Les tendances sur les marchés financiers

Comment se positionner à court terme sur les marchés financiers ? Voici les tendances des marchés financiers analysées par Franck Nicolas, directeur investissements et solutions clients chez Natixis AM.

Les tendances sur les marchés financiersAvec l’incertitude aux Etats-Unis, mieux vaut se protéger en privilégiant les actions européennes selon Franck Nicolas. La force du dollar a en effet freiné l’économie américaine, alors que la baisse du pétrole a freiné l’inflation. Dans ce contexte, quel peut-être l’impact sur les marchés financiers du relèvement des taux de la Fed ?

Les marchés envoient actuellement des signaux très contradictoires: le marché actions se porte bien et signale que tout va bien, alors que le marché obligataire envoie le signal que l’économie américaine n’est pas si forte que cela, notamment avec la hausse du dollar. De plus, la balance du commerce extérieur des Etats-Unis s’est dégradée.

Performances des marchés européens au T1: CAC +18,8%, DAX +23%, PSI +26%. Faut-il rester positionné sur l’Europe ?

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A qui profite la hausse du CAC 40 ?

La Bourse de Paris a ouvert en hausse après le repli enregistré la semaine dernière. A qui profite la hausse du CAC 40 ?

A qui profite la hausse du CAC 40 ?Cette hausse du CAC 40 est notamment due aux effets du QE de la BCE ( voir Les effets du QE sur la zone euro sont-ils artificiels ?), ainsi qu’aux rumeurs d’injection de liquidités en Chine pour relancer l’économie. La banque centrale chinoise a pourtant démenti les rumeurs d’injections de liquidités.

Olivier Delamarche s’est exprimé sur BFMTV à propos des spéculations sur de nouvelles mesures de soutien à l’économie en Chine. La récession étant désormais ancrée en Chine, le gouvernement chinois doit-il baisser les taux pour relancer l’activité ou doit-il les remonter malgré la bulle sur le crédit ? Quelles solutions pour relancer l’économie chinoise ?

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Quels secteurs privilégier sur les marchés d’ actions ?

Quelle stratégie adopter sur les marchés d’actions ? Quels sont les actifs à privilégier ?

Quels secteurs privilégier sur les marchés d' actions ?Après 3 mois exceptionnels sur le marché des actions en Europe, on constate une baisse depuis 2 jours. Avec baisse de l’euro et l’appréciation du dollar ( voir Impact de la baisse de l’ euro sur les exportations), est-il normal que le marché se calme ? Gustavo Horenstein, gérant des fonds flexibles internationaux chez Dorval Finance, a analysé la tendance du moment et la stratégie à adopter sur les marchés d’actions.

Avec cette correction, les tendances de fond restent-elles en place ? Faut-il continuer à parier sur la baisse de l’euro et la hausse du dollar ? Faut il revenir aux actions européennes ? ( voir aussi Quelle stratégie sur les actions internationales ?)

Selon Gustavo Horenstein, la hausse des taux des fonds fédéraux devrait arriver dans l’année, mais à un rythme lent et en dessous de ce que serait un niveau normal étant donné l’inflation et le chômage aux Etats-Unis. D’après lui, l’hypothèse d’un choc monétaire provenant des Etats-Unis cette année est donc peu probable.

Quelle performance sur les actions européennes avec le QE de la BCE ( voir La BCE achète 9,8 milliards d’ euros d’ obligations) ? Faut-il privilégier les large caps ? Faut-il choisir les secteurs déjà valorisés ou bien les secteurs en retard ? Comment allouer l’argent des fonds flexibles sur les actions européennes ?

Vu l’environnement global, Gustavo Horenstein estime qu’il vaut mieux opter pour une exposition assez large, ainsi que pour des petites et moyennes capitalisations, car la croissance revient et c’est le secteur qui bénéficiera le plus de cette nouvelle tendance ( notamment des tendances domestiques européennes).

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Quelle stratégie sur les actions internationales ?

Alors que le 1er trimestre 2015 a été excellent pour les actions européennes, quelle est désormais la stratégie à adopter sur le marché des actions internationales ?

Quelle stratégie sur les actions internationales ?Virginie Maisonneuve, responsable mondiale de la gestion Actions chez PIMCO, était l’invitée de BFM Business afin d’exprimer son point de vue concernant la stratégie à adopter sur les actions internationales. Elle a également répondu à d’autres questions portant sur les actions européennes ainsi que sur la baisse de l’euro ( voir aussi Impact de la baisse de l’ euro sur les exportations).

Le grand mouvement de revalorisation des actions européennes va-t-il s’essouffler ? Avec l’affaiblissement du dollar constaté depuis plus de 10 jours, le mouvement d’affaiblissement de l euro va-t-il s’arrêter ?

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Quel avenir pour la Grèce ?

Quel avenir pour la Grèce ?Olivier Delamarche était l’invité de BFMTV pour parler de l’avenir de la Grèce et de la hausse du dollar.

Interrogé sur BFMTV, Olivier Delamarche a analysé les conséquences de la hausse du dollar sur la croissance aux Etats-Unis. Il s’est également exprimé sur l’avenir de la Grèce et son éventuelle sortie de la zone euro. ( voir aussi Pourquoi la Grèce devrait sortir de l’ euro)

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Impact de la baisse de l’ euro sur les exportations

Quel est l’impact de la baisse de l’euro sur les entreprises et les exportations ?

Impact de la baisse de l' euro sur les exportationsL’ euro a baissé de 24% en 1 an, s’établissant actuellement à 1,05 dollar contre 1,40 dollar en mai 2014. Selon Véronique Riches-Flores, économiste indépendante chez RF Research, la baisse de l’euro permet aux entreprise d’augmenter leurs prix à l’exportation hors de la zone euro. Depuis novembre, les entreprises françaises ont en effet augmenté leurs marges de 5% en moyenne à l’exportation par rapport à l’évolution du taux de change moyen.

L’assureur Euler Hermès attend quant à lui une hausse de 20 milliards d’euros des exportations de la France en 2015, soit une hausse de 4,5%, dont 9 milliards seraient directement imputables à la baisse de l’euro.

Cependant, Véronique Riches-Flores rappelle que la baisse de l’euro ne devrait avoir aucun effet sur le volume des exportations. L’expérience de la dépréciation du yen durant 2 ans montre que le Japon n’a pas augmenté ses volumes d’exportations: les entreprises japonaises s’y sont retrouvées grâce à la hausse de leurs marges, mais l’activité nippone n’a pas été impactée par la baisse du yen. « Attention aux effets bénéfiques de la baisse de l’euro« , précise l’économiste lors d’un entretien diffusé sur BFMTV.

Les prix d’importation suivant l’évolution inverse du taux de change, la baisse de l’euro aura également un impact sur les importations de la France, plus particulièrement dans le secteur des biens de consommation et des biens d’équipements. Au Japon, la dépréciation du yen a renchéri les importations, et la consommation nipponne a été touchée par la perte de pouvoir d achat.

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Michel Pébereau quitte BNP Paribas

L’ancien président de BNP Paribas Michel Pébereau va quitter le conseil d’administration  de la banque française au terme de son mandat, le 13 mai prochain.

Michel Pébereau quitte BNP ParibasLa reconduction de Michel Pébereau au conseil d’administration de BNP Paribas n’est pas prévue et l’ancien président de la banque quittera donc son poste le 13 mai, lors de la prochaine assemblée générale.

« Michel Pébereau, qui attache beaucoup d’importance aux limites d’âge, estime qu’il n’est pas souhaitable de renouveler son mandat d’administrateur à l’âge de 73 ans », a ainsi expliqué BNP Paribas via son porte-parole.

Les mandats de Laurence Parisot, Denis Kessler et Pierre-André de Chalendar arrivent également à échéance et leurs reconductions seront soumises au vote des actionnaires.

Michel Pébereau avait succédé à René Thomas à la présidence de BNP en 1993 et avait notamment réussi à récupérer Paribas en 1999 malgré la rude concurrence de Société Générale. Après Baudouin Prot ( voir Démission de Baudouin Prot de BNP Paribas), c’est donc désormais Michel Pébereau qui quitte BNP Paribas.

source: latribune.fr

La BCE achète 9,8 milliards d’ euros d’ obligations

Dans le cadre de son programme de Quantitative Easing, la BCE a déjà acheté 9,8 milliards d’ euros de dette publique ces 3 derniers jours.

La BCE achète 9,8 milliards d’ euros d' obligationsLa BCE vient en effet d’annoncer l’achat de 9,8 milliards d’euros d’obligations en 3 jours depuis le lancement du QE ( voir aussi Les effets du QE sur la zone euro sont-ils artificiels), avec une maturité moyenne de 9 ans pour ces titres.

« C’est très important que ce soit une maturité longue car cela va renforcer l’effet économique de nos interventions. Si l’on achetait que des titres courts, cela équivaudrait à remplacer des titres qui sont un substitut au cash, par du cash. Cela ne sert à rien. On ne peut avoir un impact sur l’économie que si on intervient sur la partie longue de la courbe », a ainsi expliqué Benoit Coeuré, membre du directoire de la BCE.

Selon lui, le QE lancé par la BCE « s’inscrit dans la suite d’un ensemble de mesures de politiques monétaires prises au cours des dernières années et dont les effets se conjuguent : les taux très bas ( taux de refinancement à 0,05 % et taux de dépôts à -0.2 %), les indications avancées sur l’orientation de la politique monétaire (forward guidance) pour stabiliser la partie courte de la courbe des taux et protéger les conditions de financement européennes des chocs internationaux. Il est important de créer une sorte de bulle autour de la zone euro […] On ne veut pas tuer le marché obligataire, même si on est devenu un acteur important de celui-ci. On veut préserver les mécanismes de marché, les prix du marché ».

A propos de la dette grecque ( voir aussi Pourquoi la Grèce devrait sortir de l’ euro), Benoit Coeuré a expliqué que la BCE voulait « que les titres grecs soient éligibles le plus vite possible au QE ».

source: lesechos.fr

Pourquoi la Grèce devrait sortir de l’ euro

Les ministres des finances de la zone euro se réunissaient hier à Bruxelles pour commencer à discuter des réformes envisagées pour la Grèce.

Pourquoi la Grèce devrait sortir de l' euroOlivier Delamarche, associé gérant chez Platinum gestion, était confronté à Marc Riez sur BFMTV pour évoquer une sortie de la Grèce de l’euro ( voir aussi La Grèce doit sortir de l’ euro). Olivier Delamarche estime que si la Grèce décidait de sortir de l’euro, le pays serait dans une situation bien meilleure que la situation actuelle.

Pourquoi la Grèce a-t-elle intérêt à sortir de l’euro ? Si la Grèce sort de l’euro, le pays fera défaut sur sa dette. Qui sera pénalisé par une sortie de la Grèce de la zone euro ? Pas les grecs, mais bien les détenteurs de sa dette, et la dette grecque est détenue par les organismes internationaux ( BCE, FMI, états européens etc..). Angela Merkel a d’ailleurs déclaré que quitter l’euro serait une chance pour la Grèce. La dette redeviendrait supportable, et les grecs bénéficieraient d’un excédent primaire.

D’après Olivier Delamarche, il faut rétablir immédiatement le contrôle des changes: 12 milliards d’euros sont sortis des banques grecques en février, alors que le PIB de la Grèce s’élève à 200 milliards. Si la situation continue ainsi, alors la Grèce ne pourra tout simplement plus sortir de l’euro, avec un risque de défaut du système bancaire grec, les banques pouvant difficilement résister a un tel flux sortant. Si l’on ne rétablit pas le contrôle des changes, alors le système bancaire grec mourra selon Olivier Delamarche.

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Les banques européennes échappent aux stress tests

L’ ABE ( autorité bancaire européenne) a annoncé que les banques européennes ne passeront pas les stress tests cette année.

Les banques européennes échappent aux stress testsL’ ABE a en effet estimé que les banques européennes avaient fourni suffisamment d’efforts en 2014 pour renforcer leurs bilans ( voir aussi Quelles sont les 25 banques les plus fragiles après les stress tests de la BCE ?), et a donc décidé de ne pas leur imposer de stress tests en 2015. Les prochains stress tests des banques européennes auront donc lieu en 2016.

Les efforts des banques européennes pour renforcer leurs bilans et la qualité de leurs actifs ont convaincu l’ABE, qui a ainsi expliqué sa décision de reporter les stress tests en 2016: « Plutôt que des stress tests, l’ABE conduira en 2015 un exercice de transparence comme celui mené en 2013″. Les banques européennes devront donc fournir à l’ABE des informations détaillées sur leurs portefeuilles et leurs bilans, mais ne passeront pas les stress tests.