Les nouvelles cartes bancaires anti-hackers

La plupart des banques testent actuellement les nouvelles cartes bancaires anti-hackers équipées du cryptogramme dynamique, ou CVV dynamique.

Les nouvelles cartes bancaires anti-hackersPour freiner les fraudes à la carte bancaire, les banques ont décidé d’adopter le CVV dynamique ( voir Le CVV dynamique de plus en plus adopté sur les cartes bancaires). Mais avant de lancer officiellement les nouvelles cartes bancaires anti-hackers, les établissements bancaires procèdent actuellement aux tests de cette nouvelle technologie. Les fraudes à la carte bancaire ont coûté plus de 235 millions d’euros en 2014.

Gemalto, leader mondial dans la fabrication des cartes à puce, a commencé à commercialiser les nouvelles cartes bancaires anti-hackers équipées d’un CVV dynamique. La grande majorité des établissements de crédit expérimentent actuellement cette technologie et envisagent d’en équiper leurs clients très rapidement. Le CVV reste en effet l’élément le plus protecteur pour la plupart des fraudes à la carte bancaire ( contrefaçon, vol de la carte ou vol des identifiants pour les paiements en ligne). Le CVV dynamique rend ainsi ce code à 3 chiffres éphémère, ce qui permet d’améliorer considérablement la sécurité de la carte bancaire. Le CVV dynamique sera notamment très efficace pour lutter contre la fraude en ligne, qui représentait 34% des cas de fraudes à la carte bancaire en 2014.

Ainsi, les clients mais aussi les établissements bancaires vont bénéficier du CVV dynamique. Les banques sont en effet contraintes d’indemniser leurs clients en cas de piratage de leur carte bancaire. Les commerçants devraient également en bénéficier puisque les consommateurs, rassurés sur le niveau de protection de leur carte bancaires, se montreront vraisemblablement plus prompts à la dégainer, devant leur écran d’ordinateurs ou dans les boutiques physiques.

2015, une année noire pour le livret A

La décollecte du livret A a atteint un record historique en 2015, à 9,59 milliards d’euros sur les onze premiers mois de l’année.

2015, une année noire pour le livret AFin novembre, 353,5 milliards d’euros étaient déposés sur un Livret A ou un LDD. En 2014, la décollecte du Livret A s’était déjà élevée à 6,13 milliards d’euros. Le Livret A a connu un huitième mois consécutif dans le rouge en novembre. Les retraits d’argent ont dépassé les dépôts à hauteur de 1,09 milliard d’euros, selon des données publiées mardi 22 décembre par la Caisse des dépôts. Au total, à l’issue des onze premiers mois de l’année, la décollecte nette s’élève à 9,59 milliards d’euros alors qu’elle avait atteint 6,13 milliards d’euros sur l’ensemble de 2014. Au total, 353,5 milliards d’euros étaient déposés fin novembre sur un Livret A ou un LDD.

A noter que la tendance est généralement défavorable au Livret A lors des derniers mois de l’année, les épargnants ayant tendance à y avoir recours pour faire face au paiement des impôts ou aux achats de cadeaux pour les fêtes. Toutefois, en septembre, octobre et novembre 2015, la décollecte a atteint 5,76 milliards d’euros et se révèle toutefois moins importante que lors des trois mêmes mois en 2014 (-6,55 milliards d’euros).

Le Livret A souffre aussi actuellement d’un déficit d’image puisque son taux est à son plus bas niveau historique (0,75%) en raison de la faiblesse de l’inflation. Pour rappel, cette baisse avait été annoncée par Bercy le 20 juillet dernier. Il reste toutefois supérieur à ce qu’il devrait être en théorie, soit 0,50%, puisque la Banque de France avait choisi cet été de déroger à sa formule de calcul.

En septembre, octobre et novembre 2015, la décollecte du livret A (-5,76 milliards d’euros) se révèle toutefois moins importante que lors des trois mêmes mois de 2014 (-6,55 milliards d’euros). La prochaine révision du taux du Livret A est prévue pour début février.

source: la Tribune

Chute des dépréciations d’ actifs des sociétés européennes

Le montant des dépréciations dépréciations d’actifs des sociétés européennes a chuté en 2014, mais la tendance pourrait toutefois s’inverser dans les prochaines années.

Chute des dépréciations d' actifs des sociétés européennesEn 2014, les entreprises du Stoxx 600 avaient annoncé pour 29,4 milliards de dépréciations d’actifs, contre 50 milliards un an plus tôt. Il s’agit de dépréciations des écarts d’acquisition, un exercice comptable nécessaire lorsqu’il apparaît que les performances futures d’une société acquise ne seront pas à la hauteur des attentes et que sa valeur doit alors être dépréciée dans le bilan.

La baisse de 41 % semble indiquer que le plus dur est passé, notamment dans la zone euro, même si l’on reste loin du point bas atteint en 2010 (15 milliards d’euros) au coeur de la crise. En trois ans, les dépréciations d’actifs ont tout de même été divisées par 2,6. En 2014, on a assisté à une nouvelle baisse des dépréciations d’actifs, alors que les entreprises anticipaient une sortie de crise économique. La baisse des dépréciations d’actifs traduit cette amélioration des perspectives pour 2015 et 2016. Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne représentent 60 % des dépréciations d’actifs des sociétés européennes.

Les dépréciations d’actifs sont également concentrées sur un nombre limité de sociétés. En effet, seules 166 des valeurs du Stoxx Europe 600 ont redressé leurs écarts d’acquisition. Trois sociétés, à elles seules, contribuent à hauteur de 38 % du montant total : Vodafone, Nestlé et Danske Bank. Ce sont les télécoms qui occupent la première place avec 8,9 milliards de dépréciations (par 6 entreprises concernées), devant le secteur financier (6,7 milliards pour 48 entreprises). Ce secteur est en tête pour la France avec 998 millions d’euros répartis sur 10 établissements. La dépréciation d’actifs moyenne a aussi diminué à 184 millions d’euros, contre 306 millions en 2013.

Après trois années de baisse, les dépréciations d’actifs pourraient repartir de plus belle. On assiste en effet à un retour des mégadeals à l’échelle européenne, ce qui peut contribuer à créer les conditions pour plus de dépréciations. Le montant global des survaleurs est passé de 1.446 milliards en 2011 à 1.535 milliards d’euros l’an dernier.

Les difficultés traversées par les secteurs pétrolier ou minier pourraient gonfler la note, alors qu’Anglo American ou Glencore ont annoncé de lourds programmes de cessions d’actifs. Enfin, l’aggravation de la situation économique dans les pays émergents pourrait aussi avoir un impact et entraîner de nouvelles dépréciations d’actifs.

source: lesechos.fr

La technologie Blockchain, c’ est quoi ?

La technologie Blockchain, qu’est-ce que c’est ? Définition.

La technologie Blockchain, c' est quoi ?La technologie Blockchain est la technologie derrière la monnaie virtuelle bitcoin. Pour expliquer simplement, la technologie blockchain joue pour le bitcoin un rôle semblable à celui d’Internet pour les e-mails, avec les mêmes avantages ( rapidité, simplicité et gratuité).

Techniquement, la technologie Blockchain est un vaste réseau constellé de « noeuds », formés par des serveurs, qui sont autant de participants volontaires à ce système. Ce réseau constitue une base de données décentralisée : toutes les transactions y sont enregistrées et accessibles au public. C’est le cas aujourd’hui pour le bitcoin, et demain pour des systèmes de paiement ou même des enregistrements au cadastre. Ce sont les serveurs informatiques des participants qui alimentent cette base de données en puissance de calculs.

Quel avenir pour la technologie blockchain ?

La technologie blockchain intéresse fortement le secteur de la finance, notamment car elle permet une désintermédiation financière et donc un fort potentiel de réduction des coûts des transactions ( voir La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain). Dans le cas du bitcoin, un particulier peut en effet envoyer de l’argent partout dans le monde, gratuitement, alors que les transferts d’argent par virement bancaire peuvent être très coûteux. Les promoteurs de cette nouvelle technologie mettent également en avant la transparence d’un système ouvert à tous et la fiabilité qui en découle.

Certains experts appellent toutefois à la prudence : succession de transactions authentifiées archivées, la taille de la blockchain est appelée à croître à un rythme exponentiel dans les prochaines années, et nul ne sait ce qu’il adviendra si un jour les serveurs n’avaient plus la capacité de stocker cette base de données tentaculaire.

source: les Echos

La CDC réfléchit aux applications de la technologie Blockchain

La CDC a rassemblé 11 partenaires pour créer un groupe de travail visant à réfléchir aux applications de la technologie Blockchain qui est derrière le bitcoin.

La CDC réfléchit aux applications de la technologie BlockchainLa technologie blockchain, ouverte et libre, permet la circulation de monnaies cryptées comme le bitcoin ( voir Les banques se mettent au Bitcoin). Cette technologie suscite un incroyable engouement dans le secteur financier, qui voit là le moyen de repenser complètement la manière dont il gère et authentifie les transactions. Si cet intérêt était jusqu’ici surtout perceptible aux Etats-Unis, il commence désormais à se développer en France.

La CDC ( Caisse des Dépôts) a ainsi rassemblé 11 partenaires ( BNP Paribas, le groupe BPCE, le Crédit Agricole, CNP Assurances, AXA, le Pôle de compétitivité « finance innovation », l’association Croissance Plus, le conservatoire national des arts et métiers ainsi plusieurs start-up spécialisées dans la technologie blockchain pour lancer un groupe de travail de place sur le sujet ( voir aussi L’ UE va renforcer le contrôle des monnaies virtuelles).

Cette groupe de travail mis en place par la CDC aura pour objectifs de réfléchir aux opportunités apportées par la technologie blockchain, ses défis techniques, réglementaires ou juridiques. Les applications concrètes de la technologie blockchain représentent autant d’ opportunités que des menaces pour le secteur de la finance, car elles permettent notamment de se passer d’intermédiaire pour effectuer des transactions… Voir aussi

Problèmes de liquidités pour des fonds obligataires américains

Crise de liquidités sur le marché américain de la dette high yield ? Deux fonds obligataires américains rencontrent actuellement des problèmes de liquidités face aux importantes demandes de retraits des investisseurs.

Problèmes de liquidités pour des fonds obligataires américainsLa société de gestion américaine Third Avenue vient en effet d’annoncer la suspension des remboursements demandés par les porteurs de son fonds Focused Credit Fund. Ce fonds obligataire compte près de 800 millions de dollars d’encours. C’est la première fois depuis la crise financière de 2008 qu’un fonds obligataire américain rencontre de tels problèmes de liquidités. Pour faire face à la forte hausse des demandes de remboursements des investisseurs, le fonds Third Avenue a été contraint de céder des actifs pour récupérer des liquidités. Mais le marché de la dette high yield étant assez illiquide, vendre rapidement de nombreux titres est toujours très compliqué. Outre ces obligations, Third Avenue possédait également des actions de sociétés mal notées et des produits dérivés, pas de quoi ramener rapidement du cash dans les caisses… Ce fonds obligataire américain a donc préféré retarder les paiements à ses clients le temps de liquider le fonds.

Deuxième victime de la crise de la liquidité sur le marché de la dette high yield aux Etats-Unis, Stone Lion Capital, un fonds obligataire de 1,3 milliard de dollars, Stone Lion Capital, rencontre lui aussi des problèmes de liquidité. Ce fonds obligataire ne peut tout simplement pas rendre leur argent aux investisseurs.

Ces deux fonds obligataires américains pourraient bien être les premiers d’une longue série, les marchés redoutant en effet un effet de contagion. Avec la probable hausse des taux de la Fed ( voir aussi Conséquences du maintien des taux bas de la Fed) et la hausse des défauts de paiement chez les sociétés de la catégorie spéculative, les investisseurs se retirent en masse du marché américain de la dette high yield. Ce ne sont en effet pas moins de 3,5 milliards de dollars qui ont été retirés sur les fonds high yield américains la semaine dernière…

Les défis de la banque mobile

La banque mobile représente de nombreux défis pour les établissements bancaires comme Orange qui se lancent dans l’aventure numérique.

Les défis de la banque mobileAfin d’atteindre ses objectifs dans la banque mobile, Orange va devoir faire face à de nombreux défis. Orange, qui détient désormais 65 % de Groupama Banque, possède une base solide pour lancer son offre bancaire. Toutefois, d’autres gros investissements seront nécessaires pour atteindre l’objectif de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2018. Développé en partenariat avec Société Générale à ses débuts en 2003, Groupama Banque va devoir se confronter à des problématiques de temps réel intrinsèques aux services sur mobile. Actuellement, le système utilisé par Boursorama Banque ne permet pas l’instantanéité.

Outre l’aspect technique, Orange va devoir convaincre des clients français très peu enclins au changement de banque. A l’heure actuelle, nombreux sont ceux qui ouvrent un compte dans une banque en ligne pour bénéficier des offres de bienvenue sans pour autant y mettre leur argent.

Orange devra également innover et proposer ses services bancaires innovants. L’opérateur ne pourra s’en tenir aux services bancaires existants pour espérer attirer de nouveaux clients et devra également pouvoir être performant dans le domaine du conseil.

Aujourd’hui, aucune banque en ligne n’a encore réussi à relever tous ces défis. Soon, l’offre bancaire 100 % mobile d’AXA lancée début 2014 compte 15 000 clients alors que l’allemand Number 26 qui a récemment lancé ses services en France revendique déjà 80 000 clients.

source: lesechos.fr

Stratégie des banques sur le marché des professionnels

Le marché des professionnels et des TPE représente un produit net bancaire de 7 milliards d’euros par an pour les banques. Quelle est la stratégie des banques pour conquérir ce marché-clef ?

Stratégie des banques sur le marché des professionnelsLe marché des professionnels (commerçants, artisans, professions libérales) et les TPE (très petites entreprises), dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros, et qui comptent moins de dix salariés, représentent en effet un produit net bancaire de 7 milliards d’euros par an pour les banques. Pour les banques de détail, le marché des professionnels et des TPE représente entre 10% et 40% de leur activité ( voir aussi Les banques leaders du marché des clients professionnels). Et contrairement aux clients privés qui délaissent de plus en plus leurs agences au profit du digital ( voir aussi 130 000 nouveaux clients de Société Générale en 2015), les professionnels, eux, continuent à se rendre en agence ( pour déposer des chèques, des espèces, pour rencontrer des conseillers, etc..).

Pour attirer les professionnels et les TPE, la Caisse d’Epargne vient ainsi de lancer Diagentrepreneur, une solution digitale d’aide à la gestion financière qui leur est spécialement dédiée. Les professionnels n’ont désormais plus qu’à se connecter à ce service avec leur numéro SIRET pour pouvoir accéder à toutes leurs informations financières ( CA, rentabilité, trésorerie, taux d’endettement, délais clients, etc…). Grâce à cette solution, ils ont également accès aux données publiques de leurs concurrents.

Les chargés d’affaires de la Caisse d’Epargne, qui auront eux aussi accès à Diagentrepreneur, pourront ainsi proposer à leurs clients des solutions de gestion adaptées à leur situation. Une solution qui devrait ainsi permettre à la banque d’améliorer sa relation client.

Les banques abandonnent le secteur du charbon

Face à la pression des ONG et aux enjeux écologiques et économiques, les banques réduisent de plus en plus leurs financements de l’industrie du charbon.

Les banques abandonnent le secteur du charbonSelon un rapport publié par ONG Oxfam France et Les Amis de la Terre France, les 25 plus grandes banques mondiales ont financé les énergies fossiles ( pétrole, gaz, charbon) à hauteur de 847 milliards d’euros entre 2009 et 2014, via des prêts et des émissions d’actions et d’obligations.A titre comparatif, les grandes banques mondiales ont financé les énergies renouvelables à hauteur de 89 milliards d’euros sur cette même période, soit près de 10 fois moins que le montant alloué aux énergies fossiles.

Un phénomène que l’on retrouve également en France, où les 5 plus grandes banques ( BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Groupe BPCE et Crédit mutuel) ont financé les énergies renouvelables à hauteur de 18 milliards d’euros entre 2009 et 2014, contre 129 milliards d’euros pour les énergies fossiles sur la même période.

Mais cette tendance pourrait bien changer rapidement. En avril dernier, BNP Paribas, la Société générale et le Crédit Agricole ont ont refusé de financer de gros projets dans l’industrie du charbon en Australie ( voir aussi BNP Paribas s’ éloigne du charbon). En mai, c’était au tour du Crédit Agricole d’annoncer l’arrêt des financements de projets de mines de charbon. En septembre, la banque précisait qu’elle mettait également fin au financement des centrales électriques au charbon dans les pays à hauts revenus disposant d’alternatives au charbon.

Début octobre, la banque américaine Citi annonçait quant à elle que ses crédits aux mines de charbon avaient déjà diminué de manière significative depuis 2011, et que cette tendance allait se poursuivre. Natixis a également annoncé l’arrêt des financements de centrales électriques au charbon et de mines de charbon thermique partout à travers le monde, une décision motivée notamment par les risques économiques et réglementaires liés à l’industrie du charbon. La banque a par ailleurs annoncé qu’elle ne financerait plus les sociétés dont plus de 50 % de l’activité repose sur l’exploitation de centrales électriques au charbon ou de mines de charbon thermique.

Les 18 et 19 novembre derniers, à seulement quelques jours de la COP21, la Société générale et BNP Paribas ont annoncé la réduction de leurs financements de l’industrie du charbon. La Société générale ne financera plus les projets de mines de charbon dans le monde ainsi que les projets de centrales thermiques à charbon dans les pays de l’OCDE à revenus élevés. Elle continuera toutefois à financer les centrales à charbon dans les pays émergents tels la Russie, la Chine, l’Inde, ou l’Afrique du Sud, pour les accompagner dans la transition énergétique. Quant à BNP Paribas, la banque a décidé de doubler ses financements des énergies renouvelables, 6,9 milliards d’euros en 2014 à 15 milliards en 2020, et s’est également engagée à soutenir les obligations vertes ( voir aussi Présence de BNP Paribas sur le marché des green bonds).

Quel est le risque économie lié au financement de l’industrie du charbon pour les banques ?

D’après l’ONG Carbon Tracker Initiative, l’un des objectifs de la COP21 visant à limiter à 2 degrés Celsius le réchauffement climatique d’ici à 2050 impliquerait de ne consommer que 20 % des réserves mondiales de carbone fossile. Ce sont donc près de 80 % des réserves d’énergies fossiles dans le monde qui perdraient ainsi de leur valeur, avec de graves conséquences économiques pour les producteurs ainsi que les établissements qui les financent.

Le risque financier lié aux énergies fossiles aurait donc fini de convaincre les banques d’abandonner les financements de l’industrie du charbon.

 

Les indices à faible emprunte carbone de l’ Edhec

L’Edhec, par l’intermédiaire de sa division Scientific Beta, va lancer plusieurs indices à faible empreinte carbone.

Les indices à faible emprunte carbone de l' EdhecEn pleine COP21, l’Edhec, très active dans la recherche dédiée aux problématiques de la gestion d’actifs, a accéléré ses travaux sur la performance des indices à faible emprunte carbone. Ce type d’indice, développé par de grands fournisseurs comme MSCI ou Euronext, référence les entreprises cotées en Bourse qui sont parmi les moins émettrices de carbone.

L’Edhec va donc lancer des indices à faible emprunte carbone dès avril 2016, après avoir déjà mis à disposition sur sa plate-forme créée en 2012 plus de 3000 indices et lancé commercialement 33 indices.

Les indices à faible emprunte carbone de l’Edhec se distingueront donc des autres par une approche basée sur le « smart beta », un concept qui désigne des indices construits sur la base de facteurs particuliers comme la volatilité, l’équipondération des capitalisations boursières ou la rentabilité des entreprises. Ces indices devraient prendre en compte plusieurs facteurs afin d’encourager la diversification des portefeuilles. L’objectif est de permettre 75 % d’empreinte carbone en moins par rapport aux autres indices et une performance financière 50 % supérieure.

source: les Echos