Valorisation des actifs financiers : Mark to model ou Mark to market ?

valorisation_actifs_financiersLes techniques de valorisation des actifs financiers sont à la mode et même un des sujets discutés pendant la réunion du G20 à Londres.
Les techniques de valorisation des actifs financiers ont 2 approches différentes : « Mark to market » et « Mark to model« .

Valoriser un actif en « Mark to market », c’est s’appuyer sur le prix du marché, le prix auquel on peut vendre ou acheter. Valoriser un actif en « Mark to market », c’est avoir donc recours à des données diffusées quasi automatiquement et accessibles plus ou moins à tout le monde. On parle dans ce cas d’ actifs liquides.

Dans la méthode de valorisation des actifs financiers dite du « Mark to model », il s’agit de mettre en œuvre des modèles mathématiques basés sur des formules de calcul, alimentées certes par des données de marché mais aussi par des données plus subjectives (comme le risque de défaillance d’une entreprise émettrice).
Cette méthode de valorisation des actifs financiers « Mark to model » s’applique aux produits structurés, peu ou pas liquides. La difficulté est que les modèles ainsi que la manière de les paramétrer varient d’un établissement à l’autre.

Logiquement, un risque supplémentaire surgit – le risque de modèle :

– Est-ce le bon modèle ?
– Est-il bien parametré ?
– Les actifs sont-ils bien valorisés ?

Un casse-tête de plus pour des Risk Managers….

Recherche quantitative en finance

recherche_en_financeLa recherche quantitative en finance permet-elle comprendre les événements passés, actuels et surtout futurs des marchés financiers?

Cette question s’est posée au 2ème Forum international de recherche en finance (organisé par Europlace à Paris).

Parmi les ambitions visées par les chercheurs :

– l’approfondissement de la recherche sur l’identification et la gestion des risques, y compris les risques de modèles
– la prévention des bulles spéculatives
– la conception de produits financiers plus transparents et mieux adaptés aux besoins des utilisateurs

Pour sortir de la crise financière, quelques recommandations ont été émises de ce forum sur la finance :

– développer la recherche sur le risque de liquidités et les risques systémiques,
– utiliser des modèles dynamiques,
– favoriser des produits dérivés standardisés et moins complexes,
– harmoniser la régulation des institutions financières au niveau mondial,
– revoir les normes comptables Mark to Market,
– réformer le mode de rémunération des opérateurs de marché

Malheureusement il est impossible de trouver des propositions concrètes de mise en place de toutes ces belles idées. Il est également dommage de ne pas médiatiser davantage cet événement dans les milieux « populaires » de la finance.

Normes IFRS et valorisation de produits financiers

valorisation_produits_financiersLe prochain sommet du G20 se tiendra le 2 avril à Londres et abordera entre autres le sujet de la réglementation financière. La Fédération Bancaire Française (FBF) a préparé une liste de propositions destinées à renforcer la supervision des banques et éviter les effets pervers de certaines pratiques.

Parmi les pistes proposées est celle de « valoriser au prix de marché que lorsqu’il y a un marché » et « dans les cas où il n’y a plus de marché, admettre un concept de valeur d’usage et traiter les actifs concernés comme des crédits ».

La comptabilisation à la valeur de marché selon les fameuses normes IFRS a provoqué les premières difficultés liées aux marchés de produits dérivés devenus « illiquides ». Cette fâcheuse situation a fait plonger non seulement les bilans des banques, mais également les actifs des assureurs et les valeurs liquidatives des OPCVM.

Or, ces derniers sont soumis à la valorisation quotidienne au prix du marché, dans l’objectif d’assurer la liquidité des actifs.

2 questions se posent :

1/ Va-t-on donner 2 prix différents pour le même produit, en fonction de la nature du détenteur ?

2/ Va-t-on interdire les produits structurés aux OPCVM et qui alors va définir la liste et en fonction de quels critères ?

Plus que jamais, il faut que les différents acteurs se mettent d’abord d’accord sur les mêmes métriques et donc définitions.

Formation pour mieux comprendre les fondamentaux des normes IFRS :

IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux

IFRS et instruments financiers : de la contrainte à l’opportunité commerciale

IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux (cours du soir)

Formation IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux (cours du soir)

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Formation IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux (cours du soir)

Durée de la formation : 8 heures (4 soirs de 2 heures)

Objectif : Appréhender les principales notions des normes comptables IFRS relatives aux instruments financiers (IAS 32 et 39), approfondir le traitement des produits dérivés en IFRS : dérivé incorporé, comptabilité de couverture, illustrer par des cas pratique les enjeux du passage au référentiel IFRS pour les banques et l’activité financement / trésorerie des entreprises.

Programme :

Séance 1 : Les actifs financiers

Introduction : le contexte et l’actualité de la norme IAS 39
Préambule : 2 modes de valorisation : Coût amorti / Juste valeur, la notion de taux d’intérêt effectif
1- Actifs : catégories et valorisation : Trading, Available For Sales, Loans & Receivables, Held To Maturity
2- Notion d’impairment

Séance 2 : Passifs financiers

3- Dette
4- Restructuration de dette
5- Distinction dette / capitaux propres et cas des produits hybrides (ORA, OCA)

Séance 3 : Les dérivés

6- Définition d’un dérivé selon IAS 39, comptabilisation et valorisation
7- La notion de dérivé incorporé
8- Introduction aux dérivés sur actions propres

Séance 4 : La comptabilité de couverture et les annexes

9- Les bases de la comptabilité de couverture : objet, principes, notion d’efficacité, FVH, CFH, NIH, traitement en cas de rupture de la couverture
10- Informations en annexe : les exigences d’IFRS 7

Cas pratiques : Des études de cas seront présentées sur chacune des notions développées durant l’intervention : gestion de participations non consolidées, investissement dans des produits structurés, émission de titres hybrides, couverture de taux, couverture de change etc.

Conseillé aux :

  • Forces de vente
  • Marketeurs
  • Structureurs
  • Directions des risques
  • Informaticiens et dévéloppeurs spécialisés dans la finance des marchés

Pour ce module, modules “sur mesure” ou l’offre complète, contactez nous :

contact@actions-finance.com

Formation IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux

Le G20, les banques et la surveillance des marchés

surveillance_marches_financiersAnnoncé à grands cris, le G20 du 2 avril prochain pourrait avoir de nombreuses conséquences sur le métier et l’activité des banques. La Fédération bancaire française (FBF) et l’ Association française des marchés financiers (Amafi) ont publié une liste d’évolutions possibles afin de prévenir tout changement trop brutal ou dicté uniquement par la démagogie ou la communication.

La FBF et l’ Amafi considèrent que la coopération internationale doit être organisée autour de la notion de risque systématique. Les institutions internationales devant être surveillées par un régulateur international et le Forum de stabilité financière (FSF) devenant ainsi un lieu de décision, de régulation et de pouvoir.

Les normes comptables devraient être revues (toujours selon la FBF et l’ Amafi). Il ne s’agit pas ici d’accuser les métriques et d’inverser causes et indicateurs mais il est vrai que dans le cas de la crise financière, ces derniers l’ont prolongé de par leur inadéquation avec la situation réelle.

L’ Amafi et la FBF proposent aussi que l’organisme qui établit les normes internationales, l’ IASB, soit supervisé par le FSF (Forum de stabilité financière). La valorisation des actifs au prix des marchés pourrait ainsi être remplacée par une « valeur d’usage » SI le marché se révèle défaillant.

On pourrait, selon cette idée, lutter contre la procyclicité, en favorisant le provisionnement ex-ante.

Les 2 organisations françaises voudraient aussi fonder une chambre de compensation pour réguler les produits financiers complexes (par exemple, les CDS) et imposer aux hedges funds d’être enregistrés et de publier leurs comptes.

Reste à savoir si ces idées sont des voeux pieux ou une manière de montrer aux pouvoirs publics que les banques aussi veulent plus de régularisation afin d’atténuer leur rôle actuel de bouc émissaire ou une réflexion de fond pour organiser les marchés différemment.

Le Change à Terme (Forex Forward)

Le change à terme est un produit du marché des changes permettant à deux entreprises n’utilisant pas les mêmes devises monétaires (un fournisseur et un client) de fixer à l’avance le taux de change pour une transaction se produisant plus tard dans le temps. Cela permet d’éviter le risque de change.
L’opération de change à terme permet donc au fournisseur de s’assurer que les devises qu’il reçevra donneront bien le montant prévu dans sa devise nationale.
Le change à terme est donc à double tranchant : il est sécurisant car il assure un taux de change fixé à l’avance, en cas de chute de la valeur de la devise, mais peut-être pénalisant si entre-temps la valeur de la devise a grimpé.

En résumé, l’option Change à Terme (Forex Forward) comporte :

  • comme avantages :
    – la garantie d’un cours figé, fixé à l’avance pour l’achat ou la vente
    – la possibilité de changer la date de l’échéance
  • comme inconvénients :
    – impossibilité de profiter d’une éventuelle évolution favorable des cours

 Formation relative :

Marché des changes : fondamentaux, outils et pratiques

Le prix du pétrole sera-t-il très élevé à long terme ?

prix_petroleLa récession mondiale a conduit à un recul de la demande mondiale de pétrole. La situation de forte surproduction malgré les baisses de production de l’OPEP contribue également à la forte baisse des prix du pétrole.

D’un autre côté, la ressource se raréfie et les risques géopolitiques très liés aux pays producteurs de pétrole plaident en faveur d’une hausse inéluctable, certains pariant même sur un prix du pétrole 5 fois supérieur au prix actuel.

Grande inconnue, l’impact des capacités de raffinage qui pourtant est le facteur principal des hausses brutales de ces dernières années.

La crise actuelle joue aussi son rôle puisqu’on ne sait pas quand réellement la « reprise » (dont l’espoir fait vivre l’économie) aura lieu et dont on connaît mal l’impact sur la consommation et l’équipement des pays émergents.

Alors ? Hausse ou baisse du prix du pétrole ?

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Introduction aux marchés des matières premières

Formation Finance : Introduction aux marchés financiers

marches_financiersDurée de la formation : 2 jours

Objectif : Comprendre l’organisation des marchés financiers, le rôle des différents intervenants, apprendre l’utilisation des principaux  produits, intégrer les risques qu’ils comportent

Programme :

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Formation aux marchés financiers

formation_marches_financiersLe marché financier est le lieu où s’échangent des « instruments financiers« , notamment des actions et des obligations par l’intermédiaire des professionnels qui sont désignés comme des « services d’investissement ».

Les marchés financiers fonctionnent sous la surveillance de l’AMF (L’Autorité des marchés financiers) issue de la fusion de la Commission des opérations de bourse (COB), du Conseil des marchés financiers (CMF) et du Conseil de discipline de la gestion financière (CDGF). L’AMF a pour vocation de protéger l’épargne investie dans les instruments financiers, de veiller à l’information des investisseurs et au fonctionnement des marchés d’instruments financiers.

Le développement des marchés financiers a un impact très important sur la croissance et la stabilité de l’économie, d’où la nécessité de comprendre leur fonctionnement. C’est là qu’intervient la formation aux marchés financiers.