Norme IFRS 2

Voici en détail la présentation de la norme IFRS 2 sur le paiement fondé sur des actions.

Norme IFRS 2Objectif de la norme IFRS 2 sur le paiement fondé sur des actions

L’objectif de la norme IFRS 2 est de spécifier l’information financière à présenter par une entité qui entreprend une transaction dont le paiement est fondé sur des actions. En particulier, elle impose à une entité de refléter dans son résultat et dans sa situation financière les effets des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, y compris les charges liées à des transactions attribuant aux membres du personnel des options sur actions.

Champ d’application de la norme IFRS 2 sur le paiement fondé sur des actions

Une entité applique la norme IFRS 2 pour comptabiliser toutes les transactions dont le paiement est fondé sur des actions, y compris :

– des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

–  des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie ;
et
–  des transactions par lesquelles l’entité reçoit ou acquiert des biens ou des services et dont les caractéristiques de l’accord laissent soit à l’entité, soit au fournisseur de ces biens ou services, le choix entre un règlement de la transaction en trésorerie (ou en autres actifs) ou par émission d’instruments de capitaux propres.

En revanche, la norme IFRS 2 ne s’applique pas aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions par lesquelles l’entité reçoit ou acquiert des biens ou des services dans le cadre d’un contrat entrant dans le champ d’application des § 8 à 10 de la norme IAS 32 « Instruments financiers : présentation »  , ou des § 5 à 7 de la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation » .

Norme IFRS 2: comptabilisation

Une entité doit comptabiliser les biens ou services reçus ou acquis dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions, au moment où elle obtient les biens ou au fur et à mesure qu’elle reçoit les services. L’entité doit comptabiliser en contrepartie soit une augmentation de ses capitaux propres si les biens ou services ont été reçus dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglée en instruments de capitaux propres, soit un passif si les biens ou services ont été acquis dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglée en trésorerie.

Lorsque les biens ou services reçus ou acquis dans le cadre d’une transaction dont le paiement est fondé sur des actions ne remplissent pas les conditions de comptabilisation en tant qu’actifs, ils doivent être comptabilisés en charges.

Norme IFRS 2: transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres

Présentation de la norme IFRS 2

Pour des transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres, l’entité doit évaluer les biens ou les services reçus et l’augmentation de capitaux propres qui en est la contrepartie, directement, à la juste valeur des biens ou services reçus, sauf si cette juste valeur ne peut être estimée de façon fiable. Si l’entité ne peut estimer de façon fiable la juste valeur des biens ou des services reçus, elle doit en évaluer la valeur et l’augmentation des capitaux propres qui en est la contrepartie, indirectement, par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués.

Pour appliquer les dispositions du paragraphe précédent :

– aux transactions menées avec des membres du personnel, la juste valeur des instruments de capitaux propres doit être évaluée à la date d’attribution ;

– aux transactions avec des parties autres que des membres du personnel, la juste valeur doit être évaluée à la date à laquelle l’entité obtient les biens ou l’autre partie fournit le service.

Norme IFRS 2: transactions dans lesquelles des services sont reçus

Si les instruments de capitaux propres attribués ne sont pas acquis avant que l’autre partie n’ait achevé une période de service spécifiée, l’entité doit présumer que les services à rendre par l’autre partie en rémunération de ces instruments de capitaux propres seront reçus à l’avenir, pendant la période d’acquisition des droits. L’entité doit comptabiliser ces services et l’augmentation des capitaux propres qui en est la contrepartie, au fur et à mesure qu’ils sont rendus par l’autre partie pendant la période d’acquisition des droits.

Norme IFRS2 :Transactions évaluées par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués

Détermination de la juste valeur d’instruments de capitaux propres attribués

Pour les transactions évaluées par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués, une entité doit évaluer la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués à la date d’évaluation, en fonction des prix de marché éventuellement disponibles, en prenant en compte les caractéristiques et conditions spécifiques auxquelles ces instruments de capitaux propres ont été attribués.

Si des prix de marché ne sont pas disponibles, l’entité doit estimer la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués en utilisant une technique d’évaluation pour déterminer ce qu’aurait été le prix de ces instruments de capitaux propres à la date d’évaluation lors d’une transaction conclue à des conditions de marché normales, entre parties bien informées et consentantes.

Traitement des conditions d’acquisition des droits

L’entité doit comptabiliser, pour les biens ou les services reçus pendant la période d’acquisition des droits, un montant fondé sur la meilleure estimation disponible du nombre d’instruments de capitaux propres dont l’acquisition est attendue ; elle doit réviser cette estimation, lorsque c’est nécessaire, si des informations ultérieures indiquent que le nombre d’acquisitions attendues diffère des estimations précédentes. A la date d’acquisition des droits, l’entité doit réviser l’estimation de façon à la rendre égale au nombre d’instruments de capitaux propres finalement acquis, sous la réserve suivante : pour les attributions assorties de conditions de marché, l’entité doit comptabiliser les biens ou les services reçus d’une autre partie qui répond à toutes les autres conditions d’acquisition, que la condition de marché ait été remplie ou non.

Après la date d’acquisition des droits

Lorsqu’elle a comptabilisé les biens ou les services reçus conformément aux paragraphes 10 à 22, et l’augmentation des capitaux propres qui en est la contrepartie, l’entité ne doit procéder à aucun ajustement ultérieur des capitaux propres après la date d’acquisition. Par exemple, l’entité ne doit pas reprendre ultérieurement le montant comptabilisé pour les services reçus d’un membre du personnel s’il est ensuite renoncé aux instruments de capitaux propres attribués ou bien, dans le cas d’options sur action, si ces options ne sont pas exercées. Cette disposition n’exclut toutefois pas que l’entité comptabilise un transfert au sein des capitaux propres, à savoir un transfert d’une composante des capitaux propres à une autre.

Si la juste valeur des instruments de capitaux propres ne peut pas être estimée de façon fiable

Dans de rares circonstances où l’entité n’est pas en mesure d’estimer de manière fiable la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués à la date d’évaluation, la norme prévoit des dispositions spécifiques.

Norme IFRS 2 : transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie

Pour les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie, l’entité doit évaluer les biens ou les services acquis, ainsi que le passif encouru, à la juste valeur de ce passif. Jusqu’au règlement du passif, l’entité doit en réévaluer la juste valeur à chaque date de clôture ainsi qu’à la date de règlement, en comptabilisant en résultat de la période toute variation de juste valeur.

Norme IFRS 2: transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui prévoient une possibilité de règlement en trésorerie

S’agissant de transactions dont le paiement est fondé sur des actions, pour lesquelles les caractéristiques de l’accord laissent soit à l’entité, soit à l’autre partie le choix de déterminer si l’entité règle la transaction en trésorerie (ou avec d’autres actifs) ou par l’émission d’instruments de capitaux propres, l’entité doit comptabiliser cette transaction ou les composantes de cette transaction soit comme une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglée en trésorerie si, et dans la mesure où, l’entité est soumise à un engagement de régler en trésorerie ou en autres actifs, soit comme une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et qui est réglée en instruments de capitaux propres si, et dans la mesure où, elle n’est pas soumise à un tel engagement.

Pour les transactions dont le paiement est fondé sur des actions, pour lesquelles les caractéristiques de l’accord laissent à l’autre partie le choix du règlement (voir § 35 à 40) et à l’entité le choix du règlement (voir § 41 à 43).

Norme IFRS 2: informations à fournir

Une entité doit notamment fournir les informations qui permettent aux utilisateurs des états financiers de comprendre la nature et la portée des accords en vigueur pendant la période et dont le paiement est fondé sur des actions (description de chaque type d’accord, caractéristiques et conditions générales de cet accord, nombre et prix d’exercice moyens pondérés des options sur actions…).

Une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs des états financiers de comprendre comment la juste valeur des biens ou des services reçus, ou la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués pendant la période ont été déterminées.

Une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs des états financiers de comprendre l’effet sur le résultat de l’entité pour la période et sur sa situation financière des transactions dont le paiement est fondé sur des actions.

Date d’entrée en vigueur de la norme IFRS 2

Une entité doit appliquer la norme IFRS 2 pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2005. Une application anticipée est encouragée. Si une entité applique la présente norme au titre d’une période ouverte avant le 1er janvier 2005, elle doit l’indiquer.

Système d’ échange contre valeur

Qu’est-ce qu’un système d’échange contre valeur ? Définition financière.

Système d’ échange contre valeur Un système d’échange contre valeur est un système qui permet le transfert d’actifs, par exemple espèces, devises, valeurs mobilières ou autres instruments financiers, afin d’ éteindre des obligations de règlement.

Les systèmes d’échange contre valeur peuvent recourir à un ou plusieurs systèmes de transfert de fonds pour exécuter les paiements générés ; les liaisons entre systèmes de transfert d’actifs et systèmes de paiement peuvent être soit manuelles, soit électroniques.

Pour plus d’informations sur les transfert d’actifs et les systèmes d’ échange contre valeur, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

Dépôt de garantie, définition

Qu’est-ce qu’un dépôt de garantie ( margin) ?

Dépôt de garantie, définitionLe terme dépôt de garantie possède au moins deux sens distincts. Dans les marchés de matières premières et de contrats à terme ( voir Futures, contrats à terme: définition et caractéristiques), le dépôt de garantie est un dépôt ( espèces, titres ou autres instruments financiers) exigé par le système de compensation pour assurer l’exécution des opérations.

Dans les marchés d’actions, le dépôt de garantie est une somme d’argent remise par un client lorsqu’il emprunte des fonds auprès d’un agent de change pour acheter des titres. Le montant déposé auprès de l’intermédiaire représente la différence entre la valeur d’achat et la valeur de garantie des titres.

Qu’est-ce qu’un dépôt de garantie initial ( initial margin) ? Définition.

Le dépôt de garantie initial est aussi appelé caution de bonne exécution ou marge
initiale. Le dépôt de garantie initial est le montant déposé auprès de l’organe de compensation, sous forme d’espèces ou de sûretés, pour garantir l’exécution des obligations à son égard.

Pour plus d’informations sur le dépôt de garantie, voir notre formation Introduction aux marchés financiers

Futures, contrats à terme: définition et caractéristiques

Qu’est ce qu’un future, ou contrat à terme ? Qu’est ce qu’un marché à terme ?

Futures, contrats à terme: définition et caractéristiquesUn marché à terme est un marché sur lequel sont négociés des instruments financiers appelés contrats à terme ou « futures ».

Un future, ou contrat à terme, est un engagement irrévocable à acheter ou à vendre à un certain prix, à une date future, une certaine quantité d’une marchandise. Les futures peuvent prendre de la valeur ou en perdre.

Les contrats à terme sont négociables: on peut vendre son engagement à vendre comme on peut vendre son engagement à acheter. De ce fait, les contrats à terme font l’objet de spéculations puisque leur valeur évolue dans le temps. Des opérateurs peuvent acheter des engagements dans la seule intention de les revendre ultérieurement à un prix plus élevé; on verra également des spéculateurs vendre des futures dans l’espoir de les racheter moins cher qu’ils ne les ont vendus ( spéculation à la baisse).

Dans la plupart des cas, les intervenants sur les marchés à terme liquident leurs positions avant l’échéance; ils encaissent leurs gains ou leurs pertes mais ne livrent pas ou ne prennent pas livraison des marchandise. Le marché à terme est donc pour l’essentiel un marché financier. Son originalité tient au fait que les instruments financiers qui sont négociés sont des produits dérivés, dont les cours évoluent en lien avec les marchés physiques sur lesquels sont négociés les matières premières.

Dans certains cas des opérateurs ont intérêt soit à livrer soit à prendre livraison des marchandises mentionnées dans les contrats. Les conditions matérielles sont très précisément détaillées et la bourse veille à ce que les deux parties au contrat respectent pleinement leurs engagements.

La présence de la bourse, plus précisément de la chambre de compensation, garantit la bonne fin des transactions : le vendeur sera payé, l’acheteur sera livré. L’éventualité d’une livraison rend possibles des arbitrages et garantit de ce fait la convergence des prix spot et des prix à terme lorsqu’on approche de l’échéance.

Pour plus d’informations sur les futures, ou contrats à terme, voir notre formation Initiation aux produits dérivés : options, futures, swaps

Formation Initiation aux mathématiques financières

La formation Initiation aux mathématiques financières est une nouvelle formation proposée par Actions-Finance dans notre catalogue de formations 2014 ( téléchargez le catalogue formations Actions-Finance 2014 : catalogue de formation 2014 ).

Formation Initiation aux mathématiques financièresAu programme de la formation Initiation aux mathématiques financières

Convention de taux

•Linéaire / Actuariel /Continu / Convention de durée
•Exact/365 ; Exact/360 ; 30/360 ; 30E/360 ; Act/Act

Construction d’une courbe des taux avec Excel

Valorisation des instruments financiers

Taux de rendement interne d’un placement financier

•Méthode de calcul et exemples
•Utilisation du « Solver Excel » pour les calculs des TRIs

•Taux actuariel d’une obligation
•Duration d’une obligation
•Sensibilité d’une obligation
•Taux de rendement d’une obligation
•Performance d’un portefeuille
•Rendement actualisé d’un coupon
•Taux coupon moyen

Initiation au Pricing des caps, floors et swaptions à partir des paramètres classiques (volatilité et taux sous-jacents)

Plus d’informations sur la formation Initiation aux mathématiques financières: http://formation.actions-finance.com/mathematiques-financieres-initiation/

Formations comptabilité bancaire

Formations comptabilité bancaire: Actions-Finance propose de nombreuses formations en finance sur le thème de la comptabilité bancaire ( formation comptabilité bancaire)

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IFRS et instruments financiers : principes et application pour les entreprises

Organisation d’une banque d’investissement

Techniques de refinancement du bilan bancaire : dette et capital

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Trésorerie de banque : les produits du bilan bancaire

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1400 suppressions d’ emplois au Crédit Agricole

Le Crédit Agricole vient d’annoncer la suppression de 1400 emplois en 2013.

Crédit Agricole suppressions d' emploisLes suppressions d’emplois continuent dans le secteur bancaire. Après JPMorgan ( voir 19 000 suppressions d’ emplois chez JPMorgan) et Caixabank ( voir 3000 suppressions d’ emplois chez Caixabank), c’est désormais au tour du Crédit Agricole d’annoncer la suppression de 1400 postes en 2013. Crédit Agricole SA avait enregistré une perte nette de 4 milliards d’euros l’année dernière.

Ainsi, 4125 salariés quitteront le Crédit Agricole en 2013. Dans le Continuer la lecture de 1400 suppressions d’ emplois au Crédit Agricole

3000 suppressions d’ emplois chez Caixabank

La banque espagnole Caixabank va procéder à 3000 suppressions d’emplois.

3000 suppressions d' emplois chez CaixabankCaixabank vient d’annoncer la suppression de 3000 emplois, soit 10% des effectifs de la banque espagnole, afin d’améliorer sa rentabilité. Caixabank comptait 32 600 employés fin de 2012.

Caixabank a expliqué ainsi sa décision de supprimer 3000 postes:  » Avec l’objectif de s’adapter à l’environnement actuel et améliorer l’efficience de ses ressources -et après l’intégration récente du groupe de caisses d’épargne Banco Civica et de la prochaine incorporation de Banco de Valencia, CaixaBank considère nécessaire la mise en oeuvre d’un plan de restructuration« .

Le secteur bancaire espagnol est actuellement en pleine restructuration: 6000 suppressions d’emplois chez Bankia, 3000 chez Santander et désormais 3000 chez Caixabank.

Le rachat de Banca Civica par Caixabank avait fait bondir son nombre d’employés de 20% en 1 an ( de 26 993 fin 2011 à 32.625 fin 2012) et son nombre d’agences ( de 5196 à 6342).

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source: les Echos

Séparation des activités banque et assurance de ING

ING va séparer ses activités de banque et d’ assurance, et prévoit 2400 suppressions de postes au Benelux.

Séparation des activités banque et assurance de INGPour rembourser l’aide publique reçue lors de la crise de 2008, ING va supprimer 2 400 emplois supplémentaires aux Pays-Bas et en Belgique, après avoir déjà annoncé 2400 suppressions d’emplois en novembre. ING va également séparer ses activités de banque et d’assurance.

ING souhaite diminuer ses coûts dans la banque de dépôt au Benelux. Avec ces nouvelles suppressions de postes, ING espère économiser 1 milliard d’euros par an d’ici à 2015.

Le nombre de suppressions d’emplois chez ING passe désormais à 7500 au cours des 15 derniers mois ( 9% des effectifs). ING pourrait d’ailleurs continuer sur cette voie, et effectuer de nouvelles suppressions de postes dans les mois à venir.

ING a publié mercredi un bénéfice net trimestriel de 1,434 milliard d’euros, avec un bénéfice imposable de 184 millions d’euros pour son activité de banque ( en baisse de 72%), et de 272 millions d’euros pour son activité d’assurance.

Cette annonce de séparation des activités banque et assurance de ING intervient alors que Barclays vient de dévoiler son plan de 3700 suppressions de poste ( voir 700 suppressions de postes chez Barclays ).

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Organisation d’une banque d’investissement

Source: Reuters

Annulation des taux d’ intérêt usuraires des prêts toxiques de Dexia à la Seine-Saint-Denis

Le tribunal de grande instance de Nanterre a annulé les taux d’ intérêt usuraires de 3 prêts toxiques de Dexia contractés par le conseil général de Seine-Saint-Denis.

Prêts toxiques de Dexia à la Seine-Saint-DenisLa justice a reconnu la responsabilité de Dexia dans l’affaire des prêts toxiques au département de Seinte-Saint-Denis: les taux d’ intérêt usuraires seront remplacés par le taux d’intérêt légal en vigueur. Le tribunal a néanmoins reconnu que Dexia avait « conclu des contrats de prêt, et non des instruments financiers« , que ces contrats « n’étaient pas spéculatifs » et que Dexia n’avait pas manqué à son devoir d’information.

Le département de la Seine-Saint-Denis avait demandé l’annulation des 3 contrats de prêts toxiques, mais le Tribunal a finalement décidé de remplacer ces taux d’intérêt par le taux d’intérêt légal en vigueur. Le département de la Seine-Saint-Denis ne touchera donc pas de dommages et intérêts.

Avec l’ annulation des taux d’ intérêt des prêts toxiques de Dexia à la Seine-Saint-Denis, les collectivités pourront utiliser cette jurisprudence afin de renégocier les taux d’intérêts de leurs prêts toxiques auprès de leurs banques.

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source: Reuters