Affaire SGAM AI : gérants ou traders ?

sgam-aiLe dernier scandale dans le groupe SG lié aux pertes importantes générées par leur filiale SGAM AI remet au gout du jour la question « Quel est le vrai métier d’un gérant d’actifs? ».

Selon sa définition la plus simple, le gérant d’actifs financiers investit les capitaux confiés dans le respect des contraintes règlementaires et contractuelles, pour en tirer le meilleur rendement possible en fonction du risque choisi par le client.
Le gérant d’actifs n’a pas d’obligations de résultat, mais uniquement des moyens.

SGAM AI, probablement dans l’intérêt unique de ses clients ;-)), a voulu se doter d’un moyen supplémentaire – leur propre banque SGAM BANQUE.
Ce schéma évitait effectivement de nombreux coûts correspondants aux commissions et marges bancaires.

La création de la SGAM BANQUE a ouvert la porte à la prise de risque pour le compte propre de la banque et donc de SGAM AI.

Les gérants, dont le métier est une gestion pour le compte de tiers dans un cadre bien défini, sont devenus également traders pour leur compte propre.
Le résultat prouve que le mélange de genres n’est pas forcement bénéfique.

Contrairement à une banque, la société de gestion n’a pas à supporter les risques de marchés. Ces risques sont portés par leurs clients-investisseurs.

Or, plusieurs cas récents, en plus de celui de SGAM AI, montrent que les sociétés de gestion supportent indirectement et partiellement les risques de marchés de leurs clients (par exemple, le risque de crédit pour ADI, repris par OfiVM ou le risque de liquidité sur les petites capitalisations pour Richelieu, repris par KBC).

Formation Bâle 2 et ses implications

bale_2_piliers Formation Bâle 2 et ses implications

Durée de la formation : 1 jour

Objectif : Connaître la réforme de Bâle 2 dans son ensemble, maîtriser les différentes approches introduites par la réforme de Bâle 2, savoir appréhender les impacts de la réforme

Programme :

I/ Reforme Bâle 2 : Objectifs et enjeux

  • Analyse du nouveau ratio de solvabilité et calendrier prévisionnel

II/ Comparaison Bâle 1 / Bâle 2

III/ Pilier 1 : l’exigence de fonds propres face aux risques

  • D’un ratio Cooke à un ratio McDonough
  • La méthode standard ou IRB ?
  • Gestion active des risques et du capital réglementaire par l’utilisation des CDS, titrisations et ventes sur le marché secondaire

IV/ Pilier 2 : la procédure de surveillance de la gestion des fonds propres

  • Exigences et implications pour les banques

V/ Pilier 3 : la discipline de marché et la transparence

  • Réconciliation des vues risques, comptables et financières
  • Lecture des portefeuilles de risque identique pour toute banque dans tous pays

VI/ Impacts de la réforme Bâle 2

  • Sur l’organisation interne
  • Sur les opérations clientèle et les stratégies de la banque
  • Sur les marchés financiers

VII/ Évolutions réglementaires post crise 2007 – 2008

Dates et prix : Voir nos dates et nos prix en cliquant ici

Pour ce module, modules « sur mesure » ou l’offre complète, contactez nous :

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Formation Bâle 2 et ses implications

CFD – contrat pour différences – nouveau produit à levier

CFD signifie ‘contrats financiers pour différences’.

Les CFD sont des produits dérivés. Ils permettent de trader des actions, les indices et les matières premières (comme l’or ou le pétrole) de manière simple et peu onéreuse et surtout avec un important effet de levier, donnant accès en vente à terme ou à découvert à plus d’actions que le SRD !

L’investisseur n’achète pas et ne vend pas les actions sous-jacentes. Il a simplement un accord avec son intermédiaire financier stipulant que la différence, gain ou perte, résultant de la transaction sera crédité ou débité sur son compte. D’où le nom de CFD.

Les CFD sont en fait comme d’autres produits populaires (mais plus simples à utiliser) tels que les turbos, les warrants, les clickoptions et les certificats mais avec un choix plus large de sous jacent. De plus, les CFD  n’ont pas d’expiration, pas de valeur temps, etc.

En résumé, les CFD c’est:
• Effet de levier important
• Commissions à des niveaux très bas
• Il existe des CFDs sur or, pétrole, sucre, cacao, devises, actions, indices, …
• Spreads identiques à ceux des cours de Reuters (pas chez tous les courtiers)
• Possibilité de vendre chaque CFD à découvert
• Bon produit pour débutants qui veulent trader les indices (CAC40, Dax, etc) car taille beaucoup plus petite que les contrats futures.

MAIS, car il y a un mais important, les CFD défient toute régulation et n’ont d’ailleurs été concernés par aucune volonté politique depuis la levée générale de boucliers de la planète finances..

Sur Internet, les sites proposant des CFD se multiplient sans qu’on puisse sérieusement savoir qui les propose. N’étant pas cotés, les CFD n’ont pas à obtenir en France par exemple une autorisation de l’ AMF. Certes, l’établissement qui les propose doit être agréé en tant que prestataire de service d’investissement par la Banqsue de France mais si il est agréé dans un autre pays membre de l’ Union Européenne, il peut exercer en France sans démarches depuis l’adoption de la directive MIF.

A n’en pas douter, les forces ultralibérales du trading et de la finance de marchés, ont, avec les CFD, de quoi vivre encore longtemps à l’abri des régulations en tout genre et de la volonté politique de redonner la primeur à l’industrie et au « contenu » des activités des sociétés et du commerce.

Plan Geithner et effet de levier

effet_de_levierAlors que la planète financière se bat contre l’effet de levier, l’Etat américain met en place un plan de relance introduisant un levier de 1 à 6.

Selon le plan Geithner, l’Etat américain fournira entre 75 et 100 milliards de dollars de capitaux provenant de l’enveloppe TARP de 700 milliards votée en octobre 2008.

Ces fonds seraient complétés par des capitaux privés et par des prêts de l’agence de régulation bancaire FDIC et des prêts de la Fed.

Le but est d’organiser le rachat d’actifs (prêts et créances titrisés) pour l’instant logés dans des bilans de banques et autres institutions financières.

Ces opérations seront réalisées par enchères et devraient permettre le rachat jusqu’à 1000  milliards de dollars d’actifs « toxiques ».

La reprise des prêts toxiques s’effectuera par des fonds d’investissement dont le capital sera détenu à parité entre le public et le privé. Pour financer leurs achats, ils émettront de la dette (jusqu’à 6 fois le capital) garantie par la FDIC.
A titre d’exemple, un prêt de 100 dollars racheté 84 dollars sera financé par 6 dollars de capitaux privés, 6 dollars de capitaux publics et 72 dollars de dette.

Ce savant mécanisme permet d’éviter aux banques de décortiquer leurs titrisations – étape pourtant nécessaire afin de démonter réellement le système à levier multiple.

L’effet de levier est mort, vive l’effet de levier!

Terminologie de la crise financière

definitionsABS
Dans le cadre d’opérations de titrisation, une Asset Backed Security (ABS) est un titre de dette émis par une entité afin de lui permettre d’acheter des actifs comme des créances. L’ABS est dit adossé aux créances car ce sont elles qui gagent sa valeur. Les ABS sont au cœur de la crise des subprimes, ces crédits hypothécaires immobiliers, car ils ont contribué à les rependre dans l’ensemble du secteur financier.

FDIC
La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) est une agence fédérale chargée d’assurer les dépôts des particuliers dans les banques et les institutions d’épargne. Il a également pour mission de limiter l’effet de la faillite d’une institution financière sur l’économie et le système financier en organisant sa liquidation.

TALF
Annoncé en novembre dernier, le Term Asset-Backed Securities Loan Facility (TALF) est un programme de la banque centrale américaine (Fed) visant à relancer les marches du crédit américain. Initialement de 200 milliards de dollars, il a été porté à 1.000 milliards par l’actuel secrétaire au Trésor Timothy Geithner.

CDS : une nouvelle vie ?

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Le marché des CDS (Credit Default Swap) dépasse largement en volume la taille du marché dit « Cash ». Mais c’est aussi un marché opaque et peu régulé.

Les régulateurs américains et européens ont fait des propositions de régulation afin de rendre le monde des CDS plus transparent.

Les 2 grands changements sont :

1/ Mise en place d’une chambre de compensation

2/ Introduction des nouveaux standards pour le contrat ISDA (International Swaps and Derivatives Association)

Ceci dans le but de diminuer les risques et de rendre le marché des CDS plus transparent et plus liquide.

Le calendrier des changements est assez avancé, même si les discussions continuent sur plusieurs points-clés (notamment le calcul des marges proposé par des chambres de compensation en course pour les droits de compenser les transactions de CDS).

La première date butoir est le 7 avril : déclaration d’adhésion au protocole ISDA appelé « Big Bang ».

Formation Finance : Gestion d’ actifs – gestion obligataire

Gestion d'actifs - gestion obligataire

Objectifs :

– Comprendre les principes de gestion Taux/Crédit

– Connaître les principaux sous-jacents

– Apprendre les stratégies associées à la gestion obligataire

Programme : Continuer la lecture de Formation Finance : Gestion d’ actifs – gestion obligataire

Les conclusions du rapport « de la Rosière » bloquent l’application des décisions du G20, en ce qui concerne la gestion des risques

conclusions_de_la_rosiereL’application concrète des belles décisions du G20 a commencé à se heurter à des problèmes très concrets dès la réunion de l’Europe économique et financière à Prague ce week-end.

Récemment, Jacques de la Rosière, qui fut patron du FMI et gouverneur de la Banque de France, a remis à la commission européenne un rapport sur la « prévention des crises ».

Les principales recommandations du rapport de Mr de la Rosière sont les suivantes:

Superviser le risque:

  • Mettre en place un conseil européen du risque systémique (European Systemic Risk Council, ESRC), dirigé par la Banque centrale européenne et composé de membres du conseil de la BCE, d’un membre de la Commission européenne et de représentants des comités européens de superviseurs sur la banque, l’assurance et les valeurs mobilières.
  • Etablir un système effectif d’alerte du risque sous la responsabilité de ce conseil et du comité économique et financier.

Superviser quotidiennement l’activité financière:

  • Créer un système européen de superviseurs financiers (European System of Financial Supervisors, ESFS), consistant en un réseau décentralisé où les superviseurs nationaux continueraient à mener à bien la supervision des établissements au quotidien.
  • Des collèges de superviseurs seraient mis en place pour tous les établissements transfrontaliers.
  • L’ESFS serait indépendant des autorités politiques mais responsables devant elles et devrait mener son travail sur la base de règles harmonisées.

Réformer les institutions:

  • Passer en revue les règles de Bâle II sur les fonds propres des banques.
  • Avoir des définitions communes en la matière et réfléchir à la notion de mark-to-market.
  • Rendre collectivement responsables de l’enregistrement et de la supervision des agences de notation les superviseurs nationaux.
  • Adopter sans tarder la directive Solvency II sur le secteur de l’assurance.
  • Obliger les fonds spéculatifs à s’enregistrer et à fournir certaines d’informations.

Or, le Royaume-Uni s’oppose à la création du Comité Européen du Risque Systémique (ESRC) notamment parce qu’il serait présidé par le président de la Banque Européenne. Et il est difficile et peu crédible de laisser Londres et son importante City en dehors d’un système commun de surveillance.

Par ailleurs, le président de la BCE, jean-Claude Trichet, a souligné que ce comité devrait aussi compter en son sein les banques centrales des pays non membres de la zone Euro.

2 problèmes concrets, loin d’être résolus et qui bloquent pour l’instant l’application des décisions du G20.

Formation Gestion du risque d’investissement pour l’assureur: mesure et couverture

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Formation Gestion du risque d’investissement pour l’assureur: mesure et couverture

Durée de la formation : 1 jour

Objectif : Comprendre différents types de risque, savoir procéder à l’allocation d’actifs en fonction des risques déterminés, apprendre l’utilisation des principales stratégies de couverture

Programme :

I/ Les mesures du risque en finance

  • Risque structurel : Taux / Change / ALM
  • Risque d’investissement : Actions / Commodities

II/ L’allocation d’actifs : stratégie et tactique

III/ Couverture des risques financiers : taux et change

  • Stratégie statique

1. Spot
2. Forward
3. Options

  • Stratégie dynamique

1. Delta hedging
2. Rebalancing

IV/ Coût et efficacité des protections

Date et prix : Voir nos dates et nos prix en cliquant ici

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Formation Gestion du risque d’investissement pour l’assureur: mesure et couverture