Les titres à haut rendement en vogue

high_yield_bondLe marché obligataire s’est normalisé en 2009 et les titres à haut rendement ( high yield bonds) sont revenus au premier plan.
Les titres à haut rendement sont un type d’émissions qui est à la mode. 10 émissions ont eu lieu au 2ème trimestre 2009 pour un montant d’environ 4 milliards d’euros (une seule opération lors du premier trimestre, et aucune en 2008).
La crise des subprimes a vraisemblablement causé la trêve des émissions à haut rendement.

titre_haut_rendement

Même si le montant 2009 des émissions obligataires à haut rendement reste très éloigné des 30 milliards par an émis entre 2003 et 2007, on peut espérer un retour progressif au rythme d’émissions d’avant crise, comme dans tous les autres domaines de la finance où l’espoir semble être devenu le carburant principal des marchés.

Première décollecte du Livret A

livret-a-inflation-remunerationLe Livret A est un livret d’épargne défiscalisé. En mars 2009, l’encours du Livret A a augmenté de 1,5%, à 162,29 milliards d’euros. Il est plafonné à 15.300 euros, plus les intérêts. Les sommes placées sur le livret A sont garanties par l’État. À l’heure actuelle, toutes les banques peuvent le servir à ses clients.

À quoi sert le livret A ? Créé en 1818, le Livret A a toujours servi à financer les priorités de l’État. Au XIXe siècle, il participe au développement des chemins de fer et du réseau de canaux français, trop peu rémunérateur pour les banques privées. Dans l’entre-deux-guerres, les sommes récoltées sur le Livret A financent l’électrification des campagnes. Depuis 1945, il sert principalement au développement, puis à la rénovation des logements sociaux, mais aussi des transports et dernièrement, au plan « Hôpital 2012 ».

Comment cela fonctionne-t-il ? La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est chargée de gérer, à prix coûtant, c’est-à-dire sans se rémunérer elle-même, l’argent de la plupart des livrets défiscalisés qui existent en France. La Caisse des Dépôts assure le versement des intérêts à l’épargnant et une commission aux organismes collecteurs (les banques). En échange, elle place l’argent sur les marchés financiers :

Les principes comptables applicables aux IFRS

plan-comptable-general-ifrs2Les principes comptables applicables aux IFRS sont formulés par le cadre conceptuel de l’IASB appelé « cadre pour la préparation et la présentation des états financiers ». Ce cadre est lancé en introduction à l’ensemble des normes IFRS et en est la « philosophie ». Il a été complété par certaines dispositions d’IAS 1 et IAS 32 et 39.

Hypothèses de base

  • Comptabilité d’engagement : base selon laquelle, les effets des transactions et autres évènements sont comptabilisés quand ces transactions ou évènements se produisent (et non pas lorsque intervient le versement ou la réception de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie).
  • Continuité d’exploitation : hypothèse selon laquelle l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible.

Principe caractéristique des IFRS : prééminence de la substance sur la forme (substance over form)

Comptabilisation et présentation des transactions et autres événements conformément à leur substance et leur réalité économique et pas seulement selon leur forme juridique. Continuer la lecture de Les principes comptables applicables aux IFRS

Convergence du Plan Comptable Général vers l’IFRS

plan-comptable-general-ifrs1Textes applicables aux comptes individuels et consolidés (en France)

de-pcg-vers-ifrs

Depuis la réécriture du Plan Comptable Général en 1999 (règlement 99-03 du Comité de Règlementation Comptable), de nombreux règlements du Comité de Règlementation Comptable ont fait converger, dans le respect des textes de niveau supérieur (art. L. 123-12 à L. 23-28 et R. 123-172 à R. 123-198 C. com.), les règles comptables françaises vers les normes IFRS.

Règlement 99-08 : traitement comptable des contrats à long terme

  • Dispositions conformes aux IFRS : comptabilisation selon méthode à l’avancement.
  • Dispositions non conformes aux IFRS : la comptabilisation selon la méthode à l’avancement n’est pas obligatoire (il est possible d’utiliser la méthode à l’achèvement), elle est simplement optionnelle (cette option est préférentielle). Continuer la lecture de Convergence du Plan Comptable Général vers l’IFRS

Valorisation boursière des clubs de foot

Il existe de nombreux facteurs qui déterminent la valeur des cours boursiers, et l’incertitude sur leur évolution, en particulier dans le domaine du football.
Il est difficile pour les investisseurs de suivre les facteurs de valorisation au jour le jour.
De plus, la liquidité de ce segment du marché est très variable, ce qui empêche l’analyse économique des cours.

A court terme, c’est le résultat sportif qui donne de la valeur à l’action, ce qui rend ce marché très volatile. Lorsque le club achète des joueurs bien côtés, négocie de bons contrats de sponsoring, investit dans des infrastructures et autres, la cote en bourse s’envole.
Le risque, et la raison de cette volatilité, est le fait que l’illusion des bons résultats sportifs peut inciter les investisseurs à acheter, même si les perspectives économiques du club sont mauvaises.

Étude du cas « Tottenham Hotspurs » : club Britannique ayant le plus grand capital en bourse, soit 66.7 millions d’Euro

Évolution du classement sportif des Tottenham Hotspurs au cours de la saison 2008/2009

classement_tottenham

Évolution du cours de l’action « Tottenham Hotspurs » de Août 2008 à Mai 2009

cours-action-tottenham

On constate clairement une divergence : le classement sportif n’a fait que s’améliorer au cours de la saison, contrairement au cours de l’action du club de foot, qui n’a cessé de diminuer durant la même prériode.
Il apparaît donc que hormis quelques « pics » de l’action dûs à des bons résultats chroniques, ce sont des facteurs autres, comme le contexte économique et les activités et partenariats extra-sportifs du club, qui influent la valeur de l’action du club de foot.

Forward Forex et transfert de Cristiano Ronaldo

Le Real Madrid n’a pas dépensé 94 millions d’euro pour le transfert de Cristiano Ronaldo en provenance de Manchester United. En effet, un accord tripartite a été signé le 20 décembre 2008 entre Cristiano Ronaldo, le Real Madrid et Manchester United : cet accord prévoyait que si le transfert de Cristiano Ronaldo se réalisait dans l’année qui suivait, il se ferait selon le taux de change Livre Sterling/Euro de l’époque, soit 1€ = 0.935£ (opération de Forward Forex ou change à terme, réalisée par la banque Santander).

Le montant fixé par Manchester United étant de 80.000.000 £, avec la conversion, Cristiano Ronaldo n’aura coûté « que » 85,5 millions d’Euro au Real. Si le transfert avait été réalisé avec le taux de change d’aujourd’hui, soit 1€ = 0.85£, alors Cristiano Ronaldo aurait coûté plus de 94 millions d’euro.

Marché des obligations convertibles en Europe

L’encours du gisement européen des obligations convertibles était de 45 Milliards d’euros (son plus bas niveau depuis 1995) en début d’année 2009 principalement en raison des remboursements depuis 2006 des émissions « blue chips » de 2003 et un marché primaire très limité en 2007 et 2008.
Cependant en 2009, on a déjà vu plus de 10 nouvelles émissions d’obligations convertibles pour un montant supérieur à 12 Milliards d’euros, ce qui indique une expansion du gisement, une première depuis 3 ans, et ce même si d’ici à la fin de l’année, 5.6 Milliards d’euros pourraient disparaître soit 13% du gisement en début d’année.

  • Profils arrivant à maturité d’ici fin 2008 : 4.2 Milliards d’euros
  • Obligations convertibles rappelables d’ici fin 2008 : 1.4 Milliards d’euros

2009 marque le début d’un nouveau cycle pour l’encours du gisement : si l’on exclut les conversions spontanées (trop difficiles à estimer à moyen / long terme), ce ne sont « que » 23 Milliards d’euros qui « disparaîtraient » du gisement au cours des 3 prochaines années, ce qui semble facilement renouvelable ou remplaçable au vu des 6 premiers mois de 2009.

Pour la première fois en 2008, sur une période de 10 mois, tous les indicateurs techniques ont été défavorables aux porteurs : action, taux, spread, valorisation et effet prix. Ainsi, sur le seul mois de septembre, la majeure partie de la performance négative de l’ECI Europe (-7% des -9.5% environ) s’explique par un effet prix désastreux résultant des « flux vendeurs » au cours de ce dernier mois.
Les obligations convertibles demeurent cependant la meilleure classe d’actifs dans le cadre de la gestion du couple rendement/risque (cf. ratios Sharp).

Formation relative :

Les obligations convertibles en actions

Obligations convertibles : nouvelle formation

Les Obligations Convertibles sont nées en Asie dans les années 1990 dans la lignée des warrants japonais qui donnaient à son porteur une exposition à un sous-jacent à partir d’une prime réduite. Le profil convexe de ce produit hybride situé entre les actions et les obligations doit lui permettre de répliquer en partie la hausse du sous-jacent tout en offrant une protection à la baisse.
L’engouement pour les obligations convertibles au début des années 2000 a vu une explosion du gisement autant en Europe, qu’en Asie ou qu’aux Etats-Unis, avec plus de 150 Milliards d’euros d’émission par an pendant 3 ans et un attrait de la part de tous les investisseurs: actions, obligataires, hedge funds… en raison de la diversification que les obligations convertibles offrent ou des arbitrages possibles.

Après une année 2008 catastrophique, en raison de nombreux facteurs exposés dans cette formation, les obligations convertibles reviennent au 1er plan en 2009 avec de nombreuses émissions qui ont entraîné le renouvellement du gisement, et des performances à nouveau très bonnes (meilleure performance en 2009 parmi toutes les stratégies financières disponibles).

La formation « Les obligations convertibles en actions » a pour but de :

  • montrer comment le marché des obligations convertibles est né, comment il s’est développé,
  • au travers de la structure de ce produit comprendre son fonctionnement afin d’expliquer les performances passées et l’intérêt qu’il représente encore aujourd’hui pour la majorité des investisseurs,
  • pourquoi il est toujours considéré comme la meilleure classe d’actifs dans le cadre de la gestion du couple rendement/risque.

Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques

Obligations convertibles en actionsObjectifs

– Appréhender les fondamentaux du marché des obligations convertibles

– Maîtriser les aspects liés à la gestion et à la couverture d’une position sur obligations convertibles

Programme :

Introduction au marché des obligations convertibles Continuer la lecture de Formation Finance : Obligations convertibles en actions : fondamentaux et pratiques