Le shadow banking a augmenté de 7 % en 1 an

D’après le Conseil de Stabilité Financière, le shadow banking a augmenté de 7% en 1 an et atteint 75 000 milliards de dollars.

Le shadow banking a augmenté de 7 % en 1 anLe FSB ( Conseil de Stabilité Financière) estime que le shadow banking pesait 75 000 milliards de dollars d’actifs fin 2013, soit 50% du système bancaire ou encore 120% du PIB des grandes économies de la planète. En 2007, avant la crise, le shadow banking atteignait 124% du PIB des grandes économies… Le shadow banking se rapproche donc désormais de son pic historique de 2007.

Le shadow banking, activités de financement menées par des hedge funds, les fonds de private equity et des trusts, a ainsi augmenté de 7% en 1 an d’après le FSB ( hors effet de change). Le Conseil de Stabilité Financière estime que le shadow banking représente 25% du total des actifs financiers.

Le shadow banking atteint 25 000 milliards de dollars dans la zone euro, soit près de 30% du total, tout comme aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, le poids du shadow banking s’élève à 9 300 milliards de dollars, soit 12% du total. La part de la Chine dans le shadow banking a quadruplé depuis 2007, et est passé de 1% du total à 4% du total en seulement 6 ans.

Le FSB précise cependant que les  hedge funds restent encore sous-estimés dans son évaluation. Le FSB compte affiner les données sur lesquelles il s’appuie pour sa prochaine évaluation annuelle du shadow banking.

Voir aussi la formation Gestion alternative et Hedge Funds

source: lesechos.fr

Quelles sont les 25 banques les plus fragiles après les stress tests de la BCE ?

La BCE a annoncé que 25 banques de la zone euro avaient échoué aux stress tests. Quelles sont les banques de la zone euro les plus fragiles ?

Les 25 banques les plus fragiles de la zone euroD’après la BCE, 25 banques de la zone sur 130 ont échoué aux stress tests. 105 banques de la zone euro ont donc passé les stress tests de la BCE avec succès.

Voici la liste des 25 banques les plus fragiles de la zone euro après les stress tests de la BCE:

9 banques italiennes, dont Banca Monte dei Paschi di Siena et Banca Popolare di Milano, ont échoué aux stress tests. De même, 3 banques grecques, 3 banques chypriotes et une banque française ( CRH, Caisse de refinancement de l’habitat) ont été jugées trop fragiles par la BCE après les stress tests.

Enfin, une banque allemande ( Münchener Hypothekenbank) et 2 banques belges ( Dexia et Axa Bank Europe) ont également échoué à l’examen des stress tests. Dexia bénéficie cependant de garanties des Etats belge, français et luxembourgeois pour ses emprunts, en attendant sa disparation.

La BCE évalue les besoins en capital des 25 banques les plus fragiles de la zone euro à 25 milliards d’euros. La BCE a également annoncé que les banques de la zone euro devront réévaluer leurs actifs à hauteur de 48 milliards d’euros.

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euro

La BCE a détecté 880 milliards d’euros de créances douteuses dans les 130 banques de la zone euro.

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euroD’après la BCE, les 130 banques de la zone euro cumulent 880 milliards d’euros de créances douteuses, soit 4 % du total de leur bilan. Ces créances douteuses sont des prêts non performants, en retard de paiement depuis au moins 90 jours.

Les banques de la zone euro ne reconnaissent pourtant que 743 milliards d’euros de prêts douteux, alors que la BCE a détecté 136 milliards d’euros de créances douteuses supplémentaires, soit 18% de plus.

Ces nouveaux risquent pèsent fortement sur la rentabilité des banques. Mécaniquement, un prêt douteux amène la banque à passer des provisions et, dans le pire des cas, à enregistrer une perte.

Au total, le poids de ces créances douteuses, mais aussi d’autres exercices de valorisation des bilans bancaires, doivent ­conduire à des « ajustements » de valeur d’actifs de 48 milliards d’euros, et donc à un renforcement des fonds propres ou alors à des dépréciations comptables.

source: lesechos.fr

2,1 milliards d’ euros de collecte nette pour l’ assurance-vie en septembre

L’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 2,1 milliards d’euros en septembre, soit une hausse de près de 50% sur 1 an.

2,1 milliards d' euros de collecte nette pour l' assurance-vie en septembreL’Afa vient de publier les chiffres de l’assurance-vie pour le mois de septembre, avec une collecte nette de 2,1 milliards d’euros, contre 1,1 milliard d’euros en septembre 2013. D’après les données de l’Afa, les contrats assurance-vie ont enregistré 10,1 milliards d’euros de dépôts en septembre 2014, soit une hausse de 15% par rapport à l’année dernière à la même période. En septembre, 8 milliards d’euros ont été retirés des contrats assurance-vie, soit une hausse de 3% sur 1 an.

Depuis le début de l’année, la collecte nette de l’assurance-vie atteint 17,4 milliards d’euros alors qu’elle avait atteint 10,8 milliards d’euros sur toute l’année 2013. Un succès qui s’explique notamment par une rémunération intéressante alors que le Livret A, dont les retraits ont été supérieurs aux dépôts pour le 5ème mois d’affilée en septembre, ne rapporte plus grand chose. Les fonds en euros ont offert une rémunération de 2,8% en moyenne en2013.

« Les placements sont effectués à 80 % sur des fonds en euros, or, les règles de Solvabilité II poussent les compagnies à investir sur de la dette française et des actifs non risqués, dont les taux sont aujourd’hui très bas. Cela tire vers le bas le taux de rendement moyen servi pour les prochaines années », estime cependant Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet Facts & Figures.

Source: lesechos.fr

Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?

Combien la taxe sur les transactions financières ( TTF) rapportera-t-elle à l’Etat français ?

Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?Alors que la taxe sur les transactions financières, ou taxe Tobin, n’a toujours pas été mise en place en Europe, on ne sait toujours pas combien elle rapportera à la France. A l’heure actuelle, les estimations de recettes de la TTF varient de 700 millions d’euros jusqu’à 24 milliards d’euros par an.

La cabinet Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera entre 9,6 milliards et 24,4 milliards d’euros par an à l’Etat français. Pour arriver à cette estimation, Sia Partners s’est basé sur les volumes moyens sur plusieurs marchés (actions, obligations, dérivés, etc.). La fourchette haute, à 24,4 milliards d’euros de recettes par an, repose sur des volumes inchangés et semble donc peu réalisable étant donné que la taxe Tobin modifiera forcément le fonctionnement du marché.

En effet, d’après Bruxelles, la taxe Tobin entraînera une baisse de 15 % sur les marchés au comptant et de 75 % sur les dérivés. En tenant compte de cette baisse, Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera 15 milliards d’euros par an à l’Etat français. Dans l’hypothèse d’une baisse de 50 % des volumes actions, obligations et jusqu’à 90 % sur certains dérivés, les recettes de la taxe Tobin atteindraient 9,6 milliards d’euros.

La Commission européenne avait estimé en 2013 que la taxe Tobin rapporterait 34 milliards d’euros par an à l’ensemble des 11 pays l’ayant adoptée. En se basant sur ce montant, la France récupérerait ainsi 7,5 milliards d’euros par an de recettes via la taxe sur les transactions financières.

Les estimations de Sia Partners et de Bruxelles prennent en compte toutes les classes d’actifs ( hors marché monétaire), alors que la taxe sur les transactions financières ne devrait toucher que les actions et certains produits dérivés. Partant de ce constat, le montant des recettes de la taxe Tobin passe ainsi à 4,1 milliards d’euros par an pour la France.

D’après l’Amafi, association représentant le secteur financier, la taxe sur les transactions financières ne rapportera qu’environ 700 millions d’euros par an: «La taxe sur les dérivés ne rapportera quasiment rien, dans la mesure où toutes les opérations seront tuées ou délocalisées. Les dérivés sont des contrats commerciaux : il n’y a pas de base juridique pour les taxer s’ils sont conclus hors de la zone de la TTF. Il n’y en a pas non plus pour taxer les opérations intraday dans la mesure où il n’y pas de transfert de propriété ». D’après l’Amafi, la taxe sur les transactions financières pourrait même coûter plus qu’elle ne rapportera

Source: lesechos.fr

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?

Les banques européennes vont devoir contribuer au Fonds de résolution, qui sera doté progressivement de 55 milliards d’euros.

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?La Commission européenne vient de présenter la méthode de calcul de la contribution des banques au Fonds de résolution. Ce fonds, un des piliers de l’ Union bancaire, permettra de faire face aux défaillances bancaires sans faire payer le contribuable. Le Fonds de résolution sera doté de 55 milliards d’euros. Ce sont évidemment le plus grandes banques européennes, majoritairement des établissements français, qui paieront la plus grosse partie de la facture en contribuant à hauteur de 90% du fonds, soit environ 49,5 milliards d’euros.

Le méthode de calcul de Bruxelles tient compte de la taille des banques ainsi que de leur profil de risque. Les petites banques seront également mises à contribution: les établissements dont la taille du bilan est inférieure à 1 milliards d’euros d’actifs verseront un montant forfaitaire. Les principaux pays contributeurs du Fonds de résolution seront donc la France et l’Allemagne.

Les grandes banques supervisées par la BCE, la majorité des banques françaises, paieront la quasi-totalité de la facture. Alors qu’elles représentent 85 % des actifs bancaires, les grandes banques paieront 90 % du Fonds de résolution. Les banques moyennes, qui détiennent 14 % des actifs, paieront 9,7 %, et les plus petites banques, qui collectent 1 % des actifs paieront le résidu.

source: lesechos.fr

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?

Une nouvelle méthode de calcul du Libor pourrait être instaurée dans les banques de la City, à Londres, afin d’éviter un nouveau scandale du Forex.

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?Le groupe en charge de réguler le Libor, taux de référence interbancaire pour plus de 300 000 milliards de dollars d’obligations bancaires dans le monde, souhaiterait mettre en place une nouvelle méthode de calcul unifiée du Libor. Les banques de la City rendront leur verdict concernant cette proposition d’ici le 19 décembre prochain.

Actuellement, les méthodes de calcul du Libor diffèrent selon les banques. Le comité de régulation du Libor IntercontinentalExchange souhaiterait mettre en place une méthode unifiée pour calculer le taux de référence interbancaire: « une méthode de calcul plus normative avec des paramètres pré-définis [gardés] sous surveillance ». Le comité a également soumis la possibilité d’élargir le cercle des transactions effectuées par les banques prises en compte dans le calcul. Et lorsque l’information est insuffisante, pour éviter que le calcul ne repose que sur le jugement des banques, d’autres données seraient alors incluses. « C’est à l’avantage des utilisateurs du Libor comme des banques qui soumettent leurs données pour le calculer, qui s’occupe de l’indice, que l’on adopte une méthodologie plus unifiée basée sur les transactions », a ainsi expliqué l’IntercontinentalExchange.

Suite au scandale du Forex, 9 banques ont été accusées d’avoir manipulé le Libor en 2012 et ont déjà payé 6 milliards de dollars d’amendes.

Pour plus d’informations sur le calcul du Libor et le Forex, voir notre formation professionnelle marché des changes et trading de devises

source: lesechos.fr

Les risques d’ arnaques sur le Forex

L’ Autorité des marchés financiers vient de lancer une grande campagne d’information contre les risques d’ arnaques au Forex.

Les risques d’ arnaque au ForexDe nombreuses publicités racoleuses incitant au trading sur le Forex fleurissent tous les jours sur internet. « Trader le Forex sans risque », « Comment investir 100 000 euros avec seulement 1 000 euros », « Vous gagnez, nous gagnons », peut-on lire toute la journée sur internet. Mais attention, car pour la plupart de ces annonces, il s’agit bel et bien d’ arnaque au Forex. En effet, l’argent des traders en herbe et des particuliers versé sur ces sites n’est jamais investi sur le Forex. L’ argent disparait et il n’existe aucun recours. ( voir Les risques du trading de devises pour les particuliers).

Comment détecter les arnaques au Forex ?

La plupart de ces annonces crapuleuses apparaissent sur des sites internet connus et renommés, tels Magicmaman, Saveurs du Monde, PagesJaunes, Paris en Jeux, Déco, Cuisinorama, Football365… Des sites censés inspirer la confiance donc. Ces arnaques au Forex visent particulièrement les tradeurs en herbe, qui ne connaissent pas forcément grand chose au marché des changes, mais qui sont attirés par des profits faciles et rapides en apparence.

Après avoir cliqué sur une de ces annonces, on se retrouve sur un site français, apparemment sérieux, qui propose des formations pour s’initier au Forex. Par la suite, le client sera contacté régulièrement par des conseillers qui tenteront de lui faire investir son argent dans divers placements. Bien souvent, le particulier finit par céder à l’une de ces offres alléchantes, et donne son numéro de Carte Bleue. Puis, les retraits via le site deviennent de plus en plus fréquents, et lorsque la victime se retrouve finalement sans argent, les conseillers deviennent agressif au point d’ harceler le client, voire de menacer sa famille !

Sur les 7 premiers mois de 2014, l’ AMF a reçu 810 réclamations, soit plus que sur toute l’année 2013. L’ Autorité des marchés financiers, qui demande régulièrement par voie judiciaire la fermeture de sites frauduleux, a donc décidé de lancer une grande campagne sur internet pour informer les particuliers sur les arnaques au Forex.

Plus d’informations sur les risques d’arnaques au Forex avec notre Formation Forex et trading de devises

source: lesechos.fr

Fin du secret bancaire en Europe

La Commission européenne va instaurer l’échange automatique d’informations sur la base des standards de l’OCDE dès 2017 pour lutter contre l’évasion fiscale et mettre fin au secret bancaire.

Fin du secret bancaire en EuropeLors du Conseil des ministres des Finances de l’Union européenne, le Luxembourg et l’Autriche ont finalement accepté de passer à l’échange automatique d’informations, ce qui représente donc la fin du secret bancaire dans l’Union européenne. « Plus aucun citoyen ne pourra ouvrir un compte dans un Etat de l’Union en espérant cacher des revenus à ses autorités fiscales », a ainsi expliqué Emer Traynor, porte-parole du commissaire européen à la Fiscalité Algirdas Semeta.

L’Autriche et le Luxembourg avaient déjà accepté de passer à l’échange automatique d’informations sur les comptes d’épargne en 2013. Hier, les pays membres de l’Union ont donc finalement décidé de passer directement au standard de l’OCDE, qui couvre tous les revenus financiers : dividendes, gains en capitaux, plus-values, intérêts, mais aussi les revenus immobiliers…

Les banques européennes devront collecter les informations avant 2016 pour pouvoir envoyer le solde des comptes étrangers aux administrations fiscales des pays concernés.

Mais pour parvenir à la fin du secret en bancaire en Europe, il faudra encore obtenir un accord similaire d’échange des informations avec la Suisse, Monaco, Andorre, San Marin et le Liechtenstein. Le Liechtenstein a déjà promis de s’aligner sur les pays européens dès 2017, et la Suisse suivra également en 2018.

source: lesechos.fr

Les risques du trading de devises pour les particuliers

Le trading de devises sur le Forex présente des risques importants pour les particuliers, comme le rappelle régulièrement l’ AMF.

Les risques du trading de devises pour les particuliersEn 4 ans, les particuliers s’essayant au trading de devises sur le marché des changes ont perdu 161 millions d’euros sur les sites agréés. Attention donc à ne pas prendre à la légère le trading sur le marché des changes si vous êtes un particulier, car les risques ne sont pas négligeables.

D’après une étude réalisée par l’ AMF ( Autorité des Marchés Financiers), 9 particuliers sur 10 ont perdu de l’argent en spéculant sur le Forex entre 2009 et 2013. Ces particuliers ont perdu en 10 900 euros chacun en moyenne sur le marché des changes, soit une perte totale de 161 millions d’euros pour tous les particuliers s’essayant au trading de devises. Cette étude de l’ AMF révèle néanmoins qu’ 1 particulier sur 2 a réussi à limiter ses pertes sur le marché des changes sous la barre des 1900 euros.

Attention à ne pas spéculer sur des sites non agréés ! D’après l’ AMF, les particuliers spéculant sur un site non-agréé aurait 100% de chances de perdre de l’argent ( contre 90% sur un site agréé). De plus, plus un particulier passe un nombre d’ordres important, plus il perd de l’argent. Les 4% de particuliers ayant passé plus de 5 000 ordres entre 2009 et 2013 ont perdu plus de 75 000 euros, alors que ceux qui ont passé plus d’une dizaine ordres n’ont perdu que 11 800 euros.

L’Autorité des marchés financiers estime que les particuliers spéculant sur le marché des changes prennent trop vite leurs bénéfices et gardent trop longtemps leurs pertes. Un phénomène que l’on retrouve aussi, à moindre mesure, chez les professionnels.

Il ressort de cette étude de l’AMF que le trading de devises sur le Forex présente bien plus de risques que le trading d’actions.

Plus d’informations sur les risques du trading sur le marché des changes avec notre Formation professionnelle Forex et trading de devises

source: lesechos.fr