Hausse du montant des actifs des grandes sociétés de gestion

Le montant des actifs gérés par les 500 principales sociétés de gestion a atteint 76 000 milliards de dollars en 2013, un record.

Hausse du montant des actifs des grandes sociétés de gestionLe montant des actifs des grandes sociétés de gestion a donc atteint un niveau record en 2013, s’élevant à 76 000 milliards de dollars, soit une hausse de près de 12% en 1 an. Le précédent record datait de 2007, quand le montant total des actifs des 500 principales sociétés de gestion dans le monde avait atteint 69 000 milliards de dollars. Quant au montant des actifs gérés par les fonds de pensions dans le monde, il a atteint 32 000 milliards de dollars en 2013.

« La hausse des marchés financiers en 2013 et la collecte de nouveaux encours, laquelle répond au besoin de provisionnement des fonds de pensions pour couvrir les engagements de retraites futures », explique Thierry de la Noue, qui dirige l’activité Investment chez Towers Watson France. Il estime cependant que « les sociétés de gestion, notamment les plus importantes, risquent de faire l’objet d’un examen approfondi de leur rôle et de leur implication dans l’économie et de la valeur ajoutée qu’elles apportent aux investisseurs ».

Le fonds BlackRock arrive en tête avec 4 324 milliards d’actifs sous gestion en 2013, alors que 4 sociétés françaises apparaissent dans le Top 20 ( Axa, BNP Paribas, Amundi et Natixis Global Asset Management).

source: lesechos.fr

La taxe Tobin touchera les actions et les CDS non compensés

D’après Michel Sapin, la taxe sur transactions financières, ou taxe Tobin, ne devrait concerner que les actions et les CDS non compensés.

La taxe Tobin touchera les actions et les CDS non compensésEn effet, selon Michel Sapin, la taxe Tobin restera limitée en Europe et ne concernera dans un premier temps que les actions et les CDS ne passant pas par une chambre de compensation.

La taxation des actions et des CDS non compensés est une proposition de la France, alors que Berlin souhaiterait que l’assiette de la taxe soit élargie: « Ce sont les produits dérivés généralement spéculatifs et dangereux, qui ne sont pas utilisés pour de la couverture de risque. Ils peuvent même accroître le risque systémique », explique-t-on à Bercy à propos des CDS non compensés.

La France ne veut pas d’une taxe Tobin qui ne concernerait que les dérivés actions, domaine dans lequel ses banques sont en pointe. « Nous voulions à la base qu’il y ait tous les dérivés, mais ce n’est pas possible compte tenu des divergences. D’où cette proposition de compromis. Nous voulons avancer et ce n’est qu’une première étape », explique un membre de l’équipe de Michel Sapin.

Au niveau mondial, les dérivés OTC ( de gré à gré) totalisent 710.182 milliards de dollars. Les dérivés de taux sont majoritaires (82 %), tandis que les CDS représentent à peine 3 % du total. D’après Bercy, près de 75% des CDS ne passent pas par des chambres de compensation, garantes de la bonne exécution des transactions.

La Commission européenne estimait début 2013 que la taxe Tobin pouvait rapporter 34 milliards d’euros pour les 11 Etats-membres. Si la taxe sur les transactions financières ne s’applique qu’aux actions et aux CDS non compensés, elle rapportera évidemment bien moins que prévu. Combien ? Bercy n’a pas encore chiffré le produit de la taxe Tobin.

« Le principe de base est de mettre un frein efficace aux transactions dangereuses pour l’économie réelle. Les considérations de rendement sont secondaires. Penser que nous pouvons engranger des dizaines de milliards d’euros sans que les transactions ne migrent vers (d’autres) cieux est un fantasme dangereux ou un rêve futile », estime Michel Sapin.

source: lesechos.fr

Mise en examen d’ HSBC pour fraude fiscale

La banque suisse HSBC va être mise en examen à Paris pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage bancaire et financier illicite.

Mise en examen d' HSBC pour fraude fiscaleHSBC va être convoquée à Paris dans les jours à venir par les juges du pôle financier. La banque suisse sera mise en examen en tant que personne morale pour blanchiment de fraude fiscale et démarchage bancaire et financier illicite.

HSBC aurait en effet proposé à ses clients en France des montages offshore via des sociétés-écrans au Panama ou aux Iles Vierges Britanniques afin de contourner le fisc. L’enquête avait été ouverte en avril 2013 sur la base des « fichiers HSBC » remis aux autorités françaises.

A Paris, plus de 80 témoins ont été auditionnés par la section de recherches de la gendarmerie, confortant les soupçons de blanchiment de fraude fiscale. D’après le rapport de gendarmerie, les faits, qui remontent à 2006 et 2007, auraient été commis en « bande organisée ». La direction d’HSBC aurait averti ses clients dans un courrier explicite de l’existence de nombreux instruments financiers leur permettant de contourner l’ ESD, une nouvelle taxe européenne.

source: lesechos.fr

Le shadow banking a augmenté de 7 % en 1 an

D’après le Conseil de Stabilité Financière, le shadow banking a augmenté de 7% en 1 an et atteint 75 000 milliards de dollars.

Le shadow banking a augmenté de 7 % en 1 anLe FSB ( Conseil de Stabilité Financière) estime que le shadow banking pesait 75 000 milliards de dollars d’actifs fin 2013, soit 50% du système bancaire ou encore 120% du PIB des grandes économies de la planète. En 2007, avant la crise, le shadow banking atteignait 124% du PIB des grandes économies… Le shadow banking se rapproche donc désormais de son pic historique de 2007.

Le shadow banking, activités de financement menées par des hedge funds, les fonds de private equity et des trusts, a ainsi augmenté de 7% en 1 an d’après le FSB ( hors effet de change). Le Conseil de Stabilité Financière estime que le shadow banking représente 25% du total des actifs financiers.

Le shadow banking atteint 25 000 milliards de dollars dans la zone euro, soit près de 30% du total, tout comme aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, le poids du shadow banking s’élève à 9 300 milliards de dollars, soit 12% du total. La part de la Chine dans le shadow banking a quadruplé depuis 2007, et est passé de 1% du total à 4% du total en seulement 6 ans.

Le FSB précise cependant que les  hedge funds restent encore sous-estimés dans son évaluation. Le FSB compte affiner les données sur lesquelles il s’appuie pour sa prochaine évaluation annuelle du shadow banking.

Voir aussi la formation Gestion alternative et Hedge Funds

source: lesechos.fr

Quelles sont les 25 banques les plus fragiles après les stress tests de la BCE ?

La BCE a annoncé que 25 banques de la zone euro avaient échoué aux stress tests. Quelles sont les banques de la zone euro les plus fragiles ?

Les 25 banques les plus fragiles de la zone euroD’après la BCE, 25 banques de la zone sur 130 ont échoué aux stress tests. 105 banques de la zone euro ont donc passé les stress tests de la BCE avec succès.

Voici la liste des 25 banques les plus fragiles de la zone euro après les stress tests de la BCE:

9 banques italiennes, dont Banca Monte dei Paschi di Siena et Banca Popolare di Milano, ont échoué aux stress tests. De même, 3 banques grecques, 3 banques chypriotes et une banque française ( CRH, Caisse de refinancement de l’habitat) ont été jugées trop fragiles par la BCE après les stress tests.

Enfin, une banque allemande ( Münchener Hypothekenbank) et 2 banques belges ( Dexia et Axa Bank Europe) ont également échoué à l’examen des stress tests. Dexia bénéficie cependant de garanties des Etats belge, français et luxembourgeois pour ses emprunts, en attendant sa disparation.

La BCE évalue les besoins en capital des 25 banques les plus fragiles de la zone euro à 25 milliards d’euros. La BCE a également annoncé que les banques de la zone euro devront réévaluer leurs actifs à hauteur de 48 milliards d’euros.

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euro

La BCE a détecté 880 milliards d’euros de créances douteuses dans les 130 banques de la zone euro.

Les 880 milliards de créances douteuses des banques de la zone euroD’après la BCE, les 130 banques de la zone euro cumulent 880 milliards d’euros de créances douteuses, soit 4 % du total de leur bilan. Ces créances douteuses sont des prêts non performants, en retard de paiement depuis au moins 90 jours.

Les banques de la zone euro ne reconnaissent pourtant que 743 milliards d’euros de prêts douteux, alors que la BCE a détecté 136 milliards d’euros de créances douteuses supplémentaires, soit 18% de plus.

Ces nouveaux risquent pèsent fortement sur la rentabilité des banques. Mécaniquement, un prêt douteux amène la banque à passer des provisions et, dans le pire des cas, à enregistrer une perte.

Au total, le poids de ces créances douteuses, mais aussi d’autres exercices de valorisation des bilans bancaires, doivent ­conduire à des « ajustements » de valeur d’actifs de 48 milliards d’euros, et donc à un renforcement des fonds propres ou alors à des dépréciations comptables.

source: lesechos.fr

2,1 milliards d’ euros de collecte nette pour l’ assurance-vie en septembre

L’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 2,1 milliards d’euros en septembre, soit une hausse de près de 50% sur 1 an.

2,1 milliards d' euros de collecte nette pour l' assurance-vie en septembreL’Afa vient de publier les chiffres de l’assurance-vie pour le mois de septembre, avec une collecte nette de 2,1 milliards d’euros, contre 1,1 milliard d’euros en septembre 2013. D’après les données de l’Afa, les contrats assurance-vie ont enregistré 10,1 milliards d’euros de dépôts en septembre 2014, soit une hausse de 15% par rapport à l’année dernière à la même période. En septembre, 8 milliards d’euros ont été retirés des contrats assurance-vie, soit une hausse de 3% sur 1 an.

Depuis le début de l’année, la collecte nette de l’assurance-vie atteint 17,4 milliards d’euros alors qu’elle avait atteint 10,8 milliards d’euros sur toute l’année 2013. Un succès qui s’explique notamment par une rémunération intéressante alors que le Livret A, dont les retraits ont été supérieurs aux dépôts pour le 5ème mois d’affilée en septembre, ne rapporte plus grand chose. Les fonds en euros ont offert une rémunération de 2,8% en moyenne en2013.

« Les placements sont effectués à 80 % sur des fonds en euros, or, les règles de Solvabilité II poussent les compagnies à investir sur de la dette française et des actifs non risqués, dont les taux sont aujourd’hui très bas. Cela tire vers le bas le taux de rendement moyen servi pour les prochaines années », estime cependant Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet Facts & Figures.

Source: lesechos.fr

Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?

Combien la taxe sur les transactions financières ( TTF) rapportera-t-elle à l’Etat français ?

Combien va rapporter la taxe sur les transactions financières ?Alors que la taxe sur les transactions financières, ou taxe Tobin, n’a toujours pas été mise en place en Europe, on ne sait toujours pas combien elle rapportera à la France. A l’heure actuelle, les estimations de recettes de la TTF varient de 700 millions d’euros jusqu’à 24 milliards d’euros par an.

La cabinet Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera entre 9,6 milliards et 24,4 milliards d’euros par an à l’Etat français. Pour arriver à cette estimation, Sia Partners s’est basé sur les volumes moyens sur plusieurs marchés (actions, obligations, dérivés, etc.). La fourchette haute, à 24,4 milliards d’euros de recettes par an, repose sur des volumes inchangés et semble donc peu réalisable étant donné que la taxe Tobin modifiera forcément le fonctionnement du marché.

En effet, d’après Bruxelles, la taxe Tobin entraînera une baisse de 15 % sur les marchés au comptant et de 75 % sur les dérivés. En tenant compte de cette baisse, Sia Partners estime que la taxe sur les transactions financières rapportera 15 milliards d’euros par an à l’Etat français. Dans l’hypothèse d’une baisse de 50 % des volumes actions, obligations et jusqu’à 90 % sur certains dérivés, les recettes de la taxe Tobin atteindraient 9,6 milliards d’euros.

La Commission européenne avait estimé en 2013 que la taxe Tobin rapporterait 34 milliards d’euros par an à l’ensemble des 11 pays l’ayant adoptée. En se basant sur ce montant, la France récupérerait ainsi 7,5 milliards d’euros par an de recettes via la taxe sur les transactions financières.

Les estimations de Sia Partners et de Bruxelles prennent en compte toutes les classes d’actifs ( hors marché monétaire), alors que la taxe sur les transactions financières ne devrait toucher que les actions et certains produits dérivés. Partant de ce constat, le montant des recettes de la taxe Tobin passe ainsi à 4,1 milliards d’euros par an pour la France.

D’après l’Amafi, association représentant le secteur financier, la taxe sur les transactions financières ne rapportera qu’environ 700 millions d’euros par an: «La taxe sur les dérivés ne rapportera quasiment rien, dans la mesure où toutes les opérations seront tuées ou délocalisées. Les dérivés sont des contrats commerciaux : il n’y a pas de base juridique pour les taxer s’ils sont conclus hors de la zone de la TTF. Il n’y en a pas non plus pour taxer les opérations intraday dans la mesure où il n’y pas de transfert de propriété ». D’après l’Amafi, la taxe sur les transactions financières pourrait même coûter plus qu’elle ne rapportera

Source: lesechos.fr

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?

Les banques européennes vont devoir contribuer au Fonds de résolution, qui sera doté progressivement de 55 milliards d’euros.

Combien va coûter le Fonds de résolution aux banques françaises ?La Commission européenne vient de présenter la méthode de calcul de la contribution des banques au Fonds de résolution. Ce fonds, un des piliers de l’ Union bancaire, permettra de faire face aux défaillances bancaires sans faire payer le contribuable. Le Fonds de résolution sera doté de 55 milliards d’euros. Ce sont évidemment le plus grandes banques européennes, majoritairement des établissements français, qui paieront la plus grosse partie de la facture en contribuant à hauteur de 90% du fonds, soit environ 49,5 milliards d’euros.

Le méthode de calcul de Bruxelles tient compte de la taille des banques ainsi que de leur profil de risque. Les petites banques seront également mises à contribution: les établissements dont la taille du bilan est inférieure à 1 milliards d’euros d’actifs verseront un montant forfaitaire. Les principaux pays contributeurs du Fonds de résolution seront donc la France et l’Allemagne.

Les grandes banques supervisées par la BCE, la majorité des banques françaises, paieront la quasi-totalité de la facture. Alors qu’elles représentent 85 % des actifs bancaires, les grandes banques paieront 90 % du Fonds de résolution. Les banques moyennes, qui détiennent 14 % des actifs, paieront 9,7 %, et les plus petites banques, qui collectent 1 % des actifs paieront le résidu.

source: lesechos.fr

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?

Une nouvelle méthode de calcul du Libor pourrait être instaurée dans les banques de la City, à Londres, afin d’éviter un nouveau scandale du Forex.

Nouvelle méthode de calcul du Libor ?Le groupe en charge de réguler le Libor, taux de référence interbancaire pour plus de 300 000 milliards de dollars d’obligations bancaires dans le monde, souhaiterait mettre en place une nouvelle méthode de calcul unifiée du Libor. Les banques de la City rendront leur verdict concernant cette proposition d’ici le 19 décembre prochain.

Actuellement, les méthodes de calcul du Libor diffèrent selon les banques. Le comité de régulation du Libor IntercontinentalExchange souhaiterait mettre en place une méthode unifiée pour calculer le taux de référence interbancaire: « une méthode de calcul plus normative avec des paramètres pré-définis [gardés] sous surveillance ». Le comité a également soumis la possibilité d’élargir le cercle des transactions effectuées par les banques prises en compte dans le calcul. Et lorsque l’information est insuffisante, pour éviter que le calcul ne repose que sur le jugement des banques, d’autres données seraient alors incluses. « C’est à l’avantage des utilisateurs du Libor comme des banques qui soumettent leurs données pour le calculer, qui s’occupe de l’indice, que l’on adopte une méthodologie plus unifiée basée sur les transactions », a ainsi expliqué l’IntercontinentalExchange.

Suite au scandale du Forex, 9 banques ont été accusées d’avoir manipulé le Libor en 2012 et ont déjà payé 6 milliards de dollars d’amendes.

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source: lesechos.fr