prix des formations.

Attention : demandez l’équivalent de vos heures de DIF en EURO avant de choisir votre formation. Ce montant est fonction de votre rémunération.

Si le préavis prend fin avant la période d’acquisition annuelle des heures de DIF, le salarié ne bénéficiera pas d’heures de DIF au titre de l’année en cours, sauf si l’accord de branche est plus favorable. En principe, le nombre d’heures acquises correspond à celui inscrit sur le dernier relevé remis chaque année par l’employeur.

Aide aux banques françaises : utile ou non ?

Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole et autres banques françaises annoncent des résultats positifs (chiffrés en milliards d’Euro) sur l’exercice 2008.

Le modèle bancaire français semble robuste : le groupe financier comprenant une (ou plusieurs) banque de détail, une banque d’investissement, une (ou plusieurs) société de gestion d’actifs et une (ou plusieurs) compagnie d’assurance.

Cette situation provoque une large polémique sur la nécessité des aides aux banques françaises mises en place par l’état.

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Actions-Finance pense qu’il vaut mieux prévenir que gerrir. N’oublions pas que le ratio de solvabilité des banques françaises se place en moyenne entre 8% et 9%, soit à la limite de son niveau minimal (8%). Dans le contexte des marchés toujours très volatiles et baissiers, les risques supportés par les banques vont probablement s’accroitre courant 2009. Et on n’a pas vu encore de défauts de grandes et moyennes entreprises

Aide aux banques américaines

aide_aux_banques_americainesTARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

La répartition des aides aux banques américaines ne dépend pas de la capitalisation boursière et très variable d’une banque à l’autre.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research

Ratio de solvabilité des banques américaines

ratio_de_solvabiliteLe ratio de solvabilité des banques américaines après la mise en place du TARP (Troubled asset relief program) * est nettement supérieur au ratio de solvabilité des banques françaises (entre 8% et 9%).

(*) TARP (Troubled asset relief program) – littéralement programme de sauvetage des actifs à risque, le plan Paulson de sauvetage des banques  mis en place par l’état américain.

Source : SNL, Company data, Goldman Sachs Research

Ratio de solvabilité des banques françaises

La solvabilité d’une banque est mesurée par le ratio McDonough (anciennement ratio Cooke). Pour désigner ce ratio on parle indifféremment de ratio de solvabilité ou d’adéquation des fonds propres.

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Le ratio de solvabilité des banques françaises s’établit entre 8% (niveau réglementaire) et 9%, à l’exception de la BNP Paribas et peut être les Caisses d’Epargne (le niveau actuel n’est pas affiché, mais le nouveau statut le ferait passer à > 8,5%).

Voilà quelques ratios de solvabilité des banques françaises :

BNP Paribas : ratio de solvabilité de 7,8 % qui passera à 8,4 % après la souscription de 2,5 milliards d’actions de préférence par l’État, voire davantage avec la politique de réduction de ses engagements (au 31/12/08, source : TF1)

Société Générale : ratio de solvabilité de 8,8% (au 31/12/08, source : Le Point)

Crédit Agricole : ratio de solvabilité de 8,5% (en 2008)

Caisses d’Epargne : ratio de solvabilité > 8,5% après le changement de statut qui lui permettrait de requalifier en fonds propres durs (core tier one) ses actions de préférence. CNCE confirme qu’elle convoquera à ce sujet une assemblée générale extraordinaire au premier trimestre, pour un effet rétroactif au 31 décembre 2008 (source : L’Agefi).

Banques Populaires : ratio de solvabilité de 8,7% (juin 2008, source : Reuters)

Formation Finance : Comprendre le marché de corrélation de crédit

correlation_creditDurée de la formation : 1 jour

Objectif : Comprendre la notion de corrélation de crédit, parcourir le marché à partir de sa création, comprendre la modélisation et l’évolution des prix, connaître les utilisations possibles, aborder les classes d’actifs et les structures difficiles à modéliser (MBS, CLO, CDOs).

Programme :

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