Statut de formateur occasionnel

statut de formateur occasionnelLes formations professionnelles proposées par Actions-Finance sont effectuées par des professionnels des marchés financiers qui interviennent parfois sous un statut de « formateur occasionnel ».
Être formateur occasionnel :
– ne nécessite pas de diplôme de formateur,
– permet de dispenser des cours à raison de 30 jours par an et par organisme,
– permet de ne pas se charger des formalités administratives : l’organisme de formation s’occupe de toutes les charges.

Le formateur occasionnel a donc un statut très proche de celui du salarié !

Le formateur occasionnel est rémunéré de manière forfaitaire.

Pour plus d’informations sur le statut de formateur occasionnel, veuillez lire notre bulletin d’information : [lien pdf]

Ou bien vous rendre sur ces sites :

http://www.urssaf.fr/employeurs/dossiers_reglementaires/dossiers_reglementaires/les_formateurs_occasionnels_01.html
http://www.apce.com/pid602/formateur-occasionnel.html?espace=1&tp=1

Calcul du TEG ou Taux Effectif Global d’ un emprunt : législation et équation

Calcul du TEG ou Taux Effectif Global d' un empruntLa méthode de calcul du TEG ou Taux Effectif Global d’un emprunt est définie par les textes et annexes du Code de la Consommation.

Le TEG pour les crédits à la consommation

Le TEG est un taux annuel, à terme échu, calculé selon la méthode d’équivalence. On parlera aussi (mais pas obligatoirement) de TAEG ou de Taux Actuariel Effectif Global pour le TEG des prêts à la consommation.

Le TEG pour les crédits immobiliers et les crédits professionnels

Pour ces deux catégories de crédits, le TEG doit être calculé en deux étapes. La première étape consiste à calculer un taux périodique correspondant à la périodicité des remboursements (sans que cette période soit inférieure à un mois) par la méthode d’équivalence. Le TEG annuel s’obtient ensuite de manière proportionnelle en multipliant le taux périodique par le nombre de périodes dans l’année. On parlera de TEG proportionnel pour cette méthode.

La réglementation du mode de calcul du TEG

Le mode de calcul du TEG est défini par l’article de loi suivant : « Sauf pour les opérations de crédit mentionnées au 3° de l’article L. 311-3 et à l’article L. 312-2 du présent code pour lesquelles le taux effectif global est un taux annuel, proportionnel au taux de période, à terme échu et exprimé pour cent unités monétaires, le taux effectif global d’un prêt est un taux annuel, à terme échu, exprimé pour cent unités monétaires et calculé selon la méthode d’équivalence définie par la formule figurant en annexe au présent code. Le taux de période et la durée de la période doivent être expressément communiqués à l’emprunteur. Le taux de période est calculé actuariellement, à partir d’une période unitaire correspondant à la périodicité des versements effectués par l’emprunteur. Il assure, selon la méthode des intérêts composés, l’égalité entre, d’une part, les sommes prêtées et, d’autre part, tous les versements dus par l’emprunteur au titre de ce prêt, en capital, intérêts et frais divers, ces éléments étant, le cas échéant, estimés. Lorsque la périodicité des versements est irrégulière, la période unitaire est celle qui correspond au plus petit intervalle séparant deux versements. Le plus petit intervalle de calcul ne peut cependant être inférieur à un mois. Pour les opérations mentionnées au 3° de l’article L. 311-3 et à l’article L. 312-2, lorsque les versements sont effectués avec une fréquence autre que annuelle, le taux effectif global est obtenu en multipliant le taux de période par le rapport entre la durée de l’année civile et celle de la période unitaire. Le rapport est calculé, le cas échéant, avec une précision d’au moins une décimale.»

Le texte tel qu’il est rédigé est applicable depuis le 1er juillet 2002. Les parties du texte qui sont en caractère gras ont été ajoutées lors de la dernière modification, par le décret 2002-927 du 10 juin 2002 relatif au calcul du taux effectif global. Ce décret est la transposition en droit français de la directive du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998. Il faut comprendre le texte de la façon suivante : Les opérations mentionnées au 3° de l’article L311-3 : ce sont les opérations « destinés à financer les besoins d’une activité professionnelle, ainsi que les prêts aux personnes morales de droit public. » Les opérations mentionnées à l’article L313-2 : ce sont les opérations « consentis de manière habituelle par toute personne physique ou morale en vue de financer » l’acquisition, la souscription, les dépenses de construction, de réparation, d’amélioration, d’entretien d’« immeubles à usage d’habitation ou à usage professionnel d’habitation » ou « l’achat de terrains destinés à la construction des immeubles ». Par simplification dans cette page, on parlera pour ces deux catégories, des crédits professionnels et des crédits immobiliers. Pour les autres crédits, on parlera des crédits à la consommation.

Equation de base traduisant l’équivalence des prêts

La formule évoquée dans l’article R313-1 est présente en annexe du Code de la Consommation. Cette annexe a été introduite par le même décret 2002-927 évoqué plus haut. Le décret 2002-928 du 10 juin 2002 complète la formule en y ajoutant des exemples numériques. Cette formule est aussi désignée comme l’équation des intérêts composés ou la formule des flux actualisés (ou formule d’actualisation des flux). Elle se présente de la façon suivante :

Formule des flux actualisés

formule des intérêts composés

  • i : le taux effectif global annuel
  • k : le numéro d’ordre d’un déblocage de fond,
  • m : le numéro d’ordre du dernier déblocage,
  • Ak : le montant du déblocage numéro k,
  • tk : l’intervalle de temps entre le premier déblocage et le déblocage numéro k,
  • p : le numéro d’ordre d’une échéance de remboursement,
  • n : le numéro d’ordre de la dernière échéance,
  • Ap : le montant de l’échéance numéro p,
  • tp : l’intervalle de temps entre le premier déblocage et l’échéance numéro p.

Dans sa forme générale, les intervalles de temps doivent être exprimés en années et fractions d’années. La plupart du temps, cette équation doit être résolue par approximations successives. Le taux i, résolvant l’équation, peut être arrondi à la première décimale (ce n’est pas une obligation). Les différents montants Ak ou Ap ne sont pas nécessairement égaux entre eux.

Comprendre cette équation

Cette équation représente l’égalité entre la, ou, les mises à disposition des fonds et tous les remboursements ou dépenses, actualisés à la date du premier déblocage. Par exemple, pour une somme de 1.000 euros mise à disposition le 1er janvier et remboursée 90 euros tous frais compris le 1er de chaque mois en 12 mensualités, l’équation peut s’écrire : exemple de calcul du TEG en nombre de jours Le coefficient de temps de la première mensualité, au 1er février, sera de 31 jours divisé par 365, puis de 59/365 pour celle du 1er mars. Et ainsi de suite, jusqu’à la dernière avec 365/365. Par la résolution de l’équation, on obtient un TEG i = 15,52 %.

Les types de durées à utiliser

L’annexe au Code de la Consommation indique que les durées doivent être exprimé en années et fraction d’années, en précisant, qu’une année compte 365 jours (ou 366 pour les bissextiles) ou 12 mois normalisés. Le mois normalisé comptant 30.41666 jours (soit 365 jours / 12). La durée moyenne de l’année à 365,25 jours, bien que citée dans la directive européenne, n’est pas reprise dans le texte français. Dans les exemples du Code de la Consommation, il apparait qu’à partir du moment où les dates d’échéance sont fixées au même jour de chaque mois, on puisse utiliser la notion de mois normalisé, ou plus simplement une fraction de durée en nombre de mois divisé par 12 mois. L’équation de notre exemple s’écrirait alors : exemple de calcul du TEG en nombre de mois Le TEG obtenu par la résolution de cette équation est de 15,45 %. A noter qu’ici, il y a une différence de résultat suivant que le calcul est réalisé en nombre de jours réels ou en nombre de jours (ou mois) normalisés. Cependant, cette différence aura un impact limité sur des durées de remboursement de plusieurs dizaines d’années. Par exemple, un crédit de 100.000 € remboursé en 240 mensualités de 600 € aura un TAEG de 3,956 % calculé en nombre de mois et de 3,955 % calculé en nombre de jours réels. Cette méthode présente, en outre, l’avantage de calculer le TEG sur la même base d’une période mensuelle que sont calculées les échéances.

Le décalage de l’équation dans le temps

L’équation de base est exprimée en valorisant les flux à la date de déblocage des fonds. En multipliant ou en divisant par un même coefficient d’actualisation, les sommes peuvent être exprimées à une autre date. Pour illustrer cela, notre équation, exprimée à la date de première mensualité, deviendrait : exemple de calcul du TEG avec décalage de date Cette propriété est utilisée dans plusieurs exemples du Code de la Consommation : un déblocage des fonds le 15 septembre et 36 mensualités chaque dernier jour du mois à compter du 31 octobre. Chaque remboursement est divisé par un coefficient d’actualisation (1+i) avec un exposant variant de 1/12 à 36/12. L’ensemble de la somme des remboursements actualisés étant lui-même divisé par un coefficient d’actualisation de 15 jours (soit 15/365 ou 15.58333/365 suivant la méthode employée). TEG avec décalage de 15 jours

Exemple du TEG d’un crédit immobilier

Comme nous l’avons vu plus haut, le TEG pour un crédit immobilier passe d’abord par le calcul de son taux périodique. Dans la situation classique d’un emprunt débloqué en une seule fois, comportant des remboursements mensuels de 180 échéances. L’équation à résoudre peut être écrite de la façon suivante : TEG crédit immobilier Le déblocage d’un montant capital est effectué en une seule fois. La première mensualité de montant Remb1 est payée un mois après (coefficient 1 mois). La deuxième d’un montant Remb2 est payée le mois suivant. Jusqu’à la 180° de montant Remb180 payée 180 mois après le début. Le montant de chaque mensualité peut être différent. En compliquant un petit peu : déblocage en deux fois à 6 mois d’intervalle et prise en compte de frais de dossier, l’équation deviendra : TEG crédit immobilier avec plusieurs déblocages A noter : Capital1 a comme diviseur un coefficient d’actualisation élevé à la puissance zéro. On aurait pu écrire Capital1 simplement comme dans la formule précédente. Une fois le taux périodique i déterminé, le TEG de ce crédit sera égal à 12 × i.

Hausse des bénéfices des banques européennes

Les bénéfices des grandes banques européennes ont atteint leur plus haut niveau depuis 2011. Les 10 plus grandes banques européennes ont en effet enregistré un bénéfice net global de 11,4 milliards d’euros au 2ème trimestre 2015.

Hausse des bénéfices des banques européennesLes premiers effets du QE de la BCE ? Les bénéfices des grandes banques européennes n’ont jamais été si élevés depuis 2011 ( voir aussi Les excellents résultats de BNP Paribas). La Société Générale a même enregistré ses meilleurs résultats depuis 2007, avec un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros ( voir Hausse des bénéfices pour Société Générale). Les 10 plus grandes banques européennes ont toutes vu leurs résultats augmenter d’au moins 10% sur 1 an.

Ces bons résultats s’expliquent par les cessions d’actifs mais également par la baisse du coût du risque dans de nombreux, une baisse liée au début de reprise économique en zone euro. Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, prévoit une hausse de 1,2% du PIB en France cette année. Cette conjoncture favorable a également permis de relancer le marché des crédits, avec une hausse des crédits depuis le mois de mars, favorisée par la politique monétaire de la BCE, après de longs mois de baisses.

Hausse des crédits en France en 2015

Les encours de crédit des Banques Populaires et des Caisses d’épargne ont augmenté de 2,7% sur 1 an. Les encours de crédit du Crédit Agricole en France ont quant à eux augmenté de 2,2% sur 1 an, contre 1,3% pour les réseaux de la Société générale en France et 0,8% pour ceux de BNP Paribas.

On constate notamment une hausse du crédit à la consommation et du crédit immobilier. La faiblesse des taux a en effet entraîné de nombreuses renégociations de prêts à l’habitat. Si ces taux bas n’ont pas pesé sur leurs résultats du 2ème trimestre 2015, les banques redoutent néanmoins leurs conséquences à moyen terme. Ils pourraient en effet peser sur les bénéfices des banques dans les prochains mois. Mais la remontée des taux longs constatée depuis mai, synonyme de reprise économique, devrait permettre aux banques européennes d’augmenter leur marge d’intérêt.

La banque de financement et d’investissement (BFI) de ces établissements a également pu bénéficier de la volatilité sur les marchés avec la crise grecque. Mais pour parvenir à afficher une telle hausse de leur bénéfice net, les banques européennes ont également dû réduire leurs frais de gestion. Elles devraient continuer dans cette voie dans les années à venir, notamment pour faire face à la hausse des coûts liés aux nouvelles réglementations. Après Société Générale ( voir Plan d’ économie pour Société Générale), BNP Paribas envisage désormais un plan d’économie visant à réduire de 20% les coûts de sa banque de financement et d’investissement d’ici 2019.

Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?

Le fonds HSBC Euro Actions est un fonds proposé par HSBC, qui a investit dans les sociétés de la zone euro dont la capitalisation est supérieure à 1 milliards d’euros.

Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?Faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ? Ce placement est-il intéressant ? Quel est sont potentiel sur le long terme ?

Ce qui pourrait freiner un investissement dans le fonds HSBC Euro Actions

– Plusieurs réorganisations dans l’équipe: arrivée de 4 gérants de la banque privée en 2012.

– Résultats moyens sur longues périodes sur plusieurs de leurs fonds.

– Sur le fonds Euro Actions, la qualité de la sélection de titres n’a pas toujours été au rendez-vous. Elle a d’ailleurs contribué négativement à la performance du fonds en 2014, notamment ds les secteurs de l’énergie et des matériaux de base. On note tout de même une amélioration depuis le début de l’année.

Pourquoi miser sur le fonds HSBC Euro Actions ?

– Gérant expérimenté: le fonds géré depuis 2008 par Denis Grandjean, qui fait partie de l’équipe actions européennes d’HSBC qui compte au total 9 gérants e t 7 analyses pour les grandes capitalisations européennes. Cette équipe est dirigée par le très expérimenté Frédéric Leguay.

– Processus d’investissement stable depuis 2004: analyse du couple profitabilité et valorisation de chaque société en combinant critères quantitatifs et analyses fondamentales. Cette analyse fondamentale doit identifier les leviers de la rentabilité et son potentiel d’évolution. Cette stratégie aboutit à un portefeuille de 50 à 60 titres, avec une préférence pour les valeurs moins rentables que la moyenne ( comme Peugeot et ArcelorMittal).

En conclusion: faut-il investir dans le fonds HSBC Euro Actions ?

De 2008 à fin juillet 2015: le fonds surperforme ses concurrents au prix d’une volatilité bien supérieure à la moyenne. Sur une base ajustée du risque, les résultats sont proches de ceux de la catégorie pour cette même période. Investir dans le fonds HSBC Euro Actions n’est donc pas mauvais choix pour s’exposer aux actions de la zone euro, mais son potentiel de surperformance sur le long terme n’est cependant pas avéré.

Hausse des bénéfices et plan d’ économie pour Société Générale

Après avoir enregistré une hausse de 25% de son bénéfice net au 2ème trimestre, Société Générale vient d’annoncer un grand plan d’économies de 850 millions d’euros d’ici à 2017.

Hausse des bénéfices et plan d' économie pour Société GénéraleSociété Générale vient d’enregistrer hausse de 25% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 1,35 milliard d’euros, et ce malgré des pertes en Russie et une provision pour litige de 200 millions d’euros. Ces bons résultats sont notamment dus à une hausse de l’activité dans la banque de détail en France et dans la banque de financement et d’investissement.

Pénalisé par la Russie, le pôle banque de détail et services financiers internationaux de Société Générale enregistre cependant une baisse de 6,6% de son bénéfice net à 312 millions d’euros. Société Générale a en effet enregistré une perte de 45 millions d’euros au 2ème trimestre en Russie, où 1200 postes ont été supprimés durant cette période.

Société Générale a réalisé 97% du plan d’économies fixé en 2013 ( 870 millions d’euros) mais ne compte pas s’arrêter là puisqu’un nouveau plan d’économies de 850 millions d’euros d’ici à 2017 vient d’être annoncé.

 

Comment les chiffres de l’ économie mondiale sont manipulés

Selon Olivier Delamarche, les chiffres de l’économie mondiale sont manipulés et ne veulent absolument rien dire.

Comment les chiffres de l' économie mondiale sont manipulésInterrogé par BFMTV sur les chiffres de la croissance américaine ( +,6% au 1er trimestre et +2,3% au 2ème trimestre), Olivier Delamarche, associé gérant de Platinium gestion, n’y est pas allé de main morte. Selonlui, les chiffres de l’économie mondiale, et plus particulièrement les chiffres des Etats-Unis et de la Chine, sont tout simplement manipulés et truqués ( voir L’ illusion de la croissance américaine et Les faux chiffres de la croissance chinoise).

« On annonce 1300 chômeurs supplémentaires en France quand alors qu’il y en a 10 000, et on change de méthode pour les comptabiliser. On change de méthode comptable pour comptabiliser un PIB ( américain) qui, hors ce changement de méthode, aurait été soit à 0, soit négatif pour le 2ème trimestre consécutif. On a bien vu qu’il n ‘y avait pas de reprise », explique ainsi Olivier Delamarche, qui s’étonne donc des derniers chiffres de la croissance aux Etats-Unis.

Il poursuit: « Tous les commentateurs disaient que les chiffres qui tombent mois après mois ne montrent aucune reprise au 2ème trimestre alors qu’on s’y attendait. Et là, on nous sort du chapeau une croissance de plus de 2%. On est entré dans un système où les gouvernements sont en pleine fuite en avant et il faut sortir des bons chiffres. On va tous adopter la méthode chinoise et on nous sortira bientôt du 7% de croissance en Grèce. A ce niveau là, on n’a plus aucune possibilité de jouer les fondamentaux puisque les fondamentaux sont manipulés par les Etats. Lorsque le BEA l’annonce il y a plusieurs mois, tout le monde crie au scandale, et aujourd’hui plus personne ne souligne que ce +2% ne veut rien dire. On a eu des chiffres, pendant des mois et des mois, de commandes industrielles, de déficit commercial, de ventes au détail: tout ça c’était joyeusement négatif, et là, aujourd’hui, par l’opération du Saint-Esprit, on met un + devant », ironise Olivier Delamarche.

« Le fait est qu’aujourd’hui, quand on regarde les choses plus profondément, quand on voit les chiffres des sociétés américaines qui ont publié leurs résultats: oui, ils étaient mieux que prévu,
mais qu’est ce qui était prévu ? Des chiffres très inférieurs à ce qui avait été précédemment annoncé par le consensus, donc très bien pilotés encore une fois par les entreprises… Et aujourd’hui, on s’aperçoit que les chiffres d’affaire ont baissé de 3,5% en moyenne aux Etats-Unis. »

Enfin, Olivier Delamarche conclut en expliquant comment les entreprises américaines manipulent leurs résultats: « Pour manipuler les résultats, il suffit de racheter ses propres titres, ce que font les sociétés américaines depuis plusieurs mois. Et comme on baisse le nombre de titres, cela ressort en hausse en terme de bpa [bénéfice par action], mais en terme de masse, les résultats ne sont pas là ».

Un ancien trader d’ UBS et Citigroup condamné à 14 ans de prison

L’ancien trader d’ UBS et Citigroup Tom Hayes vient d’être condamné à 14 ans de prison pour avoir manipulé les taux du Libor.

Un ancien trader d' UBS et Citigroup condamné à 14 ans de prisonTom Hayes est donc le premier trader à être condamné dans le cadre du scandale du Libor ( voir Remplacement du Libor ?). L’ancien trader d’UBS et Citigroup âgé de 35 ans a été condamné à une peine de 14 ans de prison pour avoir manipulé le marché des taux d’intérêt Libor entre 2006 et 2010.

Le SFO ( Serious Fraud Office) britannique accusait Tom Hayes d’avoir été au coeur d’une conspiration avec les traders et courtiers d’une dizaines d’institutions financières, et de les avoir persuadés, parfois à l’aide de pots-de-vin, de l’aider à manipuler les taux d’intérêt pour en tirer des bénéfices. Tom Hayes aurait ainsi manipulé les taux d’intérêt Libor sur des montants estimés à 450 000 milliards de dollars tout en ignorant les signaux d’alerte alors qu’une enquête avait été lancée au niveau international dès 2008, lors de la crise des subprimes.