Formation finance: Fondamentaux sur le crédit aux particuliers

crédit aux particuliersObjectifs

– Apprendre à connaître les caractéristiques des prêts et les différents types de prêts aux particuliers

– Comprendre la classification des clients et leur solvabilité ainsi que les modalités de décision d’attribution des prêts

– Connaître les modalités de lutte contre le blanchiment

Programme

Ancrer vos connaissances sur le Crédit affecté :

• caractéristiques d’un prêt (étude des conditions générales et particulières avec pièces et documents)

• produits à mensualités constantes et produits à mensualités rondes

• vente des crédits affectés

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Formation finance: Stratégie Delta One

Objectifs

– Présentation exhaustive des produits delta one, avec accent sur les produits de gré à gré

– Présentation du marché, de son évolution et de ses acteurs

– Définition des mécanismes principaux du marché ( qui fait quoi ?)

– Pour chaque produit, scénario d’ utilisation ( argumentaire de vente) selon les attentes des investisseurs

– Grandes lignes réglementaires

Programme

Produits Delta One

• Définition de ce qu’est un produit Delta One

• Marchés concernés

• Spécificités par rapport aux autres produits financiers

• Raisons d’utilisation (Couverture, Return)

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Les obligations convertibles ont le vent en poupe

alcatel-lucentAprès une année 2008 très difficile les obligations convertibles reviennent à la mode et les investisseurs sont à nouveau friands de ce produits financiers.

En effet, les OC ont connu une année 2008 catastrophique avec un enchaînement d’évènements défavorables mais 2009 revet un visage très différent: les entreprises ont multiplié avec succès leurs émissions afin de se refinancer (Arcelor, Alcatel…) avec une demande des investisseurs généralement supèrieure à la taille de l’offre.

Plus de 10 entreprises ont déjà eu recours aux obligations convertibles en 2009 et cela devrait se poursuivre puisque les besoins en refinancement ne vont pas ralentir dans les mois à venir. Or ce produit est censé offrir un profil défensif dans un contexte économique encore incertain.

Cependant il faudra surveiller dans les mois à venir la capacité d’absorption du marché convertible si de nombreuses nouvelles entreprises viennent « taper » ce marché de financement.

Voir notre module de formation sur les obligations convertibles

Recherche quantitative en finance

recherche_en_financeLa recherche quantitative en finance permet-elle comprendre les événements passés, actuels et surtout futurs des marchés financiers?

Cette question s’est posée au 2ème Forum international de recherche en finance (organisé par Europlace à Paris).

Parmi les ambitions visées par les chercheurs :

– l’approfondissement de la recherche sur l’identification et la gestion des risques, y compris les risques de modèles
– la prévention des bulles spéculatives
– la conception de produits financiers plus transparents et mieux adaptés aux besoins des utilisateurs

Pour sortir de la crise financière, quelques recommandations ont été émises de ce forum sur la finance :

– développer la recherche sur le risque de liquidités et les risques systémiques,
– utiliser des modèles dynamiques,
– favoriser des produits dérivés standardisés et moins complexes,
– harmoniser la régulation des institutions financières au niveau mondial,
– revoir les normes comptables Mark to Market,
– réformer le mode de rémunération des opérateurs de marché

Malheureusement il est impossible de trouver des propositions concrètes de mise en place de toutes ces belles idées. Il est également dommage de ne pas médiatiser davantage cet événement dans les milieux « populaires » de la finance.

Normes IFRS et valorisation de produits financiers

valorisation_produits_financiersLe prochain sommet du G20 se tiendra le 2 avril à Londres et abordera entre autres le sujet de la réglementation financière. La Fédération Bancaire Française (FBF) a préparé une liste de propositions destinées à renforcer la supervision des banques et éviter les effets pervers de certaines pratiques.

Parmi les pistes proposées est celle de « valoriser au prix de marché que lorsqu’il y a un marché » et « dans les cas où il n’y a plus de marché, admettre un concept de valeur d’usage et traiter les actifs concernés comme des crédits ».

La comptabilisation à la valeur de marché selon les fameuses normes IFRS a provoqué les premières difficultés liées aux marchés de produits dérivés devenus « illiquides ». Cette fâcheuse situation a fait plonger non seulement les bilans des banques, mais également les actifs des assureurs et les valeurs liquidatives des OPCVM.

Or, ces derniers sont soumis à la valorisation quotidienne au prix du marché, dans l’objectif d’assurer la liquidité des actifs.

2 questions se posent :

1/ Va-t-on donner 2 prix différents pour le même produit, en fonction de la nature du détenteur ?

2/ Va-t-on interdire les produits structurés aux OPCVM et qui alors va définir la liste et en fonction de quels critères ?

Plus que jamais, il faut que les différents acteurs se mettent d’abord d’accord sur les mêmes métriques et donc définitions.

Formation pour mieux comprendre les fondamentaux des normes IFRS :

IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux

IFRS et instruments financiers : de la contrainte à l’opportunité commerciale

IFRS et instruments financiers : maîtriser les fondamentaux (cours du soir)

Le G20, les banques et la surveillance des marchés

surveillance_marches_financiersAnnoncé à grands cris, le G20 du 2 avril prochain pourrait avoir de nombreuses conséquences sur le métier et l’activité des banques. La Fédération bancaire française (FBF) et l’ Association française des marchés financiers (Amafi) ont publié une liste d’évolutions possibles afin de prévenir tout changement trop brutal ou dicté uniquement par la démagogie ou la communication.

La FBF et l’ Amafi considèrent que la coopération internationale doit être organisée autour de la notion de risque systématique. Les institutions internationales devant être surveillées par un régulateur international et le Forum de stabilité financière (FSF) devenant ainsi un lieu de décision, de régulation et de pouvoir.

Les normes comptables devraient être revues (toujours selon la FBF et l’ Amafi). Il ne s’agit pas ici d’accuser les métriques et d’inverser causes et indicateurs mais il est vrai que dans le cas de la crise financière, ces derniers l’ont prolongé de par leur inadéquation avec la situation réelle.

L’ Amafi et la FBF proposent aussi que l’organisme qui établit les normes internationales, l’ IASB, soit supervisé par le FSF (Forum de stabilité financière). La valorisation des actifs au prix des marchés pourrait ainsi être remplacée par une « valeur d’usage » SI le marché se révèle défaillant.

On pourrait, selon cette idée, lutter contre la procyclicité, en favorisant le provisionnement ex-ante.

Les 2 organisations françaises voudraient aussi fonder une chambre de compensation pour réguler les produits financiers complexes (par exemple, les CDS) et imposer aux hedges funds d’être enregistrés et de publier leurs comptes.

Reste à savoir si ces idées sont des voeux pieux ou une manière de montrer aux pouvoirs publics que les banques aussi veulent plus de régularisation afin d’atténuer leur rôle actuel de bouc émissaire ou une réflexion de fond pour organiser les marchés différemment.

Quelques mots sur les CDOs…

titrisation_cdo1Durant l’été 2007, le problème des « subprimes » et des CDO a frappé la planète finance. Si depuis on a beaucoup parlé des « subprimes », le CDO (ou titrisation de créances) reste un produit mystérieux. Qu’est-ce que cachent ces trois lettres ?

Le CDO (Collateralised Debt Obligation) est un produit financier qui s’est réellement développé à la fin des année 90. Les CDOs sont des titres représentatifs de portefeuilles de créances bancaires ou d’instruments financiers de nature variée. Ces produits de finance structurés sont issus de montages complexes, répondant à différents besoins tel que réduire les coûts de refinancement, exploiter des opportunités d’arbitrage et surtout se défaire du risque de crédit. Toutefois, quelle que soit leur forme, les CDOs ont en commun d’être émis en différentes tranches de la même façon que l’on titrise une créance. Ainsi l’émetteur vend aux investisseurs des produits plus ou moins risqués selon la tranche choisie.

En terme de volume d’émissions, le marché des CDOs est extrêmement important.

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Source : www.highyieldblog.com

Formation relative : Titrisation des risques de crédit – CDO